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Zoom sur l’Acétyl L-carnitine (ALC)

Naturellement, où se cache l’ALC ?

L’Acétyl L-Carnitine (ALC) est un dérivé acétylé de l’acide aminé L-carnitine. Cette substance est naturellement présente, en faible quantité, dans le lait et dans de nombreux aliments d’origine animale. Les viandes rouges (boeuf, agneau) en sont de bonnes sources.

L’organisme est aussi capable de synthétiser l’ALC, en faibles quantités, à partir de deux acides aminés essentiels que sont la lysine et la méthionine, et de vitamines C, B3, B6 et de fer.

Alors que la L-carnitine est hydrosoluble, l’ALC est quant à elle liposoluble (soluble dans les graisses) et c’est cet état naturel qui lui permet de passer facilement la barrière hémato encéphalique pour accéder directement au cerveau. Elle fait ainsi partie des rares molécules à pouvoir intervenir à ce niveau, comme l’acide alpha-lipoïque avec lequel elle exerce une excellente association.

Pourquoi la recommander à vos clients ?

Pour booster le fonctionnement cérébral
Des niveaux élevés dans le cerveau d’ALC favorisent la communication entre les neurones. Ainsi, la supplémentation améliore les capacités cognitives (attention, coordination visuelle, réflexes, rapidité d’exécution des tâches intellectuelles) et retarde la détérioration mentale en protégeant les neurones de certaines dégénérescences liées à l’âge (attaques de radicaux libres, baisse de la fluidité des membranes cellulaires). Chez la personne âgée, elle améliore la mémorisation à court terme et permet de diminuer les oublis.

Selon certaines études, l’ALC permet aussi d’améliorer l’équilibre émotionnel, la vigilance, les symptômes de la dépression, le comportement social et la perception de la qualité de vie, à raison de 2 grammes par jour. Elle s’avère donc particulièrement utile dans les situations de stress.

L’ALC stimule aussi la libération d’un neurotransmetteur du cerveau, l’acétylcholine, qui est le messager de la mémoire. Elle agit ainsi probablement parce qu’elle est chimiquement proche de la choline qui est le précurseur de l’acétylcholine. Dans la maladie d’Alzheimer les taux de choline et d’acétylcholine cérébraux sont remarquablement inférieurs à ceux de personnes en bonne santé.

Plusieurs études font donc état d’un effet bénéfique de l’ALC sur certains aspects de la maladie d’Alzheimer en retardant la détérioration cognitive, à raison de 2 à 3 grammes par jour pendant au minimum 3 mois.

Pour limiter les sensations de fatigue
Les déficits en carnitine s’accompagnent généralement de fatigue physique et intellectuelle.

La supplémentation en ALC va donc permettre à l’organisme de brûler les acides gras à longues chaînes pour se procurer de l’énergie et ainsi avoir une influence directe sur le tonus et les sensations d’épuisements physiques et psychiques.

Pour améliorer le fonctionnement des mitochondries
Les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules qui leur permettent de fonctionner à plein rendement. Présentes en quantité importante chez les jeunes organismes, elles disparaissent peu à peu et celles qui restent sont de moins en moins efficaces et produisent de plus en plus de déchets. Il en résulte une énorme perte d’énergie, des troubles physiques et cognitifs incessants et une dégradation cellulaire accélérée. Ce déficit énergétique majeur, relié au dysfonctionnement mitochondrial, se retrouve impliqué dans la plupart des maladies dégénératives associées au vieillissement : de la maladie d’Alzheimer au diabète de type 2, en passant par l’insuffisance cardiaque…

À la fin des années 1990, il est devenu apparent que les différents effets de l’ALC sur la santé des neurotransmetteurs et des cellules du cerveau avaient un point commun : ses effets bénéfiques sur la capacité des cellules à maintenir et à restaurer le fonctionnement mitochondrial en dépit du passage des années.En 2002, la célèbre étude du Dr Bruce Ames a démontré que la synergie de l’ALC et de l’acide lipoïque, que vous avez aussi certainement en rayon, permettait d’optimiser le fonctionnement des mitochondries à la fois dans le cœur et dans le cerveau et ainsi de ralentir le processus de vieillissement. Comme nous l’avons vu, en facilitant le transport des acides gras dans les mitochondries, l’ALC permet aux graisses alimentaires d’être plus facilement converties en énergie et comme le cerveau a besoin de quantités importantes d’énergie, la supplémentation en ALC va donc jouer un rôle particulièrement crucial dans le vieillissement cérébral. Et les effets bénéfiques observés dans ces études incluent des améliorations de la mémoire, des changements positifs dans la perte auditive liée au vieillissement et une diminution des lésions oxydatives.

Pour réduire la formation de lipofuscine
La lipofuscine est une sorte de déchet métabolique naturel associé au vieillissement et retrouvé dans les cellules du cerveau, du coeur, des poumons et de la peau. Elle s’accumule dans les cellules au fil des ans jusqu’à y occuper parfois 30% de leur volume. Au fur et à mesure que les cellules en stockent davantage elles fonctionnent moins bien et peuvent mourir rapidement. On appelle parfois la lipofuscine le pigment du vieillissement car elle apparaît sous forme de taches marron sur les mains (fleurs de cimetière) et sur le visage (taches de vieillesse). Les patients atteints d’Alzheimer par exemple ont des concentrations anormalement élevées de lipofuscine dans le cerveau.

Ainsi, selon certaines études, l’ALC permettrait de réduire la formation de lipofuscine et diminuer les dépôts de lipofuscine existants mais d’autres études devront confirmer ces résultats.

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