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72 % des Français consomment de la viande bio

Si les aliments bio ont le vent en poupe de manière générale, il en va de même pour la viande bio, qui séduit des Français toujours plus soucieux de ce qu’ils mettent dans leur assiette. En témoignent les derniers résultats de l’étude réalisée chaque année depuis 2015 par l’Ifop pour la Commission Bio d’Interbev (1), l’Association Nationale Interprofessionnelle de l’Élevage et des Viandes.

(4) Parmi les personnes déclarant manger de la viande soit 96 % de l’échantillon sondé lors de la 5e vague de l’enquête “Les Français et la consommation de viande bio” conduite en août 2019 par l’Ifop pour la commission bio d’Interbev.

Que dit cette enquête ?
72 % des Français déclarent consommer de la viande bio (2). 4 % mangent de la viande uniquement en version bio (3 % en 2018 et 2 % en 2017) et 23 % dès qu’ils en trouvent (24 % en 2018 et 21 % en 2017). Notons enfin que ces adeptes se recrutent globalement au sein des mêmes pans de la société française que pour les aliments bio en général : les 18-24 ans (76 %), les catégories socioprofessionnelles supérieures (77 %) et les habitants de l’agglomération
parisienne (79 %).
Les sondés déclarent consommer de la viande bio car, selon eux, elle provient d’élevages respectueux du bien-être animal (46 %, soit + 3 points). Ils jugent également qu’elle est bénéfique pour la santé (38 %), davantage contrôlée sur le plan sanitaire (29 %) et plus goûteuse (26 %). Par ailleurs, ils soulignent aussi ses bénéfices environnementaux (24 %, soit + 1 point) et l’idée qu’elle assure de meilleurs revenus aux éleveurs (21 %, soit + 3 points). Enfin, consommer de la viande bio est considéré comme un acte citoyen (9 %, soit + 2 points).
 

Une perception qui s’inscrit en parfaite adéquation avec l’image que les Français ont des élevages bio. En effet, les personnes interrogées y associent spontanément plusieurs caractéristiques. En premier lieu, le bon traitement réservé aux animaux (59 %), englobant une nourriture de qualité, bio et sans OGM, mais aussi la non-utilisation des pesticides et des produits chimiques. Viennent ensuite les pratiques d’élevage (46 %) en plein air, avec un espace suffisant et dans des conditions respectueuses du bien-être animal. Suivent alors le mode de production (15 %), fondé sur un cahier des charges exigeant, ainsi que
le respect de l’environnement (10 %), comprenant les animaux, mais aussi la nature.
56 % des sondés trouvent justifié de payer plus cher une viande bio
Parmi les consommateurs de viande ayant été interrogés, soit 96 % de l’échantillon, 70 % jugent qu’il est aujourd’hui indispensable de trouver de la viande au sein de l’offre globale de produits bio. De plus, côté prix, la majorité des sondés pense qu’il est justifié de payer plus cher pour une viande en version bio (56 % répondants et 62 % de ceux qui consomment de la viande bio). Les consommateurs de viande bio déclarent se fournir le plus souvent dans les grandes et moyennes surfaces au rayon libre-service (36 %), mais aussi à la coupe (19 %). Ils citent également les boucheries (22 %) et les magasins bio (14 %).
(5) Source : Observatoire des Viandes Bio 2018. (6) Parmi les personnes déclarant manger de la viande soit 96 % de l’échantillon sondé lors de la 5e vague de l’enquête “Les Français et la consommation de viande bio” conduite en août 2019 par l’Ifop pour la commission bio d’Interbev.

En 2018, la majorité des ventes de viande bio a été enregistrée dans les grandes et moyennes surfaces (55 %, soit + 29 % vs 2017), qui devancent les magasins spécialisés (16 %, soit + 15 % vs 2017), les boucheries artisanales (13 %, soit + 14 % vs 2017) et la vente directe (10 %, soit + 24 % vs 2017). Quant à la restauration hors domicile, elle affiche une belle progression (+ 12 % vs 2017), mais les volumes restent faibles.
Les chiffres 2018 de la filière (3)
Côté production, en 2018, la viande bio représentait :
374 millions d’euros TTC pour la viande bovine (+ 18 %)
156 millions d’euros TTC pour la charcuterie/salaison (+ 18,2 %)
109 millions d’euros TTC pour la viande porcine (+ 32,9 %)
65 millions d’euros TTC pour la viande ovine (+ 18,2 %).
(1) Enquête « Les Français et la consommation de viande bio » : 5e vague administrée en ligne du 27 au 30 août 2019, auprès d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, suivant la méthode des quotas. La 1re vague a été réalisée en mars 2015, la 2e
en mars 2016, la 3e en avril 2017 et la 4e en août 2018.
(2) Au moins occasionnellement, parmi les personnes déclarant manger de la viande, soit 96 % de l’échantillon sondé lors de la 5e vague de l’enquête « Les Français et la consommation de viande bio », conduite en août 2019 par l’Ifop pour la Commission Bio d’Interbev.
(3) Source : Agence Bio/OC.

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