Label Vie, qui compte quatre points de vente sur la région lilloise, a enregistré 9,6 millions d’euros de chiffre d’affaires à fin 2023. Panier moyen et fréquentation en hausse, CA alimentaire total stable… Des indicateurs au vert qui amènent l’enseigne à se dire « très confiante » en l’avenir, convaincue que l’activité va se développer.
Interrogée par Bio Linéaires à l’occasion de son enquête* de fin d’année, Label Vie nous indique vouloir prioriser à l’avenir « les valeurs de l’entreprise et la qualité des produits » mais aussi « continuer la restructuration du groupe », avec notamment la vente d’un fond de commerce.
Créée en 1995, l’enseigne proposait à l’époque le premier « grand » magasin bio de la région Nord avec une offre étendue. Aujourd’hui, ses quatre points de vente représentent 1.900 m² de surfaces cumulées.
L’été dernier, Jean-Paul Legrand, créateur et dirigeant de Label Vie, nous avait présenté les points forts de son enseigne, sa politique d’approvisionnement et ses pistes de développement, parmi lesquelles le développement du rayon fruits et légumes. Une stratégie qui s’est avérée payante puisqu’à fin 2023, Label Vie affiche une hausse du chiffre d’affaires de ce rayon.
« L’objectif est d’avoir une politique de prix
qui soit la même dans tous les magasins »
Bio Linéaires : Quels sont les trois points forts de votre enseigne ?
Jean-Paul Legrand : La largeur et la profondeur de gamme, le sens de l’accueil et de la proximité.
BL : Quelle est votre politique d’approvisionnement ?
J.-P. L. : Notre acheteuse centralise les achats. L’objectif est d’avoir une politique de prix qui soit la même dans tous les magasins.
Chaque magasin est autonome dans ses quantités d’approvisionnement, dans le choix de ses gammes et ce, selon la surface des magasins qui va de 250 à 600 m². Pour les produits libre service secs et cosmétiques, la plateforme d’éclatement centralise les commandes des magasins et livre ensuite chaque magasin. En revanche, pour gagner en fraîcheur, les fruits et légumes, l’ultra frais sont commandés et livrés directement en magasin.
BL : Quelles sont vos pistes de développement ?
J.-P. L. : Conquérir une clientèle de proximité pour chaque surface existante. Aller chercher une clientèle qui ne consomme pas obligatoirement bio mais qui vient chez nous parce que c’est bio mais aussi pour la fraîcheur des produits et plus particulièrement sur le rayon fruits et légumes auquel nous attachons une importance particulière pour qu’il soit très attractif.
Propos recueillis par Antoine Lemaire