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Les laits infantiles

 

Législation

Elle permet de répondre à deux exigences spécifiques : une sécurité et une qualité optimales ainsi que la satisfaction des besoins nutritionnels de cet âge. Les pouvoirs publics français ont reconnu les spécificités de l’alimentation infantile par des décrets publiés en 1976 et 1978 en donnant le cadre réglementaire. Trois ministères (Santé, Agriculture et Economie et Finances) préparent les textes. Au niveau international, les premières normes datent de 1981, sous l’égide de l’OMS et de la FAO. L’harmonisation européenne a suivi en 1989. En France, l’évaluation des risques sanitaires et nutritionnels est confiée à l’AFSSA.

Classification des laits

Les laits 1ers âge encore appelés « laits pour nourrissons » sont conçus pour les nouveau-nés de 0 à 4 mois. A la fin du 4ème mois, le bébé passe au lait 2ème âge ou « lait de suite ». Il est donné jusqu’à l’âge de 12-18 mois. Assez récent sur le marché, le « lait de croissance » est l’intermédiaire entre le 2ème âge et le lait de vache, lequel est souvent donné trop tôt, aux environs du 9ème mois.

Composition

Les laits industriels sont fabriqués à partir de lait de vache écrémé. Ils sont « maternisés », c’est-à-dire qu’ils répondent aux besoins nutritionnels du bébé en se rapprochant des caractéristiques du lait maternel : taux élevé de lactose, faible concentration protéique et basse teneur en minéraux adaptés aux possibilités rénales d’élimination du bébé, vitamines.
• Ainsi, pour les glucides, les laits sont enrichis en maltodextrines, glucides facilement digestibles.
• Le bébé n’a pas les mêmes besoins en protéines que ceux du veau : le lait maternisé comporte des caséines et des protéines solubles dans un rapport proche de celui du lait maternel. (3 fois moins de protides dans le lait maternel que dans le lait de vache).
• Pour le développement du cerveau et de la rétine du nouveau-né, les huiles végétales ajoutées vont apporter des acides gras essentiels que l’organisme ne sait pas fabriquer et qui ne sont pas présents dans le lait de vache, dans un rapport optimum entre oméga 6 et oméga 3.
Les laits maternisés sont enrichis en vitamines A, D, E, C etc. Les minéraux sont ajustés selon les besoins de l’enfant. Ainsi le lait de vache contient 3 fois plus de calcium et de sodium que le lait maternel. Il est également trop riche en phosphore, trop pauvre en fer.

Avantages des laits infantiles bio

• La réglementation sur l’alimentation infantile qui fixe les règles de composition. Pour la sécurité alimentaire du bébé, des analyses et des contrôles poussés sont effectués sur les laits.
• La réglementation de l’agriculture biologique selon un Cahier des Charges qui interdit l’utilisation des engrais chimiques et pesticides de synthèse sur les cultures. De plus, les vaches ne consomment que des végétaux biologiques (herbe et fourrages). Elles sont soignées en prévention en homéopathie. Ces pratiques contribuent à réduire l’exposition des nourrissons aux Polluants Organiques Persistants (pesticides, médicaments…).

Intolérance des bébés au lait de vache

• « Préparations à base de soja » pour les problèmes digestifs du bébé et dans le cadre des régimes végétariens et végétaliens. Elles sont enrichies en vitamines, au même titre que les préparations à base de lait de vache, en L-carnitine (un acide aminé en trop faible concentration dans le soja) et en lipides par l’ajout d’huiles végétales. Le soja ne contient pas d’OGM, conformément à la réglementation de l’Agriculture Biologique. Attention ! Les boissons au soja vendues dans les magasins bio ne conviennent pas au bébé : trop riches en protéines, trop pauvres en lipides, sans cholestérol, pauvres en glucides, en fer, en calcium et en calories. D’autre part, des allergies au soja sont possibles et il existe une allergie croisée fréquente entre l’allergie aux protéines de lait de vache et celle aux protéines de soja.
• Boissons végétales biologiques à préparer à partir de poudres instantanées d’amandes, de châtaignes, de noisettes (à partir de 12 mois). Pour le petit, elles se déclinent en trois préparations :
• une préparation d’amandes, déshuilées, diastasées, additionnée de 3 prébiotiques • une association de poudre de châtaignes à un lyophylsat de lait de jument biologique
• un mélange de poudre d’amandes blanches, de maltodextrine et de maltose enrichi avec du calcaire d’algues marines ou du corail fossilisé
• Les boissons biovégétales en allaitement exclusif ou à 50% sont à compléter quotidiennement par de la spiruline en poudre pour les apports en protéines, vitamines (B12) et minéraux. De même, pour assurer l’apport en oméga 3, en vitamines A et D, on ajoute une fois par jour dans le biberon 1 ml d’huile de foie de morue et 1ml d’huile d’onagre pour les omégas 6. Plus tard, vers 4/6 mois, on introduira les céréales germées.

Les avantages de ces préparations végétales pour bébé sont d’être sans lactose, sans gluten, d’origine végétale et biologique, d’une bonne valeur nutritionnelle en protéines, minéraux, vitamines et enzymes, sans cholestérol, sans sucre ni sel. Elles entrent dans le cadre d’une alimentation d’origine végétale et exigent d’être bien complémentées pour écarter les risques neurologiques et d’anémie du bébé. Selon le Vidal 2006, elles constituent une « alimentation spécifique en cas d’allergie aux protéines du lait de vache ». Elles sont aussi présentées comme des alternatives aux préparations pour nourrissons à base de soja, par crainte des effets des phyto-oestrogènes. Néanmoins amandes, châtaignes et lait de vache en contiennent également. D’autre part, certains experts soulignent qu’elles peuvent exposer les enfants à des risques d’allergies à vie du fait de leur appartenance au « groupe latex » pour la châtaigne ainsi qu’au « groupe noix » pour les amandes et les noisettes. Laits d’origine animale ou préparations végétales présentent des avantages et des inconvénients. Leur emploi exige un choix éclairé de la part des parents.

 

Autres informations

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