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Rayon entretien : la nécessité de faire connaître l’excellence écologique du réseau Bio

Samuel Gabory et Safia Aissat, respectivement président et animatrice de l’association Nature Clean Label. Photo : Antoine Lemaire.

Nature Clean Label, l’association professionnelle des produits d’entretien naturels, écologiques et/ou biologiques s’est réunie à Natexpo pour évoquer la situation du marché et avancer des pistes de développement.

 

Petit retour en arrière. En 2021, Nature Clean Label était officiellement lancée à Natexpo. Ses fondateurs : Nature & Stratégie, Laboratoire Science & Nature, Briochin, Laboratoire Gravier, Compagnie du Midi, Biovie et Naturopera, des acteurs majeurs du secteur de l’entretien naturel, écologique et/ou bio.

Objectif : s’unir au sein d’une association (ouverte aux autres acteurs certifiés du secteur – et à l’international) afin de se distinguer dans un marché où la recrudescence de labels et d’allégations perd (trompe ?) souvent le consommateur. 

 

Une reprise du marché de l’entretien pour 2024 ?

Deux ans plus tard, toujours à Natexpo, les membres de Nature Clean Label se sont retrouvés. En préambule de la réunion, Bernard Ollié (agence good) a présenté une analyse du panel BioAnalytics du marché en réseau Bio. Avec un constat : les fondamentaux ont été à la baisse au premier semestre 2023 – comme pour tous les marchés du réseau Bio. Le second semestre montre quant à lui une stabilisation et peut lancer entrevoir une reprise pour 2024.

 

Les détergents certifiés Ecocert moins vulnérables à l’inflation

Les indicateurs incitent à un certain optimisme pour le développement du rayon en magasin : la part de la détergence en réseau Bio reste faible (1 %) quand son homologue conventionnel est à 8 % des ventes de la GMS. Dernier point : les détergents certifiés Ecocert en magasins sont moins vulnérables à l’inflation que leurs homologues conventionnels avec moins d’énergie nécessaire en général pour les produire.

 

La recrudescence d’allégations : un match truqué d’avance ! 

« Le défi auquel doit faire face l’entretien en réseau Bio est celui du détournement de ses qualités intrinsèques par des copies simplistes proposées en GMS, moins chères. Dans ce contexte, l’excellence écologique imposée en réseau Bio se révèle un vrai challenge en communication : un match truqué où une équipe se dispense de contrôles et de contraintes », déplore Samuel Gabory, président de Nature Clean Label. 

Et de citer un « dernier avatar : la loi AGEC qui dilue le bio dans le conventionnel en interdisant toute mention à caractère environnementale même si celles-ci sont réellement différenciantes et prouvées par le fabricant » (exemple : totalement biodégradable).

 

La nécessité de (mieux) communiquer auprès des consommateurs

« Tous les marchés du réseau Bio sont soumis plus ou moins durement au même défi. Pour la détergence certifiée, des réponses existent, spécifiques, où les fabricants de Nature Clean Label sont légitimes », ajoute Samuel Gabory, qui avance quelques pistes : une efficacité au lavage démontrée (obligatoire dans la V6 du cahier des charges Ecocert qui oblige tous les produits certifiés à passer un test d’efficacité d’usage) ou bien la protection de la santé (perturbateurs endocriniens, allergies, nanoparticules ou micro-plastiques, etc.), comme Cosmebio, dans la cosmétique, a su le faire dans ses dernières campagnes de communication. « À nous tous de porter la qualité de nos produits auprès des consommateurs ! », conclut Samuel Gabory.

 

 

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