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10 ans de Cosmébio et de cosmétique bio en France

 

 

 

Quel regard rapide peut-on porter sur ces 10 dernières années ?

La reconnaissance de la cosmétique bio par les consommateurs a atteint un niveau dépassant nos espérances. Il y a 10 ans l’objectif n’était pas aussi important. Certes, beaucoup de facteurs ont joué, mais aujourd’hui la cosmétique bio est clairement reconnue, identi ée comme étant contrôlée et certi ée, identi cation qui se traduit par un label à la bonne notoriété. L’étude que nous avons fait réaliser  n 2011 par IPSOS montre en e et que Cosmébio arrive en tête, en terme de reconnaissance, auprès de 57% des consommatrices de cosmétique conventionnelle interrogées et de 93% des consommatrices de cosmétique bio. Et pour 88 % des utilisatrices de cosmétique bio, ce label signi e le « respect de l’environnement », pour 87 % le « respect de la santé » et pour 81 % la « garantie de la qualité des produits ».

Peut-on ainsi dire que la cosmétique bio a atteint un âge mature ?

Elle est devenue un vrai marché, pas un gros marché certes, mais un vrai marché qui a dépassé les acteurs historiques de la bio, prenant également une place dans d’autres réseaux de distribution. L’objectif n’est donc plus du tout aujourd’hui de faire connaître l’existence de ces produits mais de réassurer le consommateur sur la qualité et l’e cacité.

À propos des magasins bio et de leur rôle pionnier que vous reconnaissez, que leur proposez-vous pour les 10 années à venir pour pouvoir garder un rôle moteur ?

Toutes les marques certi ées, tous circuits confondus, partagent par dé nition les mêmes valeurs techniques. La di érenciation doit se faire sur les valeurs éthiques de nos adhérents, sur la biodiversité, le commerce équitable, les actions solidaires, qui formeront pour nous l’axe de communication des 10 prochaines années. Ces valeurs forment une vraie déontologie qui ne peut que mobiliser les consommateurs de bio, qui n’attendent pas seulement du « technique » mais aussi des engagements toujours plus vrais.

Quelles sont les conséquences pratiques de cet axe futur pour les magasins ?

Même si le label Cosmébio traduit donc des valeurs techniques et éthiques, le détaillant doit aussi se renseigner sur les valeurs d’engagement des entreprises et des marques qu’ils choisissent. Aujourd’hui ce n’est plus le problème de faire connaître la cosmétique bio mais de la faire « reconnaître ». À ces  ns, les fabricants doivent encore travailler leurs valeurs équitables et sociétales, qui sont réellement di érentes pour la bio authentique par rapport à la bio « marketée ». Car il faut être en adéquation réelle avec ce qu’imagine le consommateur de la cosmétique bio quand il achète des produits. Mais c’est vrai que cette communication doit passer au départ par les adhérents de Cosmébio.

Et pour le magasin bio lui-même ?

L’heure n’est pas à une attitude passive que l’on voit parfois.. La cosmétique bio nécessite aujourd’hui des connaissances multiples :

● Maîtriser les di érents cahiers des charges,au contenu plus di érenciant

que l’on ne pourrait le penser.

● Maîtriser l’argumentation technique nécessaire au conseil de la cosmétique.

● Comprendre la réglementation de ce secteur

● Être capable d’expliquer en quoi cette cosmétique est vraiment di érente de la cosmétique conventionnelle.

Et sur ce dernier point Cosmébio va vraiment travailler ces prochaines années avec les détaillants de nombreux points et arguments. Innovants et originaux. Le but de Cosmébio c’est d’apporter encore pour au moins 10 années les meilleurs produits Cosmétique Bio avec toujours ce savoir faire Français.

Il est certain que lorsqu’un consommateur franchit la porte d’un magasin bio, c’est qu’il adhère par définition à certaines valeurs, des valeurs qu’il n’a pas forcément conscience de ne pas retrouver dans des marques présentes dans d’autres circuits, même si elles sont certi ées car conformes aux critères techniques des cahiers des charges bio. Et lorsqu’on voit qu’une forte proportion d’acheteurs de produits alimentaires ou de bien-être en magasin bio n’y achète toujours pas ses cosmétiques, on ne peut que se dire qu’il y encore un important potentiel à exploiter, mais également un véritable enjeu.

Merci à Samuel Gabory pour son éclairage.

 

 

 

 

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