CohéFLor Bio, la coopération plutôt que la compétition entre régions
Dans un contexte de changement d’échelle des productions des fruits et légumes biologiques, cinq organisations économiques de producteurs bio ont fait le choix de construire ensemble un projet de filière cohérent et Équitable : CohéFlor Bio. Cet outil au service des groupements de producteurs Bio de fruits et légumes s’est constitué en décembre dernier avec l’appui des services de la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France).
L’association « Cohéflor Bio» a pour but de rassembler les organisations économiques de producteurs bio de fruits et légumes afin de travailler de manière collective, complémentaire et cohérente à leur développement.
C’est l’aboutissement d’un projet soutenu via le fond Avenir Bio géré par l’Agence Bio depuis 2008. Il permet de fédérer les acteurs de ces filières, dans le respect de leurs diversités et de leur lien au terroir, que sont les différents groupements de producteurs bio de fruits et légumes sur l’ensemble du territoire national.
Les 5 membres fondateurs de Cohéflor Bio sont :
● L’APFLBB (Association des producteurs de fruits et légumes bio de Bretagne) en Bretagne ;
● Bio Loire Océan (Association des producteurs de F&L bio) en Pays de La Loire ;
● Norabio dans le Nord ;
● Solébio dans le Sud Est ;
● Val Bio Centre en région Centre À eux cinq, ils regroupent quelques 280 producteurs valorisant environ 5 000 ha au travers de la production fruits et légumes biologiques, soit près de 20 % de la surface nationale.
Contact : Gérard BERNIER, Président de CohéFLor Bio Mail :
gerardbernier0842@orange.fr
95% de produits Bio et locaux !
C’est à l’occasion de Natexpo, que Bernard Lafon a lancé une « signature » dédiée aux « Circuits-Courts de Productions ». Ce schéma de développement en faveur des produits bio locaux s’appuie sur une démarche associative à vocation d’ONG. En cours de constitution, celle-ci est ouverte aussi bien aux consommateurs, qu’aux entreprises agroalimentaires, agriculteurs, institutions territoriales, partenaires et organismes de développement.
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Avec 95 % de produits bio et locaux, cette démarche d’identification est innovante. Elle a pour ambition de certifier l’origine locale des produits, afin d’apporter au consommateur une garantie en terme de qualité, de traçabilité et de citoyenneté, tout en constituant une réelle valeur ajoutée pour les agriculteurs. Depuis plusieurs mois, elle a été testée avec succès dans différentes boutiques bio et grands magasins parisiens.
Innovatrice et participative, cette démarche s’inscrit dans une logique d’équité, de solidarité, de coopération, de partage d’objectifs comme de valeurs. Elle concilie à la fois les contraintes de la production bio avec les préoccupations de développement local des territoires. De fait, elle se situe à l’intersection de procédures «verticales » de certification et des actions « horizontales » de développement.
Renseignements : www.re-local.org
Le Sojami intègre une éco-usine
L’« éco-usine agroalimentaire » réalisée pour Le Sojami inaugurée fin novembre dernier doit servir d’expérience pilote aux entreprises agroalimentaires souhaitant investir dans un immobilier écoresponsable, mais aussi d’exemple d’investissements dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Ce projet, d’un coût de 1,4 millions d’euros, fait partie d’un programme d’investissements «Développement Durable», initié par AGROPOLE en 2008. L’usine a été financée par la Région et le Département à hauteur respective de 273 000 et 165 000 euros, soit 30% du projet total; Agropole Entreprises assure 70% de la réalisation totale. Dès l’origine, cette usine a été conçue comme un investissement optimisé, compatible avec une gestion très stricte, et des coûts de maintenance limités.
Cette usine ne se contente pas, simplement, de cumuler toutes les techniques existantes du développement durable. Une sélection a été faite, prenant en compte les contraintes économiques et techniques propres au secteur agroalimentaire. Cette usine accueille la société Le Sojami, fabricant de produits à base de soja bio lactofermenté et engagée dans un programme «d’Ecologie Humaine». Il y a donc parfaite adéquation entre les objectifs de la conception de l’usine et la société qui l’occupe. L’investissement a permis de réhabiliter une friche industrielle, en appliquant les règles environnementales du bâtiment. Les résultats sont déjà là : 3 mois après l’installation de Sojami dans cette nouvelle usine, on constate que la consommation électrique a baissé (facture identique pour 2,5 fois plus de superficie
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Rapprochement des syndicats des Compléments Alimentaires
Dans sa Newsletter de décembre dernier, le Syndicat National des Compléments Alimentaires, le SYNADIET nous confirme son rapprochement avec le Syndicat de la Diététique et des Compléments Alimentaires, le SDCA.
Cette démarche volontariste des organisations, après un an et demi de concertation a été approuvée à l’unanimité par leurs membres respectifs. SYNADIET en 2012 devient donc une organisation professionnelle exceptionnellement représentative, forte de plus de 200 adhérents.
Elle poursuivra ses efforts, et l’ensemble de ses engagements, en terme de qualité, sécurité, loyauté envers le consommateur – en dépit d’un environnement juridique et règlementaire incertain en ce qui concerne la transposition en droit interne de la Directive de 2002 et la question des allégations de santé votée par le Standing Commitee le 5 décembre 2011.
C’est lors de l’Assemblée Générale du 24 janvier prochain que le conseil d’administration et les groupes de travail seront recomposés et que les objectifs seront définis.
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