La Vie Claire développe sa gamme apéritive origine France
11 juillet 2025
Philippe Poniewira, directeur général, et Noémia Rodrigues, assistante de direction, de Biomonde Solidarité nous livrent leurs premiers retours.
Philippe Poniewira : Oui, le grand changement est que nous avons réussi cette année à regrouper tout le monde dans le même emplacement. L’an passé, nous avions deux salles, ce qui était compliqué à gérer en termes de flux. La nouveauté est que nous avons invité des fournisseurs régionaux, puisque nous sommes en Nouvelle-Aquitaine. Cela s’inscrit dans la politique de régionalisation de l’offre de Biomonde.
P. P. : Le matin a été plutôt calme. Le salon a vraiment commencé à prendre vie vers midi. Je pense que pas mal de magasins ont retardé leur arrivée en raison de l’épisode de canicule, et certains, prévus hier, ne sont arrivés que ce matin. Donc, effectivement, c’était un matin mitigé, un démarrage moyen, il ne faut pas se le cacher. Cependant, par rapport aux 55 magasins présents, nous avons constaté environ 25 % de visites par stand. En discutant avec les exposants, ils ont vu en moyenne 12, 15, ou 18 magasins, ce qui correspond à la moyenne de ce que nous vivons habituellement sur les événements locaux et régionaux.
Noémia Rodrigues : Pour l’instant, je dois avouer, ils ne m’ont pas encore fait de retours directs à ce sujet. Il est prévu de faire un point et d’avoir leur ressenti. Toutefois, je les vois contents !
P. P. : Je suis un peu comme Noémia ! Les premiers retours que j’ai eu des adhérents jusqu’à présent sont le sentiment d’un salon visuellement grand, beaucoup plus grand que l’an passé.
« Les exposants ont vu en moyenne 12, 15, ou 18 magasins » Philippe Poniewira
P. P. : C’est une vraie question. C’est toujours l’enjeu dans ces moments de rencontre : amener un nombre de magasins qui permet aux fournisseurs de se sentir, « récompensés » de leur participation, de leur présence et de leur investissement. Pour aujourd’hui, je pointe juste la séquence, il faut peut-être qu’on réfléchisse à la faire différemment. En tout cas, par rapport à quelques « bruissements » de ce matin, je constate que selon les retours l’après-midi a été plus dynamique, et ça, c’est bien.
N. R. : Etant présente à l’accueil du salon, je voulais juste ajouter un aspect très plaisant que j’ai pu observer : c’est la capacité de l’événement à permettre aux personnes de se retrouver, notamment les partenaires, magasins et fournisseurs. Je pense que c’est aussi une grande partie de l’ADN de notre événement annuel.
Pour Jessica Bodin, cette troisième édition s’est très bien passée. C’est un « beau moment d’échange avec les fournisseurs ». Pour les magasins, cela permet de « découvrir des pépites, des nouvelles marques et des fournisseurs non encore référencés en magasin, ce qui en fait un moment important pour la coopérative ». De plus, de nombreux fournisseurs régionaux étaient présents : c’est important de « mettre à l’honneur nos petites pépites locales, comme La Brasserie Parallèle, la biscuiterie Hibu, la société spécialisée dans les fruits secs Casamance. La régionalisation est très importante chez Biomonde ». Quant aux coups de cœur, Jessica Bodin a été séduite par un « très bon Kombucha ananas-coco de chez Jubile » et la marque Comme Avant pour sa « jolie gamme » et « son succès au sein de Biomonde ». Enfin, concernant son magasin, il affiche une « progression constante de + 15 % depuis le début de l’année ». Les recettes de ce succès selon Jessica Bodin résident « dans le dynamisme, la présence, l’intégration de nouveautés et la recherche de fournisseurs locaux » sans oublier l’attention particulière à donner aux « rayons frais et fruits et légumes, qui sont essentiels ». La capacité à « se différencier », en proposant des « choses qu’on ne trouve pas ailleurs » et les « petites pépites Biomonde » sont aussi essentielles.
Franck Pelhatre explique sa présence au salon Biomonde d’une part par la tenue de l’assemblée générale le lendemain et son désir de rencontrer directement des fabricants, ce qui n’est pas toujours possible avec les grossistes. Au cours de son exploration du salon, Franck Pelhatre a découvert plusieurs produits intéressants, notamment des infusions fraîches, des laits végétaux, et la gamme Fish4Ever, qu’il apprécie pour leur démarche. L’événement lui a également permis de goûter des nouveautés originales et d’envisager des déclinaisons dans des gammes qu’il propose déjà dans son magasin.
« C’est un super salon dans un lieu magnifique qui est Darwin à Bordeaux. C’est un lieu écologique et cohérent avec ce que nous voulons vivre. Comme les années précédentes, il y a une belle énergie entre nos fournisseurs et les magasins. Les temps qualitatifs permettent à chacun d’échanger en étant présent et disponible, et de pouvoir aussi, à travers les produits, parler des filières. C’est l’occasion de discuter de manière informelle dans un contexte différent du magasin, et cela ne peut que renforcer les relations. »
Anthony Bretin exprime un ressenti positif du salon qu’il trouve « très intéressant » avec plus d’exposants et une meilleure organisation. Il a eu un « coup de cœur » pour les produits lessiviels « Mutyne », qu’il juge « innovants » et qu’il envisage de distribuer. Concernant son magasin, crée en 2007, l’ouverture d’un espace restauration en 2022 est un moteur essentiel, car « la restauration nous fait venir des nouveaux clients ». Malgré un début d’année « un peu en dents de scie », comme en 2024, il prévoie un exercice positif. Anthony Bretin souligne que leur « sens de l’accueil » est un « point fort » qui attire et fidélise la clientèle.
Propos recueillis par Antoine Lemaire
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