« Il faut rester optimiste », Marion Gohier (Les Comptoirs de la Bio)

L’enseigne des Comptoirs de la Bio était exposant au salon ProBio Ouest. Marion et Samuel Gohier, adhérents au groupement via leurs magasins de Vannes et de Quiberon, font un point sur leur activité et les raisons de leur présence au salon.

Bio Linéaires : Marion Gohier, avant de nous faire un retour sur ProBio Ouest, pourriez-vous vous présenter ?

Marion Gohier : Nous sommes tous les deux, mon mari, Samuel Gohier et moi, à gérer les magasins de Vannes et de Quiberon sous l’enseigne Les Comptoirs de la Bio.

BL : Pourquoi vous avez choisi Les Comptoirs de la Bio parmi toutes les enseignes ? 

M. G. : Pour l’indépendance avant tout. Et parce qu’il n’y avait pas de droit d’entrée dans cette enseigne ce qui était alléchant à notre âge puisqu’on avait 30 ans à l’époque.

BL : Qu’est-ce que vous avez trouvé d’intéressant en parcourant le salon et qu’est-ce qui vous a motivée à venir ?

M. G. : C’est un très beau salon qui nous a permis de croiser beaucoup d’intervenants et de fournisseurs qu’on avait, pour certains, déjà en magasin. On a pu échanger sur les gammes déjà en place et celles à venir. Étant à une heure du salon, on a aussi rencontré des producteurs locaux pour élargir notre offre locale.  

« Quiberon est en positif depuis janvier, on sent que l’économie repart »

BL : Un petit mot sur l’activité de vos magasins. Le secteur est plus compliqué, on sent quelques reprises… Comment ça se passe pour vous ? 

M. G. : Bien, heureusement pour nous. Quiberon est en positif depuis janvier dernier, on sent que l’économie repart. À Vannes, on est toujours stable, mais au fil des années on grappille peu à peu des parts de marché à droite à gauche, mais on est bien.

BL : En termes de perspectives d’avenir, qu’en est-il pour vous ? 

M. G. : Bonnes je l’espère, il faut rester optimiste ! En matière de perspective d’évolution, pourquoi ne pas agrandir encore le réseau, que ce soit pour nous en propre ou alors faire des ralliements d’autres magasins. Il faut voir grand. On est un groupement d’indépendants donc on cherche des indépendants.

Propos recueillis par Antoine Lemaire