Tous les opérateurs impliqués dans la noix biologique sont unanimes : les volumes devraient augmenter d’environ 50 % à l’horizon 2013-2015. Quasiment inexistantes il y a une quinzaine d’années en bio et souvent importées des pays de l’Est, les noix bio sont dorénavant de plus en plus cultivées en France. Les derniers chiffres de 2010 sont impressionnants et montrent que les noyers représentent 60% des surfaces en conversion (dont 47% en première année) dans l’arboriculture. En 2010, leurs surfaces ont encore augmenté pour représenter 17% des espèces fruitières cultivées (contre 12% en 2009). Un record !
Les raisons sont multiples :
Premièrement elles sont liées à l’engagement de certaines structures commerciales qui ont cru en ce produit. En effet, elles ont accompagné les producteurs qui désiraient produire bio en leur offrant un appui technique et surtout des perspectives commerciales.
Deuxièmement elles sont d’ordre technique et économique. Beaucoup de recherches, d’améliorations et d’innovations sur le plan agricole ont permis d’optimiser cette culture en bio. Le fait que la noix soit un produit rustique avec des variétés à rendement moyen qui se produit dans des régions typiques et généralement dans des petites exploitations en polyculture, explique aussi largement l’essor qu’elle connait en bio. Les différences de rendements avec le conventionnel sont désormais moins flagrantes qu’il y a 15 ans. De plus, sur le plan économique, la rentabilité est généralement au rendez-vous grâce aux aides à la conversion et aux différents soutiens financiers des régions et des organisations commerciales. Enfin, les bénéfices environnementaux sont aussi à mettre en avant d’autant que les principales régions productrices vivent aussi beaucoup du tourisme vert !
Les raisons sont multiples :
Premièrement elles sont liées à l’engagement de certaines structures commerciales qui ont cru en ce produit. En effet, elles ont accompagné les producteurs qui désiraient produire bio en leur offrant un appui technique et surtout des perspectives commerciales.
Deuxièmement elles sont d’ordre technique et économique. Beaucoup de recherches, d’améliorations et d’innovations sur le plan agricole ont permis d’optimiser cette culture en bio. Le fait que la noix soit un produit rustique avec des variétés à rendement moyen qui se produit dans des régions typiques et généralement dans des petites exploitations en polyculture, explique aussi largement l’essor qu’elle connait en bio. Les différences de rendements avec le conventionnel sont désormais moins flagrantes qu’il y a 15 ans. De plus, sur le plan économique, la rentabilité est généralement au rendez-vous grâce aux aides à la conversion et aux différents soutiens financiers des régions et des organisations commerciales. Enfin, les bénéfices environnementaux sont aussi à mettre en avant d’autant que les principales régions productrices vivent aussi beaucoup du tourisme vert !
Le dilemme des importations des pays de l’Est.
Ce sujet nous a toujours posé un problème moral, pourquoi ? L’autre pays de la noix s’appelle la Moldavie. Ce pays est le plus pauvre d’Europe avec un PIB en 2008 inférieur à celui du Bengladesh. Alors que les particularités biologiques des noyers ne peuvent couvrir que 4 à 7% des surfaces cultivables sur notre planète, 80% du territoire Moldave est favorable au noyer. On peut alors se demander pourquoi les Français, experts de cette production, sont présents dans ce pays. Ce pays est tellement pauvre qu’il est nécessaire d’investir (équipement, préparation, conditionnement, stokage…) avant d’acheter. Conclusion, nous devons être « locavores » mais refuser l’importation de ses noix, est une responsabilité éthique pour la survie des Moldaves.
Ce sujet nous a toujours posé un problème moral, pourquoi ? L’autre pays de la noix s’appelle la Moldavie. Ce pays est le plus pauvre d’Europe avec un PIB en 2008 inférieur à celui du Bengladesh. Alors que les particularités biologiques des noyers ne peuvent couvrir que 4 à 7% des surfaces cultivables sur notre planète, 80% du territoire Moldave est favorable au noyer. On peut alors se demander pourquoi les Français, experts de cette production, sont présents dans ce pays. Ce pays est tellement pauvre qu’il est nécessaire d’investir (équipement, préparation, conditionnement, stokage…) avant d’acheter. Conclusion, nous devons être « locavores » mais refuser l’importation de ses noix, est une responsabilité éthique pour la survie des Moldaves.