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Paris : Boom des cafés-restaurants et des magasins bio

La capitale compte 62 507 commerces en 2017. Un chiffre qui masque de fortes disparités entre les secteurs d’activité et les arrondissements.

Avec une moyenne de 28 commerces pour 1 000 habitants, contre 16 pour la métropole du Grand Paris ou 17 à Lyon ou Marseille, Paris se distingue par la densité de l’offre commerciale mais aussi par la diversité de ses magasins. Tel est le principal enseignement de l’étude « Evolution des commerces à Paris, 2014-2017 » publiée ce mardi.
Réalisée par l’APUR (Atelier parisien d’urbanisme) à la demande de la Ville et de la Chambre de commerce et d’industrie, cette enquête recense 62 507 commerces en 2017 à Paris, soit 25 établissements de plus qu’en 2014. Cette quasi-stabilité masque de fortes disparités entre les arrondissements centraux (le record est détenu par le Ieravec 139 commerces pour 1 000 habitants) et les autres (lanterne rouge, le XIXe compte 12 commerces pour 1 000 habitants).
Au palmarès des activités en progression, 652 cafés et restaurants ont été créés entre 2014 et 2017, ce qui porte leur nombre à 14 530. « Cette hausse est due au développement de la restauration rapide de gamme supérieure avec des enseignes vous proposant de composer vos bagels… », observent les auteurs de l’étude. En plein boom aussi, l’alimentaire spécialisé qui a vu l’ouverture de 300 établissements depuis 2014. Ce créneau porteur qui regroupe cavistes, torréfacteurs, pâtissiers…, est dopé par l’essor des produits biologiques : en trois ans, 89 magasins d’alimentation bio ont vu le jour à Paris.
Le secteur des soins du corps (instituts de beauté…) apparaît aussi très dynamique : 171 établissements ont été ouverts depuis 2014. Avec 53 nouveaux points de vente en trois ans, les supermarchés et supérettes poursuivent leur offensive. A signaler aussi, le développement des magasins de cycles (vente, réparation…) : 46 boutiques ont fait leur apparition depuis 2014.
Quant aux activités en perte de vitesse, il s’agit du commerce de gros (429 établissements ont disparu en 3 ans), du prêt-à-porter (- 334 boutiques) et des librairies-marchands de journaux (-152 points de vente).
« Le commerce est révélateur des tendances de la société », estiment à l’unisson Olivia Polski (PS), adjointe chargée du commerce et Dominique Restino, président de la Chambre de commerce et d’industrie.

Dominique Ouillet, boucher rue des Archives (IVe) : « Quand vous mangez un steak de chez moi, vous vous en souvenez ! »

« Mes clients sont exigeants et en plus ils sont radins ! » s’exclame Dominique Ouillet, boucher au 37, rue des Archives (IVe), qui se présente comme « l’un des 3 ou 4 derniers bouchers en exercice dans le IVe ». La boucherie est-elle une activité en voie de disparition dans le Marais ? La question vaut d’être posée alors que l’étude de l’APUR signale que le nombre de boucheries à Paris a légèrement diminué depuis 2014 (12 établissements ont fermé).

Bœuf, veau, agneau de lait, porc : « toute ma viande qui vient de Corrèze, est certifiée label rouge. D’ailleurs, les certificats sont affichés dans le magasin », assure M. Ouillet qui veille à répondre aux exigences de qualité d’une « clientèle adorable à fort pouvoir d’achat ». Et de conclure : « Quand vous mangez un steak de chez moi, vous vous en souvenez ! »

Rue Rambuteau (IVe), le marchand de primeurs en libre-service à l’enseigne de Halles 3 000, se positionne aussi sur le créneau de la qualité. « Les oranges Succulente par exemple, ne sont pas traitées, c’est ce que demandent les habitants », confie Hedi, vendeur.

Sources : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-boom-des-cafes-restaurants-et-des-magasins-bio-27-03-2018-7631841.php

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