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Prix de l’électricité : l’appel du Grand Panier Bio relayé à Matignon

Dessin : Christian Gasset.

L’appel de Bertrand Pérot a été relayé auprès de la Première Ministre, Élisabeth Borne, par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. Le PDG de Le Grand Panier Bio (20 magasins) alerte depuis plusieurs semaines sur l’impact des hausses de coûts de l’énergie pour les magasins bio dépassant les 36 kVA : c’est-à-dire 50 à 70 % du parc.

 

Bouclier tarifaire : des « critères d’éligibilité trop restreints » 

Pour faire entendre sa voix, il a rencontré Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce dernier a adressé un courrier à la Première Ministre, Élisabeth Borne, afin d’attirer sa « bienveillante attention sur les difficultés de nos entreprises face à l’augmentation significative des coûts de l’énergie et particulièrement de l’électricité » en prenant « comme illustration » le cas des magasins Le Grand Panier Bio qui ne peuvent bénéficier du bouclier tarifaire à cause de « critères d’éligibilité trop restreints ».

À lire aussi -> Bertrand Perot (Le Grand Panier Bio) tire la sonnette d’alarme sur les prix de l’énergie

Des rdv à suivre

Bertrand Pérot doit également rencontrer cette semaine des représentants de la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) et de la DRAAF (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt).

Bio Linéaires y reviendra prochainement.

Estimant que le nombre fait la force, Bertrand Pérot se tient à la disposition d’autres magasins bio pour toute information : ils peuvent le joindre au 06 81 86 91 11 ou par mail à bertrand.perot@grandpanierbio.fr.

Le Conseil d’Etat rejette la demande des boulangers d’étendre le bouclier tarifaire

Saisi dans le cadre d’un référé liberté par l’Union des artisans-boulangers indépendants (UDABI) et 7 boulangers, le Conseil d’Etat a rejeté la demande d’extension du bouclier tarifaire contre les hausses du prix de l’électricité. « Le Conseil d’État considère que l’extrême urgence exigée par cette procédure n’était pas établie faute pour les demandeurs d’être en faillite ou d’avoir commencé à licencier du personnel », déplore l’UDABI dans un communiqué.

Attendre l’urgence … pour parer à l’urgence

Dans sa décision (> https://vu.fr/qQrh), le Conseil considère que « les entreprises requérantes […] n’établissent pas que faute de remplir les conditions posées par l’article 1er du décret du 31 décembre 2022 pour bénéficier du « bouclier tarifaire », elles se trouveraient exposées à bref délai à une cessation de paiement, ne permettent de regarder comme remplie la condition d’extrême urgence justifiant l’intervention rapide du juge des référés saisi sur le fondement de dispositions de l’article L. 521-2 du code de justice administrative ». 

D’autres actions à l’étude

« C’est absurde, c’est comme si vous vous présentiez aux urgences en raison d’une crise cardiaque et que l’on vous dise, revenez quand votre cœur sera arrêté », s’insurge Jérémy Ferrer, président de l’UDABI. « Nous étudions d’autres solutions avant que la menace largement documentée ne devienne un fait abondamment regretté », annonce de son côté l’avocat des requérants, Me Christophe Lèguevaques.

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