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Rayon tisanes bio : un rayon porteur …

Avantages du rayon tisanes bio

● Les tisanes sont généralement abordables. (intérêts petits budgets)

● Ce sont des produits qui répondent rapidement aux attentes des consommateurs et qui demandent « moins » de conseils : les packagings des fabricants sont généralement précis et explicites.

● Le vrac semble être de retour dans les grandes agglomérations, néanmoins de bonnes connaissances sont nécessaires pour la préparation des mélanges. L’aspect réglementation (législation, contrôles…) n’est surtout pas à négliger. Les mélanges proposés par les laboratoires sont de plus en plus nombreux et adaptés.

● Les tisanes sont 100 % bio.

 

Le + bio

L’irradiation est interdite en bio. L’irradiation des aliments (ou ionisation) est une méthode de conservation et de décontamination des aliments qui consiste à soumettre ceux-ci à un rayonnement ionisant.

Actuellement, elle est autorisée pour une seule catégorie d’aliments en Europe (herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux). Mais 5 pays de l’Union autorisent l’ionisation d’autres aliments.

Cela implique que les plantes utilisées pour l’élaboration des tisanes bio ne subiront jamais cette technique de conservation. (sources MDRGF)

 

Emplacement, référencement du rayon

● Placer si possible votre rayon tisanes à proximité des compléments alimentaires. il peut être le lien entre l’alimentaire et les «produits de santé».

● Si vous avez un espace vrac, disposer le rayon sachets au plus près pour améliorer l’effet de masse.

● Positionner les plantes « simples » par ordre alphabétique. Pour les mélanges, classer les, à hauteur des yeux, selon vos meilleures ventes (minceur, sommeil, digestion, circulation…)

● Faites évoluer votre rayon en fonction des saisons. L’automne, avec l’effet «fini les beaux jours» et «entrée de l’hiver» est la période la plus propice (25% des ventes selon les fabricants).

● Offrez le maximum de choix aux clients (plus il y en a, meilleur sera le chiffre d’affaires)

Évitez d’éliminer systématiquement les produits à faible rotation. Le magasin bio doit se comporter comme un spécialiste. Si des références sont manquantes, les clients risquent d’aller voir ailleurs. Rappelons que ce rayon est sujet à d’importantes variations de chiffre d’affaires.

Animation du rayon

Selon l’époque, pensez à faire des dégustations. Préparez différents types de tisanes dans des récipients thermiques et placez des gobelets en « libre dégustation ».

 

Comment choisir une bonne une tisane bio !

On peut reconnaître une tisane de qualité ou pas en fonction des résidus de poussières qui restent au fond de la tasse. Après infusion du sachet : s’il n’y en a pas, c’est un tamisage niveau 1, donc de qualité. S’il en reste beaucoup, il est de niveau 3. L’autre moyen de l’identifier, c’est d’observer dans les boîtes la présence de poussière. Si c’est le cas, on peut supposer que les tisanes sont faites dans un atelier qui travaille avec des matières très fines (poussières de plantes) et que l’on retrouvent sur les sachets au moment du conditionnement.

 

Mode d’emploi des tisanes

● Préparer les tisanes avec de l’eau la moins minéralisée possible

● Sucrer les tisanes avec du miel ; il renforce la saveur

● Préparer les tisanes au jour le jour

● Prendre des tisanes en mélange, pour renforcer les principes actifs des plantes.

● Tiède ou froide, la tisane accompagne agréablement un repas. En période estivale les infusions froides sont les bienvenues.

Posologie : 1 à 3 cuillères à soupe par litre – de 3 tasses à 3 bols par jour.

 

Les bons termes à utiliser

L’infusion : consiste à mettre les plantes dans l’eau froide, porter à ébullition, stopper la source de chaleur, puis laisser infuser quelques minutes (feuilles).

La décoction : la préparation est la même jusqu’à l’ébullition, puis laisser bouillir encore de 5 à 10 minutes selon les plantes (épines, bois, écorces…)

La macération : on laisse en contact la plante plusieurs heures, plusieurs jours avec le liquide extracteur : eau, alcool, vin, huile…

 

A savoir

Chaque sachet-dose de tisane renferme près de 2 g de plantes qui, dans l’eau chaude, libèrent leurs principes actifs. La gélule s’avale et est donc, dans votre estomac, en contact avec l’acide gastrique. La tisane, au contact de la bouche et des papilles, diffuse ses bienfaits à l’ensemble de votre organisme. Pour comprendre l’intérêt de l’usage, il faut utiliser l’ensemble de la plante (appelé TOTUM), et concevoir qu’une plante est un organisme vivant composé d’éléments actifs qui s’associent et se combinent. Extraire des éléments actifs d’une plante ne veut pas dire en extraire l’efficacité, la plante est un ensemble indissociable que vous retrouverez dans les infusions.

Attention aux plantes polluées

La France est un gros consommateur de tisanes et importe une grande partie du volume consommé. Les pays producteurs (en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud, en Afrique) sont souvent très loin de respecter les règles d’hygiène et les normes environnementales en vigueur dans la Communauté Européenne. Pour qu’une plante médicinale soit avec tout son potentiel thérapeutique bien présent, il n’est pas question d’augmenter le rendement par des engrais chimiques. Par ailleurs, il faut s’assurer que la plante n’a pas été contaminée par des pesticides. Le producteur de plantes à tisanes est généralement un bon observateur du temps (les phases lunaires) et de l’équilibre physico-chimique de ses terres.

Pour la croissance harmonieuse de ses cultures, et pour prévenir les maladies cryptogamiques, il emploie des «tisanes de plantes» pour protéger ses “plantes à tisanes” : des purins d’orties, des décoctions de prêle, de tanaisie, d’absinthe ou de fougère, etc.

 

 

Digestion, transit : les leaders du rayon

Suite à notre enquête faite auprès des principaux fournisseurs de tisanes bio présents en magasin bio, on constate que près d’un tiers des tisanes commercialisées ont un rapport direct avec la digestion et/ou le transit.

 

Automédication, danger ?

Le regain d’intérêt pour les plantes médicinales peut présenter un revers de médaille. Attiré par le côté naturel des plantes, le consommateur a tendance à croire que les tisanes n’ont pas d’effets secondaires. Pourtant ! S’il y a un effet thérapeutique, il peut y avoir, lors d’un dosage inadéquat, un effet indésirable !

S’il n’a pas la compétence pour établir un bilan de santé ou analyser correctement ses troubles et ses maux, le consommateur doit en référer à un conseiller de santé compétent. C’est là que les conseillers des boutiques bio doivent possèder toute la formation pour définir la plante à choisir, le dosage à utiliser, la durée du traitement et identifier les interactions potentielles avec des aliments ou médicaments que consomme le client. L’automédication n’est pas plus recommandable dans le domaine des tisanes que dans le domaine des médicaments allopathiques. Moins dangereuse sans doute, mais tout aussi déconseillée.

Les tisanes ne sont ni condamnées, ni condamnables !

Il convient seulement de s’assurer que les consommateurs ne les utilisent pas en même temps que des médicaments ayant une action antagoniste (contraire) ou identique (surdosage possible alors de certains principes actifs).

 

Priorité au « made in France »

Des tisanes arborent depuis peu, le label « Origine France Garantie ». Ce Logo a pour objectif, d’une part, de donner aux consommateurs une information claire sur l’origine d’un produit et, d’autre part, de permettre aux entreprises qui font cette démarche de certification, de valoriser leur production. Concrètement, pour obtenir ce label, le produit fabriqué doit respecter les deux critères suivants :

● le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France.

● 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France.

Les critères du label Origine France Garantie sont indépendants de la notion de l’origine des marchandises utilisée par les services douaniers pour calculer les droits de douane. L’entreprise candidate au label doit respecter un cahier des charges, présenté sur le site de l’Association Pro France, chargée de promouvoir la marque France. Le Bureau Veritas Certification a été désigné par l’association Pro France pour assurer la gestion technique et opérationnelle.

 

Lavandin et Lavande : 60% des surfaces bio

Une centaine de plantes est cultivée en bio en France. Toutefois, le lavandin et la lavande représentaient 60% des surfaces cultivées en 2011. En troisième position se trouvait la sauge sclarée et la sauge officinale avec 409 ha (+33% par rapport à 2010) suivie par le thym (107 ha).

 

 

Autres informations

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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