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Fabrication des tisanes bio : respecter la qualité…

Précautions pour un bon séchage

Le séchage doit intervenir au plus vite après la récolte, généralement 2 heures après la cueillette (transport compris) pour des plantes moins fragiles comme le thym et le romarin. En revanche, pour les plantes sensibles comme le basilic et la mélisse qui noircissent très rapidement, elles sont séchées au plus près du lieu de récolte, souvent directement chez le producteur. Sa durée varie en fonction du taux d’humidité, de la présentation ou granulométrie du produit, de l’humidité relative et de la température de l’air, du volume d’air passant par les plantes (ventilation).

5 jours maximum à température ambiante plus une demi journée d’air pulsé sont suffisants pour obtenir un produit de qualité. La température dans le séchoir doit se situer entre 30 et 40°C pour ne pas altérer les plantes (noircissements, pertes d’arômes).

Les plantes sont considérés sèches lorsque les feuilles se séparent de la tige par un léger et simple frottement entre les doigts.

 

Choisir le bon conditionnement

Il existe couramment trois types de sachets pour les infusettes :

● les sachets nus mis en boite directement

● les sachets emballés dans une bande enveloppe en papier

● les sachets mis sous enveloppe cellophane biodégradable opaque ou transparente.

Les sachets utilisés respectent les normes alimentaires en vigueur. Ils sont généralement stérilisés et blanchis à l’aide d’hydrogène et non au chlore comme d’autres pays. Il n’y a pas d’obligation règlementaire pour les opérateurs en bio, mais quatre critères sont souvent pris en compte : la sécurité, l’hygiène, la conservation et l’aspect écologique. Dans le cas des sachets nus, la non protection entraine à la fois un risque sanitaire, une conservation amoindrie et une libération des propriétés des plantes (huiles essentielles…)..

Pour les deux autres, la conservation à l’abri de la lumière semble bien maîtrisée. Demeure pour l’emballage papier, le souci du maintien des huiles essentielles et enfin, le choix écologique entre l’utilisation du papier ou du cellophane. Quoi qu’il en soit, certains opérateurs assurent un conditionnement dit de «haut de gamme» qui respecte au maximum la plante : sachet non blanchi, fil en coton, étiquette papier sans agrafe.

Autre alternative, le sachet double poches qui permet d’optimiser la diffusion des plantes et qui est sans agrafe. L’objectif est toujours de garantir une parfaite conservation des principes actifs et des arômes naturels des plantes.

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