Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Actualités professionnelles

Canada : équivalence bio avec l’UE pour les importations bio

La Commission européenne a publié, le 21 juin 2011, le règlement N° 590/2011 modifiant le règlement (CE) N° 1235/2008 portant modalités d’application du règlement (CE) N° 834/2007 du Conseil en ce qui concerne le régime d’importation de produits biologiques en provenance des pays tiers. Désormais, le Canada est inclu à la liste des pays tiers reconnus (annexe III du 1235/2008). Après de longues discussions, le Canada et l’Union Européenne ont estimé que leurs règles de production et de contrôle respectives sont équivalentes.

Date limite au 31 octobre 2014

Ce même règlement N° 590/2011 apporte aussi une modification concernant la date limite de dépôt des dossiers de candidature pour l’inscription à la liste des organismes et autorités de contrôle reconnus aux fins de la conformité. Les organismes certificateurs auront jusqu’au au 31 octobre 2014 pour déposer leurs candidatures. En effet, selon l’UE, « compte tenu de l’absence d’expérience en ce qui concerne l’application directe des règles de l’Union relatives à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques en dehors du territoire de l’Union, il importe d’accorder un délai plus long aux organismes et autorités de contrôle qui souhaitent demander leur inscription sur la liste prévue aux fins de la conformité. »

Inscription de nouveaux organismes de contrôle

Enfin, une troisième modification apportée par ce règlement concerne l’inscription de nouveaux organismes de contrôle et de certification pour le Costa Rica, l’Inde, Israël, la Tunisie et le Japon. En même temps, l’inscription du Costa Rica et de la Nouvelle- Zélande sur la liste des pays Tiers reconnus a été prolongée. Pour tous renseignements : http://eur-lex.europa.eu

Résidus chimiques dans notre alimentation : encore des inquiétudes…

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié les résultats de sa deuxième étude sur l’alimentation. L’objectif était de réaliser une large photographie des apports nutritionnels et expositions alimentaires aux substances chimiques de la population, en vue d’évaluer le risque à long terme de ces expositions. Selon le communiqué de cette instance, d’une façon générale, le rapport (nommé EAT 2) confirme le bon niveau de maîtrise des risques sanitaires associés à la présence potentielle de contaminants chimiques dans les aliments en France, sur la base des seuils réglementaires et valeurs toxicologiques de référence disponibles. Toutefois, pour certains groupes de populations, des risques de dépassement des seuils toxicologiques pour certaines substances telles que le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique ou encore l’acrylamide, nécessite des efforts de réduction des expositions. Enfin, l’étude met en évidence la nécessité de développer les connaissances scientifiques aussi bien d’ordre toxicologique qu’analytique pour un ensemble de substances non réglementées à ce jour, mais présentes dans l’alimentation, et pour lesquelles il n’est pas possible de conclure à ce jour en matière d’évaluation des risques.
Pour en savoir plus : www.anses.fr

Vers un meilleur encadrement de l’offre biologique dans la restauration commerciale

Lors de sa séance du 9 juin 2011, le Comité national de l’agriculture biologique de l’INAO a validé le projet de cahier des charges bio pour la restauration à caractère commercial (hors restauration collective). Ce projet prévoit 3 niveaux d’engagement des restaurateurs en terme d’offre biologique et définit les lignes directrices en matière de communication. Le premier niveau consiste à introduire un ou plusieurs ingrédients bio parmi les différents produits proposés. Les restaurateurs devront veiller à ne pas présenter un aliment issu à la fois d’une production conventionnelle et d’une production biologique si aucune distinction ne peut être établie entre les deux produits. Le second niveau consiste à présenter un plat ou un menu composé dans sa totalité de produits issus de l’agriculture biologique. Le troisième niveau concerne des restaurants 100 % bio. Dans ce cas tous les produits présentés à la carte sont issus de l’agriculture biologique, y compris les vins qui doivent être produits à partir de raisins issus de l’agriculture biologique. Dans les 3 niveaux, les eaux-de-vie et spiritueux peuvent être issus d’une production conventionnelle. Un dispositif de contrôle est également défini. Les contrôles seront effectués par des organismes certificateurs selon des fréquences adaptées à chaque niveau d’engagement et à la structure des restaurants (indépendants, chaînes…). En matière d’étiquetage, chaque restaurant devra afficher pour chaque ingrédient et/ou chaque plat quels sont les produits issus de l’agriculture biologique, afin d’en faciliter la lisibilité pour le consommateur. Le cahier des charges entrera en vigueur après publication de son décret d’homologation au Journal Officiel de la République Française et comprendra une période d’appropriation par les opérateurs concernés. Cette démarche offrira une garantie aux consommateurs et contribuera à créer des débouchés pour la production biologique française.

Les Français et l’alimentation bio : perte de confiance, mais une hausse de la consommation !

En dépit de l’impact de la récente affaire de contamination de légumes en Europe sur l’opinion, influant logiquement sur le niveau de confiance accordé aux aliments bio (50% aujourd’hui contre 70% en 2008), l’étude menée par l’Ifop pour WWF et Vrai confirme le développement de la consommation de ces produits, engagée depuis le début des années 2000. 47% des Français déclarent ainsi acheter souvent ou de temps en temps des aliments « bio », soit 6 points de plus qu’en 2008. A l’instar des mesures précédentes, les Français regrettent néanmoins le niveau des prix (93% les jugent trop chers) et l’opacité entourant les produits, mais reconnaissent cependant accéder plus facilement aux aliments bio qu’auparavant. Ils sont par ailleurs 27% aujourd’hui à estimer que les produits bio sont suffisamment présents dans les cantines et les restaurants d’entreprise. Signe que les habitudes de consommation évoluent, près d’un Français sur deux évoque spontanément un effet de mode lorsqu’il évoque le bio (44%), mais plus de la moitié des interviewés reconnaît par ailleurs l’impact positif du bio sur la santé et l’environnement.
Pour en savoir plus : www.ifop.com

Nouveautés pour la 19e édition de Millésime bio

Plusieurs nouveautés pour le Mondial du vin bio seront introduites du 23 au 25 janvier 2012. Alors que les inscriptions sont actuellement en cours, l’organisation nous informe que désormais l’ouverture du salon sera faite aux producteurs produisant des vins certifiés USDA-NOP, COS Canada ou Bourgeon Suisse et non plus uniquement à ceux ayant la certification UE. D’autre part, afin de travailler dans de meilleures conditions deux domaines au maximum par table seront autorisés. Enfin, l’OEnothèque du salon, cet espace de dégustation en libre-service si prisé des visiteurs, sera réorganisé pour permettre une présentation des vins par couleur, pays et région viticole. Rappelons que Millésime Bio s’est fait, depuis 18 ans, une place à part dans le monde des salons de vins. Les chiffres 2011 parlent d’eux-mêmes : visitorat +18%, avec une augmentation notable des cavistes et des restaurateurs (3 200 visiteurs professionnels venus de 39 pays), exposants +15% (15 pays représentés). En venant à Millésime Bio, vignerons bio comme acheteurs cherchant à étoffer leur gamme de vins bio profitent d’un outil efficace et d’un bon rapport qualité-prix, dont la formule originale séduit toujours davantage. En 2012, l’AIVB-LR qui organise le salon depuis ses débuts, favorisera encore plus l’internationalisation. Mais, comme par le passé, les conditions d’exposition resteront les mêmes pour tous, la convivialité sera au rendez-vous et seul le vin fera la différence.

Les visiteurs professionnels attentifs aux explications dans l’exploitation maraichère de M. Éric Miquel.

Succès des deuxièmes rencontres Méditerrabio

Pour la deuxième année consécutive, les distributeurs spécialisés ont répondu à l’invitation de Méditerrabio et de Pronatura à participer à une journée d’échanges et d’informations le 22 juin. Une vingtaine de personnes, représentant pour la majorité des magasins indépendants, 25 producteurs, 10 représentants de ProNatura, et M. Sjoerd Wartena, président de la fondation Terre de Liens se sont retrouvés, avec au programme : visites de productions et moments de discussion. Après une présentation de Méditerrabio, et des outils de communication, fruit des groupes de travail créés suite aux rencontres de l’année dernière – le groupe s’est rendu sur l’exploitation maraichère de M. Eric Miquel. Visite commentée des cultures, dégustation de tomates anciennes, débats sur la diversité et repas champêtre sous un magnifique chêne centenaire, ont constitué les moments forts de la matinée. L’après-midi, s’est poursuivie avec une présentation de la fondation Terre de Liens, pour se terminer par la visite des vergers de Yves Boudoire.

Le rôle clef de la distribution spécialisée dans une logique de filière…

Tel était le thème de la table ronde organisée en juin dernier lors de l’Assemblée Générale de Bio Partenaire. Rassemblant des distributeurs nationaux comme La Vie Claire, Biomonde et Biocoop, cette table ronde, animée par Antoine Lemaire de Bio Linéaires, avait pour objectif d’apprécier comment les acteurs de la distribution spécialisés bio s’impliquent dans la mise en avant des produits issus de filières équitables et quels seraient les moyens à mettre en place pour les développer dans un contexte où les termes « équitable, solidaire et local » sont de plus en plus récupérés par certains circuits de distribution et très porteurs sur le plan « marketing ». Ce que l’on retiendra des multiples échanges :
● le « local » acquiert une importance grandissante. C’est un concept simple. La réalité des filières plus longues nécessite plus d’informations sur l’origine des produits.
● les producteurs sont les acteurs les plus écoutés par le grand public. C’est pourquoi, ils doivent témoigner des enjeux et des engagements pris dans les filières Bio.
● l’enjeu de structuration de filières bio, le développement de projets associant producteurs, fabricants et distributeurs, semble dépasser amplement le « Commerce Équitable ». Comme en témoignent les interventions, le terme « Commerce Équitable » est interprété et mis en oeuvre de multiples façons. Il est, de plus, fortement associé aux réseaux de la GMS.
● transformateurs et distributeurs évoquent de nombreuses initiatives communes existantes ou à construire. Ces engagements devraient être actés via des contrats incluant les attentes et les contraintes de chacun. Les magasins sont les lieux de relais indispensables pour libérer une information continue et des messages clairs sur les enjeux actuels qui frappent le monde agricole. A ce titre, et pour donner une réponse aux initiatives de la GMS, l’action collective des magasins bio s’avère essentielle. Un dénominateur commun devra être trouvé pour construire une action de communication d’ampleur. Les réseaux présents à cette table ronde sont déjà prêts à travailler dans ce sens.
Un nouveau président à Bio Partenaire
Après les 10 ans de présidence d’André Deberdt qui a initié ce projet ambitieux et qui a défendu une démarche universelle articulée autour des deux marques Bio Equitable et Bio Solidaire, Didier Perréol est le nouveau président de Bio Partenaire.

Le SYNABIO fête ses 35 ans

Le Synabio, le Syndicat national des entreprises bio au service de la filière agriculture biologique, fêtera la veille de son Assemblée Générale ses 35 ans. Ce syndicat professionnel qui est composé uniquement d’opérateurs certifiés bio compte 110 adhérents. Les 600 marques répertoriées fournissent au marché plus de 4000 références de produits bio. En 2008, les adhérents pesaient 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires "sortie d’usines", ce qui représente environ 60% du marché des produits bio "sortie de caisse". Enfin, deux tiers des adhérents sont des transformateurs. Le tiers restant est composé de metteurs en marché (grossiste, plate-forme de distribution, vente par correspondance…). Son Assemblée Générale aura lieu le 22 septembre à la CGPME et le thème de la séance plénière sera : « quelles relations doivent être développées entre distributeurs et adhérents du Synabio pour maintenir le développement des filières françaises ? Renseignements : www.synabio.com

Qualité-France a fêté son 10 000e certificats

Qualité-France a émis au mois de juin dernier son 10 000e certificat en agriculture biologique. Producteurs de fruits et légumes, éleveurs d’animaux et boulangeries connaissent depuis longtemps cet organisme. En effet, chaque année les contrôleurs viennent à leur rencontre pour s’assurer de leur conformité à la réglementation européenne qui fixe les conditions d’attribution de la certification Bio. Aujourd’hui, ce sont 10 000 entreprises qui font confiance à Qualité- France pour contrôler leur démarche bio. Pour Jacques Matillon, le directeur général, « ce 10000e certificat représente le travail de plus de 130 collaborateurs, avec des pics saisonniers à gérer. Nous avons montré notre capacité à pouvoir délivrer à nos clients leur certificat dans le respect de notre agrément, à les tenir informés des évolutions réglementaires tout en conservant un lien de proximité grâce à nos équipes, chargés d’affaires et contrôleurs très impliqués auprès de nos clients et présents sur l’ensemble du territoire » Rappelons que cet organisme de certification de produits agroalimentaires est une filiale du groupe Bureau Veritas. Ses activités s’articulent autour des signes de qualité (Label Rouge, IGP, Spécialité traditionnelle garantie), du référentiel GLOBALG.A.P. et de l’Agriculture Biologique. Le Groupe Bureau Veritas est le 2e acteur du marché bio en France : ses certificats concernent des entreprises dans toutes les régions et se répartissent ainsi : 5600 exploitants agricoles, 800 préparateurs (avec la boulangerie) et 3600 points de vente.

Mikaël Aubertin lors de la remise du trophée en compagnie de Guy Lagache et Ary Abbitan. (photo André Rau)

Good Goût remporte le trophée de l’écologie dans la catégorie « Produit du Caddie ©»

Présentée par Guy Lagache et présidée par le célèbre aventurier Nicolas Vanier, la première édition des Trophées de l’Ecologie s’est tenue le 20 Juin dernier. Cette première édition très attendue avait pour but de montrer que l’écologie peut être abordée de façon positive et attractive en montrant les nombreux produits écologiques déjà disponibles et en distinguant ceux qui présentent le maximum d’avantages pour la planète comme pour le consommateur. Un jury prestigieux (Guillaume Durand, Marc Veyrat, Maud Fontenoy, Didier Barbelivien, Jacques Séguéla…) a élu un produit lauréat pour chacune des 10 catégories. C’est l’humoriste Ary Abbitan qui a eu le plaisir de remettre à Mikaël Aubertin, fondateur de Good Goût, le Trophée « Produit du Caddie © 2011 ». Good Goût est une marque de plats complets 100% biologiques pour bébés qui compte 10 recettes et qui a été lancée il y a 10 mois et est désormais disponible dans 400 magasins spécialisés bio.

Celnat : transparence sur ses produits japonais

Le société Celnat a mis en ligne sur son site internet de nombreuses informations concernant les produits originaire du Japon. En effet, après la catastrophe de Fukushima, beaucoup de consommateurs ont toujours quelques doutes sur la qualité sanitaire de ces produits. Pour garantir un maximum de transparence, de traçabilité et répondre à la réglementation, la société Celnat a mis en ligne une carte du Japon qui indique la provenance géographique de leurs produits japonais et les préfectures considérées à risque autour de la centrale de Fukushima. Cette zone étant évolutive et donc susceptible de modifications, une mise à jour est régulièrement faite. Après analyse de cette carte on constate que la plupart de leurs fournisseurs se trouvent hors de la zone de risque et en sont souvent très éloignés. Le site explique aussi toutes les mesures qui sont prises pour que les produits bio japonais soient en conformité à la fois :
● avec les autorités de l’Union européenne sur le règlement européen (UE) n° 297/2011, entré en vigueur le 27 mars 2011, valable jusqu’au 30 septembre 2011, qui prévoit notamment une obligation de contrôle préalable à l’exportation, contrôle à effectuer par les autorités japonaises compétentes,
● avec leurs fournisseurs japonais. En plus des analyses obligatoires sur les produits provenant de la zone à risque, leurs fournisseurs font réaliser des analyses ciblées en fonction de la provenance et de la sensibilité des produits.
● avec l’entreprise elle-même sur des analyses de recherche des radionucléides césium 137, césium 134, iode 131 sur tous les produits, sur la base d’un échantillon par type de produit. Ces analyses sont confiées à des laboratoires externes spécialisés et indépendants. Seuls les lots déclarés conformes sont libérés à la vente. Enfin, pour confirmer toutes ses garanties, de nombreux « fac similés » de bulletins d’analyse sont publiés.

Biomonde se réorganise…

BIOMONDE qui rassemble 172 magasins bio dans toute la France s’est installé cet été à Paris au 28 rue de la Chapelle dans le 18e. Ce déménagement vers la capitale s’intègre dans une logique de développement du réseau. En effet, selon son président, Hugues Deneuve, cette installation donne à Biomonde une envergure « plus » nationale permettant ainsi de faciliter les relations avec les fournisseurs, les magasins du réseau, les futurs adhérents mais aussi et surtout avec tous les autres partenaires et instances nationales. Seront présents dans ces locaux, le service des achats, le service marketing et développement ainsi que le secrétariat. …et renouvelle « les essentiels de la Bio » Comme l’an passé, Biomonde a sélectionné plusieurs produits bio à prix légers : Les Essentiels de la Bio. Cette gamme de produits du quotidien à prix réduits a pour vocation de mettre le meilleur de la bio à la portée de chacun. La campagne durera jusqu’à la fin de l’année 2011.

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

Cookie policy
We use our own and third party cookies to allow us to understand how the site is used and to support our marketing campaigns.