Charlène Chazot, en charge du marketing et de la communication de Celnat, détaille à Philippe Delran, directeur de la publication de Bio Linéaires, l’évolution de la charte graphique de l’entreprise, elle en rappelle également les principes fondateurs. Retrouvez Celnat sur le stand K119.
Écouter l’interview de Charlène Chazot de Celnat
Bio Linéaires : On est à Natexpo 2022, on est sur le stand de Celnat. Celnat, cette année, c’est une grande évolution sur la charte graphique alors Charlène, on se connaît depuis longtemps, pourquoi changer la charte graphique de Celnat ? C’est quoi l’objectif de cette nouvelle identité graphique ?
Charlène Chazot : Alors cette nouvelle charte graphique est là pour redonner du modernisme à la marque, montrer que Celnat c’est une marque qui se tourne vraiment vers l’avenir et donc, avec ce nouveau logo, on a voulu exprimer d’où on vient avec ce volcan qui exprime notre territoire auvergnat et toutes ces graines qui explosent du volcan montrent toute l’énergie que procurent nos produits !
BL : Celnat, c’est une modernité dans l’ancienneté car c’est une marque historique. Il y a toujours eu une évolution, vous avez toujours été dans l’air du temps tout en restant une marque positionnée, notamment, sur le côté nutritionnel. C’est toujours un positionnement de Celnat ? On répond plus à la demande du consommateur aujourd’hui ou on reste vraiment sur nos spécificités nutritionnelles notamment ?
C. C. : La nutrition, ça fait vraiment partie des fondements de Celnat, c’est un pilier fondateur donc ça restera ancré toujours dans la marque. D’ailleurs, avec cette nouvelle charte graphique, on n’a pas oublié de mettre en avant les bénéfices santé du produit, c’est quelque chose qu’on ne changera pas, après il faut aussi se démarquer et avoir plus d’impact donc c’était l’occasion de l’exprimer autrement mais sans déroger à nos principes fondateurs.
«La nutrition fait partie des fondements de Celnat. D’ailleurs, avec cette nouvelle charte graphique, on n’a pas oublié de mettre en avant les bénéfices santé du produit»
BL : On le rappelle, si on a des valeurs nutritionnelles comme ça sur les céréales Celnat, ça vient de votre process de fabrication. C’est vrai que vous avez été très initiateur là-dessus avec des systèmes de cuisson très bien maîtrisés, vous avez une grande sélection en amont. Je crois que vous êtes un organisme stockeur, ça veut dire que vous récupérez la production du producteur directement et là, cette particularité, cette chaîne que vous maîtrisez parfaitement : est-ce que c’est un atout pour faire des produits de qualité ?
C. C. : Tout à fait ! Nous, vraiment notre force, c’est de maîtriser justement toute la chaîne de valeur depuis les achats – enfin l’approvisionnement où justement on va travailler en direct avec les agriculteurs français. C’est quelque chose qui a été initié depuis plus de 40 ans donc ça nous permet de mieux contrôler nos matières premières, d’être sur de la qualité qu’on va proposer au final et ensuite y a toute la partie process qui a le même savoir-faire que l’on perpétue depuis également toutes ces années et qui consiste vraiment à dénaturer le moins possible cette matière première de qualité.
BL : J’ai eu l’occasion de visiter Celnat et c’est vrai, je vous confirme, que le contrôle en amont est assez surprenant, il y a une rigueur au niveau du service Recherche & Développement et le contrôle des lots. Un sujet d’actualité : vous êtes quand même une activité qui consomme énormément d’énergie, vous avez des gros moulins, dans la situation actuelle quel est l’impact de l’évolution du coût de l’énergie sur votre activité ? Comment vous percevez ça ? Rappelez-nous quelle hauteur fait votre moulin ?
C. C. : Effectivement dans l’usine à flocons, on utilise la gravité avec, à chaque étage, une étape dans le process de production des flocons, donc on a six étages et le bâtiment fait environ une trentaine de mètres.
BL : À visiter, c’est assez impressionnant ! Vous avez toujours gardé les meules de pierre, qu’est-ce que vous faites comme type de farines sur ces meules de pierre ?
C. C. : On fabrique toutes les farines qui sont vraiment les plus intégrales donc des farines de blé, des farines aussi qui sont certifiées Demeter puisqu’on respecte aussi cette matière première qui est au-delà du label bio donc on la transforme de la manière la plus traditionnelle possible avec ces meules.
Propos recueillis par Philippe Delran