Depuis 2012 (8 ans déjà), François Bedoussac, conseiller d’entreprises au sein de l’Agence Gers Développement, est en charge de l’organisation du Concours National de la Création Agroalimentaire Bio*. Au cours des 8 précédentes éditions, il a ainsi pu découvrir, lire, analyser 170 dossiers de candidatures et, à travers cet exercice, acquérir une certaine expertise dans le secteur de la bio.
Bio Linéaires : François, pourriez-vous nous raconter l’histoire de ce Concours national ?
François Bedoussac : En 2012, le Gers était déjà le premier département de France pour les surfaces cultivées en Bio. Une réflexion a alors été engagée par la CCI du Gers pour encourager le développement de la filière et en faire un véritable levier de développement économique. Parmi les actions retenues, le lancement d’un concours national est apparu comme un moyen intéressant de promouvoir un Gers “Bio et engagé” et de détecter par la même occasion des porteurs de projets susceptibles de venir s’y implanter. C’est ainsi que le concours est né avec le soutien de nombreux partenaires locaux et notamment du Groupe Ecocert, dont le siège est situé dans le Gers, et qui a accepté de parrainer le concours.
BL : Pour la prochaine édition quelles sont les nouveautés ?
F. B. : Les dotations du concours sont en hausse grâce au soutien de nouveaux partenaires nationaux et notamment du CTCPA qui est une référence en matière de formations et prestations technologiques agroalimentaires. Les lauréats pourront également bénéficier d’une prestation de co-création offerte par Scan Up. Plus que jamais, notre concours permet d’offrir un véritable coup d’accélérateur aux projets en phase de lancement.
BL : Alors que vous planchez sur l’adaptation du planning du concours dans le contexte actuel, vous invitez dans vos communications “à consulter le dernier numéro de Bio Linéaires avec un dossier spécial très riche consacré à la crise actuelle et ses impacts sur la consommation bio”. Que retenez-vous de ce dossier ?
F. B. : Comme toujours dans Bio Linéaires, j’ai apprécié la richesse et la diversité du contenu, ce qui est d’autant plus remarquable pour un numéro réalisé dans l’urgence. Je retiens notamment l’analyse de Sauveur Fernandez qui montre bien que cette crise ne fait que révéler, voire exacerber, des tendances déjà existantes et risque de polariser encore davantage nos modes de consommation.
* Concours national de la création agroalimentaire bio : remise des prix en octobre 2020. Plus d’infos : https://www.concours-bio.fr/