Développement durable. Un terme largement usité derrière lequel se mêlent parfois dimension politique, confusion, greenwashing, interprétation biaisée de la science et intérêts individuels. Et auquel s’ajoutent aussi mépris du bio, label HVE, agriculture régénératrice… pour un peu plus brouiller le message. La marque Fish4Ever soutient le label Planet Score, face aux labels environnementaux qui prônent agriculture et élevages intensifs.
Depuis 23 ans, le même combat pour une pêche durable
Pour cela, l’entreprise a toujours travaillé avec des ONG, des professeurs d’université et des experts dans le monde entier, en défendant la pêche côtière et locale, de plus en plus menacée par les flottes industrielles adeptes du greenwashing, protégées par le lobbying et les subventions.
Pour perdurer dans la qualité de son offre, l’entreprise a du faire des choix réfléchis pour chacun de ses produits, basés sur la plus grande rigueur afin de couvrir tous risques potentiels en termes de méthode, environnement, politique, social, etc.
« Lorsque nous parlons de l’importance de la durabilité sociale, nous ne voulons pas seulement dire que les droits des travailleurs sont protégés, cela va bien au-delà : il s’agit de l’accès démocratique aux ressources halieutiques (concerne l’exploitation des ressources vivantes aquatiques), des droits locaux et de la gestion locale des ressources halieutiques, de la pluralité, de la coopération, de l’égalité – et de l’impact que nos choix ont sur les communautés au sens large. »
La pêche à la canne, seule méthode acceptable
Tous nos thons sont issus de techniques de pêche durable, et plus précisément de la pêche à la canne, la seule pêche écologique, qui respecte la nature, en utilisant des cannes en bambou, des hameçons simples, en ne prélevant qu’un seul poisson à la fois. Et contrairement à la pêche à la senne pratiquée par les industriels : une pêche qui n’a pas sa place en bio, très destructrice pour les différentes espèces et pour l’environnement marin, utilisant des filets de la taille d’un terrain de football ! Le thon pêché à la senne subit normalement deux traitements : d’abord dans une usine où il est débarqué, congelé, puis décongelé, désossé et écaillé, cuit et ensuite conditionné dans un emballage plastique pour être à nouveau congelé, exporté et mis en conserve à son arrivée dans une seconde usine.
« Nous pensons qu’il y a une perte de nutrition, de goût et un risque plus élevé avec la traçabilité et c’est pourquoi nous choisissons un processus de mise en conserve directe pour TOUS nos poissons. »
« Nous croyons en une version biologique de la pêche durable, en une norme véritablement élevée, et non en une norme équivalente à la HVE. »
Des produits à la qualité avérée
Le poisson sauvage est bien sûr meilleur sur le plan nutritionnel que le poisson d’élevage ; c’est ce qui guide le choix de Fish4Ever. Mais en même temps, la marque ne s’oppose pas au poisson d’élevage dans la mesure où cette ressource reste une alternative importante en matière de protéines. Si le Thon Listao, issu de notre pêcherie exemplaire des Açores, reste le fer de lance de la marque, la gamme Fish4Ever ne se limite pas qu’à ce poisson. Elle propose également du saumon rouge et rose sauvage provenant d’eaux incroyablement bien gérées de l’Alaska ; ainsi que d’une très belle gamme de petits poissons pélagiques, des espèces de poissons gras très sains et à reproduction rapide – sardines, maquereaux, sprats, anchois, ainsi qu’en 2024, des nouveautés de harengs.
La gamme Fish4Ever
• Thon Listao : seule gamme eu Europe certifiée Naturland
• Thon Albacore équitable : en soutient de centaines de pêcheurs aux Maldives
• Filets d’Anchois : en bocaux verre, tendres et sans arrêtes
• Maquereaux : origine Écosse et Espagne
• Sardines : origine Bretagne et Écosse
• Les « prêts à consommer » : des recettes originales et savoureuses de sardines et maquereaux préparées par nos soins
• Thon blanc : pêché à la canne et préparé manuellement
• Saumon sauvage origine Alaska
• Spécialités en bocaux verre de thon et de maquereaux
Des ressources inégales selon les marchés & les zones de pêche
Pour les petits poissons, il y a moins à craindre entre petits et grands acteurs en ce qui concerne les ressources. Le maquereau de l’Atlantique Nord, par exemple, n’est pêché que par de grands bateaux industriels très ciblés.
Pour les sardines, Fish4Ever fut à l’initiative d’un projet équitable au Maroc avec des acteurs de pêche locaux, après avoir visité les bateaux sur le port d’Agadir, échangé avec les patrons de pêche et mis en place avec eux un protocole d’accord, dans l’espoir de développer une nouvelle offre sur le marché. Un beau projet, momentanément à l’arrêt suite à la crise du Covid, du conflit en Ukraine, et d’un intérêt et d’un volume insuffisants. Mais provisoire : Fish4Ever reste toujours en contact avec des experts locaux en matière de pêche dans l’idée d’y revenir !
« Parallèlement, nous nous approvisionnons en sardines auprès d’une incroyable petite pêcherie des Rias de Galice, qui pêche selon une méthode traditionnelle appelée ‘‘xaita’’ pendant les nuits d’été, à moins de 100 mètres de l’usine où elles sont transformées. Il y a là aussi un aspect équitable, non seulement en raison de la nature participative et bien répartie de la pêche elle-même, mais aussi du fait que nous achetons à un ‘‘prix plancher’’ qui garantit que la pêche est rentable pour les pêcheurs. »
Notre marque de fabrique : la proximité entre les pêcheurs et la chaîne d’approvisionnement
Une proximité qui signifie que nous fournissons des produits d’une qualité fabuleuse. Tous nos thons sont pêchés à la canne (et pas uniquement le thon blanc) ; nos sardines Ria sont dodues et juteuses, emballées à la main dès leur capture. Nos sprats et nos harengs sont délicatement fumés au bois… et le thon, contrairement à la plupart des thons que l’on trouve sur le marché, est toujours transformé à partir de poissons entiers.
Fish4Ever, plus que jamais engagée
La marque est, dès sa création très engagée pour la préservation des espèces prélevées et de leur environnement, à la manière d’une ONG . Elle collabore d’ailleurs avec différentes ONG pour défendre une pêche durable, locale, à petite échelle ; et c’est aussi la raison pour laquelle on ne trouve ses conserves de poissons que dans les magasins bio et militants.
En 2019, un rapport de Greenpeace révèle que 86% des plastiques qui forment le Great Pacific Patch sont des filets de pêche, et que 85% de la pollution plastique sous-marine provient d’équipements de pêche. Financé par Fish4Ever et Biocoop, le projet Plastic Neutral est lancé, en collaboration avec des associations de pêcheurs à la canne et l’institut d’observation marine des Açores : en 2021, ce sont 452 kg de déchets plastique qui sont collectés en trois mois, et 620 kg l’année suivante, impliquant plus de la moitié des membres de notre flotte.
Il est à noter qu’en 2020, le thon Listao des Açores fut le premier au monde à être certifié Naturland, label Allemand pionnier du bio parmi les plus exigeants. Et en 2021, c’est au tour du thon Albacore de Fish4Ever, 100 % issu de la pêche à la canne, d’obtenir la certification équitable.
“Nous sommes maintenant certifiés B corp avec un score exceptionnel de 120.3 (le minimum pour être certifié est de 80), nous faisons ainsi partie des 3 % d’entreprises a avoir obtenu un score si élevé pour leur impact positif sur l’environnement.”