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Millésime Bio : «L’objectif était de revenir à un visitorat d’avant Covid, nous avons pleinement réussi»

[INTERVIEW] La 30e édition de Millésime Bio, le Mondial du Vin et autres boissons alcoolisées biologiques, (30, 31 janvier et 1er février 2023 à Montpellier) a rassemblé 1500 exposants, dont 15% de nouveaux exposants. 19 pays étaient représentés. 2023 se classe comme une année exceptionnelle avec 10 300 visites enregistrées sur les trois jours du salon, soit une progression de 32 % par rapport à 2022. Bio Linéaires, partenaire du salon depuis 30 ans, a fait le point le deuxième jour, avec Olivier Goué, son directeur, et évoqué les projets à venir.

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Bio Linéaires : Olivier Goué, vous êtes le nouveau directeur de Sudvinbio et de Millésime Bio, c’est pour vous le premier Millésime Bio en tant que directeur, quels ont été vos objectifs pour cette 30e édition ?
Olivier Goué : Les objectifs de cette 30e édition était de revenir à un visitorat d’avant Covid, donc sur la base de 2020, notre objectif était de relancer vraiment le salon après une année 2022 en demi teintes, et je pense que nous avons pleinement réussi au bout de ces deux premiers jours de salon.

«On va développer vraiment la digitalisation afin d’aider le visiteur à optimiser sa visite : faire le moins de parcours et le plus de rencontres avec des vignerons»

BL : Est-ce que vous avez déjà quelques perspectives d’avenir pour le salon ? 
O. G. : Le salon est là depuis trente ans, on ne va pas le révolutionner, c’est un concept qui marche très bien : ce mélange des exposants, pas de regroupement par appellations ou par pays, ça on va le garder. Tous les stands identiques, ça bien sûr on va le garder, c’est ce qui fait la force du salon. Ce qu’on va vraiment développer – et qu’on développe depuis quelques années – c’est la digitalisation afin d’aider le visiteur à optimiser sa visite et faire le moins de parcours possible mais faire le plus de rencontres avec des vignerons.

BL : Sur cette 30e édition, est-ce que les étrangers sont revenus ?  
O. G. : Oui, tout à fait ! Là, on a vraiment un très bon visitorat étranger – on sortira les chiffres au bout des trois jours – mais on est, je pense, sur les 20-25 % comme d’avant Covid. On est vraiment reparti sur une bonne base. Sachant que l’export, pour nous, représente vraiment les débouchés d’avenir pour le vin bio français.

Propos recueillis par Antoine Lemaire

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