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Poulet de chair bio : lequel choisir ? (suite)

Comment réduire le coût de production de 25%

L’interprétation de la réglementation par les Etats et les nouvelles règles mises en place depuis 2009 montrent qu’il est possible de produire des poulets bio de différentes manières. En effet, en combinant approvisionnement en matières premières au moindre coût sur le marché international et âge d’abattage précoce, le gain sur le coût de production selon une étude de FranceAgrimer et ITAVI pourrait atteindre 25%.

2012 : 100% bio Toutefois, les données devraient changer car depuis le 1er janvier 2012, la réglementation devait imposer que 100% des matières premières agricoles soient biologiques. Mais des discussions sont en cours à la Commission CE. Les 5% autorisés auparavant permettaient d’obtenir des rations plus équilibrées et performantes. Les ingrédients conventionnels utilisés (gluten de maïs, protéine de pomme de terre) riches en acides aminés essentiels permettaient de compenser l’absence des acides aminés de synthèse interdites dans les rations.

La difficulté sera de trouver de nouvelles alternatives.

L’autre préoccupation sera aussi de savoir s’il y aura suffisamment de disponibilités en matières premières bio. Cette mesure aura donc un réel impact sur les coûts finaux. Elle implique pour la France un allègement réglementaire permettant une plus grande souplesse pour la création de nouveaux élevages toujours plus importants.

Les traitements vétérinaires : rappelons qu’en élevage biologique, la prophylaxie est basée sur la prévention des maladies (sélection des races, pratiques de gestion des élevages, qualité des aliments, densité et logement adapté). L’utilisation préventive de médicaments allopathiques chimiques de synthèse est interdite.

Toutefois, en cas de maladie ou de blessure d’un animal nécessitant un traitement immédiat, l’utilisation de tels médicaments allopathiques est limité au strict minimum. Les produits phytothérapiques, homéopathiques, oligo-éléments ainsi que les produits énumérés dans les différentes annexes sont utilisés de préférence aux médicaments allopathiques chimiques de synthèse ou aux antibiotiques. Pour le poulet, un seul traitement est autorisé. Aucun n’était autorisé en France avant 2009 ! Pour ce qui est des antiparasitaires (interdits avant 2009) et des vaccins, ils ne sont pas comptabilités comme des traitements allopathiques. Même chose pour les traitements prescrits dans le cadre de plans d’éradication obligatoires.

Les épandages : les effluents bio de l’élevage sont destinés aux terres bio de l’exploitation. Si la production d’effluents est excédentaire, l’éleveur doit établir un accord de coopération écrit avec un producteur ayant des terres biologiques pour accueillir ces effluents excédentaires. Cette règle est sur le fond très logique, toutefois, il est souvent difficile de trouver un producteur bio aux environs de l’exploitation. Cela entraine parfois des logistiques de transport importantes, coûteuses et peu écologiques.

De moins en moins de petits producteurs indépendants

Avec l’évolution croissante de la demande bio, le manque d’exigence du cahier des charges européen, de plus en plus de filières conventionnelles organisées se lancent sur ce marché. Réelle diversification pour les groupes conventionnels, le secteur de la volaille bio est détenu à 85% par des coopératives ou des intégrateurs qui gèrent la chaîne de a à z : production des matières premières, fabrication de l’aliment, abattage, etc.

Le poulet blanc fermier

Le poulet blanc fermier a une saveur caractéristique et reste un grand classique. Ses qualités gustatives proviennent de leur régime strict, équilibré en céréales, légumineuses et minéraux. Il a un goût et une onctuosité unique et la fermeté de sa chair blanche est très appréciée. Le poulet blanc est une race de souche lourde et très rapide en terme de croissance. Elle est dédiée principalement à la découpe, en raison des bons rendements obtenus.

Le Poulet jaune fermier

D’une chair ferme et doré, le poulet jaune fermier fait l’unanimité des gastronomes. C’est mijoté qu’il dévoile ses plus subtiles saveurs. D’un léger goût sucré, il est issu d’une souche rustique à croissance lente.

Le Poulet fermier noir

Appelé aussi le « roi des champs » le poulet fermier noir est aussi très apprécié par les gastronomes. C’est à la cuisson, que sa chair obtient une finesse et un goût incomparable sous une peau fine et croustillante. Sélectionné à partir de la souche noire de la Vendée, il est élevé pendant au moins 81 jours afin de bien développer ses cuisses et d’affermir sa chair.

Le poulet fermier gris

Issu d’une souche à croissance lente, le poulet gris est généralement abattu entre 16 et 20 semaines. Il a donc

 

 

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