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PourDemain lève 4M€ en faveur de la conversion bio : «Face à l’urgence climatique, il faut tous qu’on accélère !»

Les produits d’épicerie PourDemain, facilement identifiables avec leur étiquette orange, sont disponibles dans 600 magasins bio. La start-up espère pouvoir bientôt doubler ce chiffre.

[INTERVIEW] La start-up Beyond Green (ex-BioDemain), qui valorise les produits d’agriculteurs en conversion biologique, vient d’annoncer une levée de fonds de 4 millions d’euros. Malgré un marché bio en berne, ses produits d’épicerie ont vu leurs ventes multipliées par deux en 2022. On les retrouve depuis 2018 en réseau bio (Naturalia, So.bio, Bio c’ Bon, NaturéO…) avec la marque PourDemain et en GMS depuis 2021 (marque Transition).

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Développement de filières, lancement de nouveaux produits… la start-up fondée par Stéphane Delebassé et Maxime Durand ne manque pas d’idées pour continuer à aider les agriculteurs à passer le cap difficile de la conversion en bio. Et devrait accompagner 800 producteurs en 2023. Bio Linéaires fait le point sur les projets à venir avec Maxime Durand, son directeur général.

Les chiffres PourDemain et Transition 

  • 20aine de produits d’épicerie
  • 600 magasins bio 
  • 1500 points de vente en GMS
  • 500 producteurs accompagnés depuis 2018
  • 1,2M€  de chiffre d’affaires en 2022 

«L’objectif c’est d’aller vers des filières où il y a des besoins pour amener les producteurs vers des débouchés et de travailler sur le temps long»

Maxime Durand, directeur général de Beyond Green.

Bio Linéaires : Comment vont être utilisés ces quatre millions d’euros ?
Maxime Durand : Il y a trois grands sujets, tout d’abord la communication. Au début, on avait peu de moyens, on ne pouvait pas faire grand-chose maintenant, on va pouvoir communiquer sur la marque et faire connaître nos engagements, nos produits, nos actions. Avec du sponsoring d’émissions, des mises en avant et des animations en magasin, des action d’influenceurs sur les réseaux sociaux, de l’affichage dans le métro et sur les bus qu’on va faire pour la première fois afin de faire grandir notre notoriété.

On va aussi agrandir notre équipe, on est aujourd’hui 22, on vise une trentaine de personnes d’ici la fin de l’année et, enfin, on souhaite lancer de nouveaux produits. On en a actuellement une vingtaine, l’objectif c’est d’aller vers de nouvelles filières comme la fraise, l’abricot pour faire des purées de fruits, mais aussi des légumineuses. On étudie aussi comment développer certaines filières de céréales. L’idéal serait d’atteindre une trentaine de produits d’ici trois ans. L’objectif c’est d’aller vers des filières où il y a des besoins pour amener les producteurs vers des débouchés, et de travailler sur le temps long. 

BL : Combien de producteurs sont accompagnés ? 
M. D. : On a dépassé la barre des 500 producteurs accompagnés depuis le début de l’aventure (Ndlr : en 2018). On en a accompagné 400 en 2022 et on devrait atteindre les 800 en 2023.

BL : Il y a deux marques, l’historique PourDemain en réseau spécialisé, et Transition depuis 2011 en grande distribution. Avec quelle représentativité ?
M. D. : Nos produits sont présents dans 600 magasins bio et un peu plus de 1500 magasins de la grande distribution, on vise 1000 magasins bio et 3000 en GMS. En 2023, le chiffre d’affaires devrait se partager à moitié entre les deux réseaux.

BL : Comment se portent les ventes des produits PourDemain et Transition ? 
M. D. : Malgré un contexte compliqué pour la bio et un changement de nom pour notre marque, on a pu multiplier les ventes en 2022 avec un chiffre d’affaires de 1,2M€ pour les deux marques. On a doublé celui de 2021 qui était de 500 000 €. Même si on avait un objectif plus important pour 2022, on est content… mais il y a encore du boulot ! 

«Face à l’urgence climatique, il faut tous qu’on accélère Et qu’on réalise qu’on a ce rôle de changer le monde !»

BL : Quel est l’objectif pour 2023 ? 
M. D. : 4M€ sur 2023.

BL : La précédente levée de fonds avait permis de récolter 1,2M€ en 2021, est-ce que celle-ci a été plus compliquée à mettre en œuvre ? 
M. D. : Oui c’était plus compliqué parce qu’en 2021 avec le Covid, le bio avait le vent en poupe. C’est d’autant plus gratifiant. 

BL : Le mot de la fin ? 
M. D. : Face à l’urgence climatique, il faut tous qu’on accélère et qu’on réalise qu’on a ce rôle de changer le monde ! Alors on invite tous ceux qui sont motivés pour faire bouger les choses à nous rejoindre ! 

Propos recueillis par Laura Duponchel
 

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