Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Professionnelle…

SYNADIET : plus de 165 adhérents

Le Syndicat des fabricants de produits naturels, diététiques et compléments alimentaires, dans sa lettre mensuelle nous informe que le nombre de ses adhérents a progressé de 70% en moins de 4 ans. Rappelons que, depuis plus de 50 ans, ce syndicat professionnel indépendant rassemble les acteurs du marché des compléments alimentaires. Il a pour vocation :
● de défendre et de représenter significativement la profession auprès des instances réglementaires françaises et européennes,
● d’accompagner ses adhérents dans la bonne application de la réglementation et des exigences qualité et enfin
● de promouvoir et de valoriser les compléments alimentaires comme partie intégrante d’une politique globale de santé. Le Synadiet teindra sa prochaine Assemblée Générale le mardi 20 janvier 2009 à Paris.

Réglementation agriculture biologique : entrée en vigueur depuis le 1er janvier.

Comme nous vous l’indiquions dans nos éditions précédentes, le règlement d’application 889/2008 est paru le 18 septembre dernier au journal officiel de l’Union européenne. Disponible en 22 langues, il reprend toutes les dispositions applicables pour 2009. Toutefois, comme pour les précédents règlements, un guide de lecture rédigé par le comité bio de l’Inao sera disponible. Concernant la « shopping list », celle-ci est encore à l’étude.

Un peu plus d’aides pour les producteurs biologiques !

Les producteurs biologiques devraient bénéficier d’un peu plus d’avantages financiers pour 2009. En effet, pour faire suite aux mesures du Grenelle de l’environnement, les aides à la conversion ont été déplafonné (limitées auparavant à 7600 € par exploitation et par an). Pour rappel, le montant des aides annuelles à la conversion et pour 5 ans sont : pour le maraichage de 600 €, pour les cultures légumières, arboricoles, viticoles et PPAM de 350 €, pour les cultures annuelles (y compris prairies temporaires) de 200 € et de 100 € pour les prairies et châtaignerais. D’autres aides comme celles à la certification sont cumulables. Enfin, le crédit d’impôt déjà opérationnel double en passant à 4.000 € (celui-ci n’étant pas cumulable avec les aides à la conversion et les aides au maintien).

1/3 des agriculteurs bio sont passionnés.

C’est le résultat d’un sondage qui a été effectué par l’institut d’études TBL sur un échantillon de 8300 exploitations agricoles. Cette enquête a montré qu’un agriculteur bio vit généralement mieux son métier d’agriculteur : qu’il le qualifie de passionnant pour 32,2%, qu’il prend plaisir à le faire pour 10,3% et qu’il le fait pour son bien-être pour 10%. En revanche, 10,3 % le qualifie de difficile et 2,8 % ont un sentiment de découragement (contre 6,6% sur la totalité des agriculteurs bio et non bio)

Vers une harmonisation des cahiers des charges européen pour la certification cosmétique biologique.

La consultation publique de la première version du COSmetics Organic Standard, le COSMOS, mis en place par le groupe de travail pour l’harmonisation européenne des cahiers des charges cosmétiques vient juste de se terminer.
Composé de sept organismes européens (Bioforum en Belgique, Cosmébio et Ecocert en France, BDIH en Allemagne, AIAB et ICEA en Italie et Soil Association en Angleterre), ce groupe de travail réunit des associations de fabricants, des organismes de certification et des associations de consommateurs, tous impliqués dans le domaine des produits cosmétiques naturels et biologiques. Il représente plus de 1.000 entreprises, soit plus de 11.000 produits certifiés, réparties dans près de 40 pays.

Les principales règles de COSMOS :

● promouvoir l’utilisation de produits issus de l’agriculture biologique et respectant la biodiversité,
● utiliser les ressources naturelles et des procédés de transformation de façon responsable et dans le respect de l’environnement,
● adopter et développer le concept de « chimie verte », au détriment de la pétrochimie.

Position des parties prenantes :

● Harald Dittmar du BDIH : « Ce groupe s’est créé il y a maintenant six ans, avec l’objectif de développer un cahier des charges harmonisé pour les produits cosmétiques. Cette première version est le résultat de l’effort commun de ces organismes, qui tiennent à créer un référentiel couvrant tous les aspects de la fabrication des produits cosmétiques, qu’ils soient certifiés naturels ou biologiques ».
● Francis Blake de la Soil Association : « Compte-tenu de la forte croissance de ce marché, nous avons voulu ouvrir le cahier des charges à une consultation publique très large. Nous attendons les avis des fabricants, des autres organismes certificateurs, des associations et des consommateurs ».
● Rodolphe Balz de Cosmébio : « Nous avons créé le standard sur des règles simples qui s’appliquent à toutes les étapes du processus de fabrication, de la production de matière première à la distribution du produit fini »,
● Valérie Lemaire d’Ecocert : « Notre cahier des charges définit des critères strictes qui permettent un contrôle rigoureux des produits cosmétiques. Mais ce n’est pas sa seule force : nous lui avons donné un caractère évolutif, qui prendra en compte les avancées scientifiques et les innovations techniques, afin de garantir au consommateur des cosmétiques de plus en plus naturels et biologiques ».
● Riccardo Anouchinsky de ICEA : « Nous devons obtenir la confiance des consommateurs. Ils devront être informés de façon claire et transparente, pour devenir eux-mêmes les acteurs du développement durable ».

Les résultats de cette première consultation devraient déboucher sur un texte qui sera présenté début 2009.
Pour tous renseignements : consultez le site www.cosmos-standard.org

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

Cookie policy
We use our own and third party cookies to allow us to understand how the site is used and to support our marketing campaigns.