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2e Rencontres Bio en Bretagne : optimisme et stratégies pour relancer la distribution spécialisée

Les 6 intervenants des Rencontres de la distribution spécialisée bio : Antoine Lemaire (Bio Linéaires), Stéphanie Mougniard, responsable de la Biocoop Callune à Pontivy, Nathalie Ameline, directrice La Coop Bio, Fabienne Delaby et Goulven Oillic d’IBB et Patrice Lepenhuizic, administrateur d’IBB et producteur de lait. Photo : IBB.

Le 28 octobre, Interbio Bretagne (IBB), en partenariat avec Bio Linéaires, a organisé les 2e Rencontres professionnelles de la Distribution spécialisée Bio en Bretagne à Pontivy (56). Ce moment d’échanges et de réflexions avec les distributeurs et transformateurs bio bretons a permis de faire le point sur marché bio national et local, ainsi que les stratégies à mettre en place pour attirer les consommateurs. Malgré les défis actuels, comme dans le reste de la France, les indicateurs montrent des signes positifs pour la distribution Bio en Bretagne.

 

La bio se redresse aussi en Bretagne

Goulven Oillic, coordinateur Filières Bio à l’IBB, a présenté l es résultats de l’enquête sur la distribution spécialisée bretonne. Photo : Bio Linéaires.
Bio Linéaires : Goulven Oillic, en tant qu’organisateur, pourriez-vous nous dire quel était l’objectif de ces rencontres ?

Goulven Oillic : L’objectif de cette journée est de faire le retour sur l’étude que nous effectuons tous les deux ans auprès de tous les magasins bio bretons. Cette étude a été mise en place il y a maintenant 10 ans parce qu’on s’est rendu compte que l’Observatoire la transformation et de la distribution des produits en Bretagne ne fournissait pas assez d’éléments sur la distribution spécialisée bio.

 

BL : Vous avez aussi abordé, lors d’ateliers, d’autres thèmes comme la communication en bio, la réalisation d’enquêtes auprès des consommateurs bretons, pourriez-vous nous en dire plus sur ces sujets ?

G. O. : On veut que cette journée ne soit pas que descendante mais aussi participative. C’est pourquoi, on s’adresse aux participants. Deux questions ont été posées, une sur la suite des actions de communication à mener en Bretagne suite à la campagne #BioReflexe et une autre sur une enquête consommateurs que l’on souhaite effectuer auprès de consommateurs bio et non bio en Bretagne. Du coup, lors de cette journée on a pu savoir ce dont ont besoin les opérateurs bio bretons et s’assurer qu’ils pourraient être le relais de cette enquête pour aller chercher des nouveaux consommateurs.

 

BL : Bio Linéaires a publié dans son dernier numéro (BL 115 de Novembre / Décembre 2024) une synthèse de votre enquête. Quels en sont les principaux enseignements ?

G. O. : En fait, on voit que l’optimisme est revenu dans les magasins bio bretons. La bonne nouvelle, c’est que la fréquentation et le panier moyen sont augmentation. La bio se redresse donc aussi en Bretagne mais parfois dans la douleur ! Il y a eu des fermetures de magasins, des contractions de la masse salariale et un travail sur le positionnement des prix. Ce travail a été fait et ça redémarre…

Propos recueillis par Antoine Lemaire

Ouverture du 5e magasin La Coop Bio : les nouveaux consommateurs sont au RDV

Éric Lecluse, responsable du magasin La Coop Bio de Dinan et président du conseil d’administration de La Coop Bio, et Nathalie Ameline, directrice générale de la coopérative. Photo : Bio Linéaires.
Bio Linéaires : Vous avez participé aux deuxièmes Rencontres professionnelles de la Distribution spécialisée Bio en Bretagne. Qu’en avez-vous pensé ?

Nathalie Ameline : C’est toujours très enrichissant d’apprendre les tendances de la bio, le contexte économique, de parler des problématiques et de pouvoir se projeter avec les différents intervenants.

Éric Lecluse : Ce que je trouve intéressant dans ce type de rencontre c’est, en tant que distributeur, de pouvoir se comparer avec d’autres distributeurs mais aussi d’avoir le point de vue des producteurs et des fabricants, comprendre comment ils fonctionnent. L’intérêt est de faire rencontrer plusieurs mondes. En fait, on travaille tous pour la même chose, la bio mais dans des mondes différents et on ne fait pas les choses de la même manière !

BL : Vous avez ouvert en juillet dernier votre cinquième magasin. Après quatre mois d’activité, quel bilan feriez-vous ?

Nathalie Ameline : On a une clientèle qui est arrivée et de nouveaux consommateurs qui ont été captés sur le territoire de Créhen* et ses alentours. Maintenant, le producteur local qui devait normalement développer son activité « labo » coupes, boucherie et un restaurant n’est pas encore là donc on est tout seul au milieu de nulle part ! Il faut que les choses prennent forme pour que la locomotive arrive !

Éric Lecluse : Ce nouveau magasin est du plus pour nous. Mine de rien, il aide les autres magasins : pour l’instant, il nous permet d’amortir la structure des commerciaux, des charges, etc. Après, il faut aussi voir l’avenir. Ce qui est intéressant c’est que ce magasin ne cannibalise pas les autres magasins La Coop Bio puisqu’on touche de nouveaux clients. Enfin, on a ouvert ce magasin dans un contexte difficile, sa mise en place va se faire petit à petit.

* La Coop Bio compte cinq magasins (dernière ouverture à Créhen (22)) et est adhérent Accord Bio.

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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