À l’occasion des 1res Rencontres des Entreprises de la Bio, organisées par La Maison de La Bio à Paris, le 20 juin dernier, près de 100 professionnels du secteur ont échangé sur les défis actuels et les leviers à activer. Ensemble, ils ont élaboré une plateforme commune de propositions visant à défendre le modèle de la Bio et à parler d’une même voix.
Ces premières Rencontres des Entreprises de la Bio ont permis de renforcer la cohésion et la mobilisation des acteurs de la filière biologique. Les propositions clés élaborées lors de cet événement, et détaillées dans un communiqué de presse, seront présentées aux pouvoirs publics dans le but de promouvoir et de soutenir le développement du secteur.
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Des propositions élaborées avec tout le secteur
Après les analyses des intervenants, les participants ont été amenés à réfléchir collectivement pour construire une plateforme de propositions phares. Ils ont insisté sur l’importance de l’unité des acteurs et des messages communs pour faire progresser la cause de la Bio. Ils ont également souligné ses externalités positives, telles que la préservation de l’environnement, la santé publique et le développement de l’emploi rural.
Les discussions ont permis de dégager cinq revendications qui seront défendues auprès des pouvoirs publics. Voici les cinq points qui ont fait consensus :
- 1re proposition : Communiquer sur les externalités positives de la Bio. Les professionnels de la Bio demandent des moyens à la hauteur des enjeux pour déployer dans le temps une campagne de communication impactante à destination du grand public.
- 2e proposition : Unifier les politiques publiques. Les participants appellent à la nomination d’un délégué interministériel chargé d’aider au développement de la Bio, en favorisant un pilotage intergouvernemental.
- 3e proposition : Mobiliser la recherche vers des pratiques encore plus durables. Les participants ont souligné l’importance de la recherche sur l’agriculture biologique et le commerce équitable pour accompagner la transition de la société vers des pratiques toujours plus durables.
- 4e proposition : Inciter les collectivités locales à respecter la loi sur les 20 % de bio dans les cantines en instaurant un système de bonus-malus.
- 5e proposition : Renforcer le contrôle des labels Bio en créant une section de la DGCCRF dédiée à leur surveillance et en veillant à leur lisibilité et leur compréhension par les consommateurs.