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« On a besoin de reconnaissance », Pierrick De Ronne

Pierrick De Ronne, lors des Rencontres des entreprises bio, aux côtés de Didier Perreol et Philippe Laratte, vice-présidents de La Maison de la Bio.

 

Mardi 20 juin, La Maison de la Bio a organisé les premières Rencontres des entreprises bio, afin de permettre aux acteurs du marché bio de se retrouver et d’évoquer des pistes de développement. Pierrick De Ronne, président de La Maison de la Bio, dresse à Bio Linéaires le bilan de ce rendez-vous et les suites engagées.

 

Bio Linéaires : Pourquoi La Maison de la Bio a-t-elle organisé ces premières Rencontres des entreprises de la bio ?

Pierrick De Ronne : Déjà pour se rencontrer, puis parler du marché, du contexte politique, de l’engouement ou du désaveu ou du désengagement possible autour de la bio. Une fois ce constat partagé, l’objectif de ces rencontres était de rassembler les propositions que peuvent faire les entreprises de la bio pour qu’elles puissent davantage émerger. Au-delà de la bio, ces entreprises représentent un secteur économique avec des emplois, de l’innovation et des engagements très concrets dans les transitions alimentaires, la santé, la biodiversité.

Ce sont donc toutes ces notions que l’on veut mettre en valeur et ne pas réduire la bio à l’agriculture et à l’alimentation. C’est un secteur économique très important sur lequel on doit vraiment tous miser.

 

BL : A travers les conférences qui ont été faites sur le marché et sur le comportement du consommateur ainsi que le travail en atelier, quel bilan feriez-vous de cette première journée ?

P. D. R. : C’est un bilan, j’oserai dire optimiste. C’est-à-dire que l’on va dans le sens de l’histoire et que l’on répond aux attentes des citoyens. La bio a été portée par les consommateurs qui, en effet, « calent » un peu en ce moment mais la bio offre beaucoup de perspectives à condition qu’il y ait une unité plus forte dans le monde de la bio et une réelle reconnaissance du gouvernement et des pouvoirs publics. Toutefois, certaines collectivités locales et territoriales comme en Bretagne ou en Occitanie ont compris que la bio n’est pas qu’un segment de marché mais qu’elle est au cœur des transitions. Maintenant on a besoin de cette reconnaissance et de sentir qu’il n’y ait pas de vents contraires ou des appuis politiques à des initiatives comme la HVE qui viennent brouiller les pistes. On a vraiment besoin d’une volonté collective autour de la bio au-delà du consommateur citoyen.

 

BL : Quelles suites allez-vous donner après ces premières rencontres auprès des autorités publiques ?

P. D. R. : L’idée c’est de regrouper, sous la forme d’un manifeste, l’ensemble des propositions qui ont émergé de cette journée et d’expliquer la situation que vivent les entreprises de la bio aujourd’hui. Puis demander aux pouvoirs publics de s’engager. Pour ce, je serai ravi d’accueillir des ministres voire le Président de la République dans nos entreprises bio.  

 

Propos recueillis par Antoine Lemaire 

 

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