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Actualité professionnelle

Du nouveau chez les organismes de certification

Alpes Contrôles : 9e organisme certificateur Bio français
Après Control Union Certification en juillet dernier, c’est l’organisme Alpes Contrôle qui a obtenu son agreement pour la certification bio. La société Alpes Contrôles, créée en 1988, est surtout implantée dans le sud de la France, possède 28 agences et emploie près de 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 20,4 millions d’Euros en 2008. Ses domaines d’activité sont multiples. Elle intervient dans les domaines du Contrôle Technique de Construction, de la vérification des équipements et des installations des bâtiments en exploitation, de l’hygiène et de la sécurité sur les chantiers et les lieux de travail, du diagnostic immobilier, de l’environnement, de la formation, du classement des établissements touristiques, des enquêtes de techniques nouvelles et donc maintenant de la certification en agriculture biologique. Le siège est situé à Annecy-le-Vieux (74) et son identifiant pour la bio est le FR-BIO 15. Ce nouvel organisme certifie tous les opérateurs de l’agriculture biologique (producteurs, préparateurs et distributeurs) avec une exception pour les opérateurs qui font l’élevage de lapins et d’escargots, des aliments pour animaux et les producteurs d’algues marines.

Qualité-France SAS devient Bureau Veritas Certification

 

Depuis le 1er janvier 2012, Qualité-France SAS, filiale de Bureau Veritas depuis 2002, devient Bureau Veritas Certification France SAS. En effet, dans le cadre d’un transfert universel de patrimoine, toutes les activités de Qualité-France SAS, et les contrats en vigueur seront transférés en l’état à Bureau Veritas Certification France SAS. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une politique d’amélioration continue de la qualité de leurs services afin de rendre une organisation en France plus lisible. Selon, le certificateur, toutes les dispositions ont été prises pour que rien ne change au niveau de leurs clients :
• l’ensemble des interlocuteurs actuels et leurs coordonnées restent inchangés
• les processus de contrôle et de certification restent inchangés
• les certificats émis restent valides et seront renouvelés dans le courant de l’année 2012 au nom de Bureau Veritas Certification
• l’identifiant de l’organisme certificateur en Agriculture Biologique reste FR-BIO-10 ;
• le logo de Qualité-France peut être maintenu sur les étiquetages qui y font actuellement référence ;
• le site internet propose toujours les ressources habituelles sur la certification.

COSMEBIO fête ses 10 ans

C’est le 31 janvier dernier que les représentants de COSMEBIO ont présenté le bilan de leur 10 années d’existence. Ils en ont aussi profité pour donner les premiers résultats de l’étude sur la notoriété de son label bio, la nouvelle charte et ses axes de développement pour les années à venir.

COSMEBIO, de son origine à aujourd’hui …
En 2002, l’association COSMEBIO a été créée avec l’objectif de garantir aux consommateurs, la nature et la qualité des produits labélisés. Aujourd’hui, COSMEBIO est numéro un en Europe avec 382 adhérents (18 en 2002) au niveau de l’ensemble des acteurs de l’industrie (France et Etranger). L’association a participé à la rédaction du cahier des charges permettant la certification des produits cosmétiques. Un dépôt commun a été effectué avec Ecocert au Ministère de l’industrie et un peu après au côté de Qualité France (Bureau Véritas). Depuis 2004, COSMEBIO est membre co-fondateur du groupe d’harmonisation Européen COSMOS-standard, référentiel officiellement lancé en février 2011.
Etude de notoriété du label COSMEBIO
Pour ses 10 ans COSMEBIO a effectué sa 1ère étude de notoriété de son label auprès des consommatrices en collaboration avec IPSOS. L’objectif était de connaître le niveau de notoriété et le degré de confiance des consommatrices dans son label ainsi que la perception de ses valeurs. Les résultats sont sans appel sur sa notoriété. En effet, en question assistée, le logo COSMEBIO bénéficie du taux de reconnaissance le plus élevé parmi les labels testés : 57% des clientes cosmétiques et 93% des clientes cosmétiques bio déclarent l’avoir déjà vu. En revanche, les garanties offertes par le label gagnent à être davantage connues. En dehors de la certification biologique des ingrédients bien identifiée, les autres garanties souffrent à ce jour d’un certain manque de notoriété.
Une nouvelle Charte pour les 10 années à venir qui entre en vigueur dès 2012
L’association passe un cap dans sa maturité et sa croissance. En effet, son objectif est de consolider ses fondamentaux avec trois enjeux majeurs :
1- Rester un signe de qualité supérieure
2- Accompagner la mutation de la filière cosmétique biologique et naturelle
3- Se situer dans un monde qui bouge. C’est pourquoi, elle s’est fixé 8 engagements :
• Trois engagements sous forme de guides de conduite avec une communication responsable, une évaluation de commerce équitable et de biodiversité
• Quatre engagements obligatoires : la formation, une information claire aux consommateurs, une part minimum de produits labellisés et le respect de la charte graphique.
Enfin, un engagement à titre collectif a été pris avec la mise en place d’un « rapport annuel de développement durable » de COSMEBIO qui indiquera l’état des lieux, les objectifs et les progrès accomplis par ses adhérents sur ses thèmes fondateurs.

Accord d’équivalence bio entre l’UE et les Etats- Unis

C’est à l’occasion du salon Biofach en Allemagne, le 15 février dernier, que Dacian Ciolos, Kathleen Merrigan et Isi Siddiqui ont signé les lettres officielles établissant un partenariat pour les produits biologiques entre l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique. «Les produits biologiques certifiés en Europe et aux Etats-Unis pourront être vendus comme tel, réciproquement sur les deux territoires à partir du 1er juin de cette année. Je viens de signer un accord avec la Secrétaire adjointe américaine à l’Agriculture, Kathleen Merrigan et le négociateur en chef pour l’agriculture et représentant au commerce américain, l’Ambassadeur Isi Siddiqui. Cet accord est bénéfique pour les plus de 200 000 agriculteurs biologiques de l’Union Européenne, pour les consommateurs ainsi que pour le futur de l’Agriculture Biologique» a déclaré Dacian Ciolos, commissaire européen chargé de l’agriculture et du développement rural. Cet accord représente pour les acteurs de la filière biologique, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, la promesse d’un allègement des procédures administratives pour l’exportation, ainsi qu’un allègement des frais, plus particulièrement difficiles à supporter pour les petites et moyennes entreprises, très présentes dans la filière. On peut légitimement penser que la suppression des obstacles aux échanges permettra de développer le secteur et de créer de nouveaux emplois. Les Etats-Unis accordent aux produits biologique européens un statut légal équivalent aux produits certifiés par le système NOP (National Organic Programme), sauf dans les trois exceptions suivantes :
● les produits provenant d’animaux traités avec des antibiotiques
● les animaux d’aquaculture
● les produits certifiés, cultivés, produits ou dont la transformation finale ou l’étiquetage a eu lieu en dehors de l’Union Européenne.

Le GPS Bio pour smartphone : toute la Bio dans la poche !

L’Agence BIO lance un nouvel outil pour tous les détenteurs de smartphones. Pour la première fois, les utilisateurs de mobiles vont pouvoir télécharger une application leur permettant de trouver les points de vente de produits bio les plus proches de leurs coordonnées GPS ou d’une adresse donnée (domicile, travail, etc.) dans un périmètre qu’ils auront préalablement défini. Le GPS Bio répertorie tous les opérateurs proposant des produits bio : magasins spécialisés, épiceries, supermarchés, producteurs, magasins d’usines, etc. Le GPS met l’annuaire officiel en ligne de l’Agence BIO (www. annuaire.agencebio.org) qui met à disposition des professionnels et des particuliers les coordonnées de plus de 35000 professionnels de la Bio en France. Une fois les points de vente les plus proches géolocalisés, le GPS Bio permet également de visualiser leurs noms, leurs adresses, leurs informations essentielles, et le lien vers leurs sites web s’ils en ont, ainsi que leurs horaires de vente. Le GPS Bio offre la possibilité de calculer l’itinéraire permettant de se rendre au point de vente identifié depuis l’adresse prédéfinie par l’utilisateur ou sa position GPS.

Réévaluation du crédit d’impôt bio

La Loi de Finances rectificative 2011 a validé le 28 décembre dernier la réévaluation du crédit d’impôt bio à 2 500 € pour les exercices fiscaux de 2011 et 2012. En place depuis 2006, le crédit d’impôt bénéficiant aux exploitations en agriculture bio a été doublé et prorogé en 2009 pour arriver à échéance en 2010. Lors de son inscription initiale dans la Loi de Finances 2011, son montant maximal avait été ramené de 4 000 € à 2 000 €. Suite à un avis favorable de la nouvelle commission des finances du Sénat, les derniers débats de décembre ont permis de relever ce montant à 2 500 €. Ce dispositif doit s’appliquer pour les déclarations 2012 et 2013 au titre des revenus 2011 et 2012. Cette réévaluation va dans le sens d’un soutien complémentaire destiné notamment aux petites fermes engagées en agriculture biologique. Toutefois, la Fnab (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique), qui accueille avec satisfaction cette décision, émet quelques bémols : le choix a été fait d’inscrire ce dispositif dans le cadre des aides dites “de minimis”, limitant le montant cumulé de toutes les aides de ce type à 7 500 € sur 3 ans. Beaucoup d’autres dispositifs de soutien sont déjà en place en région pour des soutiens ponctuels, conjoncturels ou structurels, et fléchés notamment pour des filières émergentes ou en difficulté, pour des projets innovants ou en cours de construction. L’aide à la certification bio, le crédit d’impôt “formation” ou des aides complémentaires pour des projets d’installation innovants sont ainsi également des aides de minimis dans certaines régions. De ce fait, le crédit d’impôt bio ne sera pas accessible à tous les producteurs bio dans les mêmes conditions, et rentre en concurrence avec d’autres soutiens visant le même type de bénéficiaires, risquant ainsi de limiter la portée effective de ce crédit d’impôt.
Sources : www.fnab.org

870 partenaires dans 120 pays à l’IFOAM

L’IFOAM, la Fédération Internationale des Mouvements de l’Agriculture Biologique, vient de publier son nouvel annuaire 2012. On dénombre désormais plus de 870 partenaires dans 120 pays en 2011, soit plus de 100 nouvelles organisations depuis 2010. Près de la moitié (43%) des ces acteurs sont localisés en Europe. Cette annuaire qui compte 124 page présente l’organisation et le fonctionnement de la fédération à travers le monde. Il fournit aussi les coordonnées des partenaires qui sont les membres, les associés et les organisations de soutien. L’IFOAM Monde fédère 5 entités régionales auto-gérées (IFOAM-EU, Méditerranée, Japon, France (ASaFI), Amérique latine et les Caraïbes) et dispose de deux filiales : l’IOAS (International Organic Accreditation Service, U.S.A.) et l’OWS (Organic World Foundation, Suisse). L’ «IFOAM Action Group» est composé de 4 organisations sectorielles qui opèrent toutes sous le nom IFOAM: Aquaculture, distributeurs et grossistes (ORA), producteurs (INOFO), et commerce (OTF).

Hommage à un humaniste

André Derbert allait avoir 60 ans en septembre prochain.
Il avait réalisé de nombreux documentaires sur le montage de filière équitable à travers le monde. L’objectif pour lui était d’associer qualité, bio, environnement et respect humain.

Toute la filière bio et équitable est bouleversée suite à la disparition soudaine d’André Debert le samedi 11 février dernier. Issu des Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural (les CIVAM), il s’est engagé dans le bio en tant que militant dès 1977 chez Nature et Progrès et puis en tant que professionnel dès 1980. Cet homme visionnaire, passionné, volontaire avec son franc-parler s’est toujours impliqué autour de l’idée de développement. C’est pourquoi, en 1987, il a monté son premier programme africain au Togo de valorisation de fruits exotiques bio déshydratés (ananas, mangues, papayes et bananes). Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il s’est intéressé au cacao. En 1992, suite aux événements politiques avec la mise en place de la nouvelle constitution togolaise et la suspension de la coopération entre la Communauté européenne et le Togo il a été contraint de stopper toutes ses activités. Il n’a pu que conserver la filière cacao avec laquelle il a crée la société Kaoka. C’est alors qu’il a oeuvré pour le développement de filières de fève de cacao à travers le monde entier comme en Equateur, au Vanuatu et à Sao Tomé. C’est en construisant ces filières que l’idée d’associer bio et équitable, l’a motivé. En 2002, avec Didier Perréol et d’autres entrepreneurs, il créée l’association BIO EQUITABLE. Grâce à sa grande expertise sur les filières de cacao biologique, il a pu inscrire les fondements de la démarche dans le premier référentiel BIO EQUITABLE. Enfin, il s’est aussi beaucoup impliqué dans le développement de la démarche BIO SOLIDAIRE et il insistait sur l’universalité du commerce équitable.

Du vin bio pour 2012 !

Le règlement vinification biologique a été voté le 8 février à la quasi-unanimité (deux Etats membres se sont abstenus). Ce vote clot trois ans de négociations parfois difficiles, focalisées principalement sur la question des sulfites dans le vin. Rappelons que jusqu’à maintenant, seule la production des raisins était couverte par le règlement CEE Bio. Ce n’était pas le cas de la vinification, d’où l’appellation «vin issu de raisin de l’agriculture biologique » . Une large enquête européenne (Orwine) avait démontré que la vinification en bio s’était naturellement portée vers des pratiques exigeantes et respectueuses de l’environnement et du produit. Mais, à l’exception de chartes privées, rien ne venait valider ces pratiques auprès du consommateur. Le développement très important des surfaces viticoles bio ces dernières années rendait urgente l’arrivée d’un cadre public contrôlé. La construction du texte voté reprend les attentes initiales de la profession bio française avec une liste restreinte de procédés et d’intrants autorisés, l’autorisation de chacun d’entre eux ayant été pesée à l’aune de leur respect des principes de la bio et de leur nécessité technique absolue. Sans satisfaire à 100% les opérateurs français, les intrants et procédés retenus résultent du meilleur compromis accessible à 27 Etats Membres, chacun ayant des conditions météo et des cultures du vin très différentes.
Dosage des sulfites
Concernant la baisse des doses de soufre total par rapport à celles autorisées en conventionnel, c’est la solution proposée par IFOAM Europe et défendue par l’ASAFi (*) et la FNAB qui a été retenue : celles-ci dépendront du taux de sucre du vin. La FNAB se réjouit que la solution du zonage (des doses de soufre total autorisées différentes selon que l’on soit en Allemagne, en France ou en Espagne) ait été abandonnée : elle aurait créé des distorsions insupportables et n’était pas cohérente techniquement.
Patienter jusqu’au vendanges 2012
Il faudra encore patienter deux mois pour que le texte soit publié au journal officiel de l’Union Européenne, date de son entrée en application. Les vendanges 2012 donneront donc lieu au premier millésime «vin biologique». Pour les millésimes à venir, la mention «vin issu de raisin de l’agriculture biologique» qui était utilisée jusqu’ici, ne pourra plus l’être, la vinification devant obligatoirement respecter les règles établies par le nouveau règlement et être contrôlée. En revanche, la commercialisation des vins déjà réalisés à partir des vendanges précédentes se fera toujours avec cette indication jusqu’à épuisement des stocks. Enfin, des vins produits avant la vendange de 2012 pourront porter la mention «vin biologique» si les opérateurs peuvent prouver qu’ils respectaient déjà le nouveau règlement (par exemple via le respect d’une charte privée).
(*) : Association des Adhérents Français d’IFOAM Sources : Fnab

Restauration collective Sud-Ouest : nouveau « Manger Bio Sud Ouest »

C’est lors des 2e Rencontres Professionnelles de la Restauration Collective, organisées le 1er février à Bordeaux par Arbio Aquitaine, que nous avons eu l’occasion de découvrir la nouvelle société coopérative d’intérêt collectif : « Manger Bio Sud Ouest ». Cette plateforme de distribution de produits biologiques et régionaux a séduit rapidement les gestionnaires de restaurants collectifs, les chefs cuisiniers ainsi que les intendants des lycées. La particularité de cette coopérative est d’associer des opérateurs bio membres d’Arbio ou d’Interbio Midi-Pyrénées : cette exigence a comme conséquence que l’ensemble des produits proposés soient cultivés, élevés et transformés en Aquitaine, en Midi-Pyrénées et dans le Limousin. La largeur de l’offre des 13 opérateurs (tous bien connus de la distribution spécialisée) est suffisante pour attirer les professionnels de la RHD. L’organisation consiste à regrouper l’ensemble des commandes sur un site de l’un des opérateurs afin d’être réparties ensuite entre ces différents opérateurs. Comme d’autres organisations régionales interprofessionnelles on ne peut que se féliciter de l’énergie, de l’ambition et de la détermination dédiée aux respects des principes fondamentaux de la bio.

ProNatura dit non à la « bio industrielle »

Suite aux différentes informations relayées par les médias sur la « Bio industrielle » , ProNatura réaffirme son engagement contre celle-ci. Engagée et portant des projets comme Bio Cohérence, Bio Entreprise Durable, Action 3D ISO26000, Pronatura soutient une agriculture plus exigeante que la bio réglementaire. Depuis plus de 25 ans, pour ses approvisionnements en direct de fruits et légumes bio, Pronatura s’engage avec plus de 500 producteurs français qui :
● travaillent dans des fermes à taille familiale et 100% bio.
● refusent les OGM et les semences CMS
● évitent le chauffage des serres – hors gel. Afin de mieux structurer la filière, Pronatura anime des associations régionales de producteurs comme MediTerrabio et APFLBB Bretagne. Elle planifie et s’engage sur des volumes, en équilibrant le marché et en faisant progresser techniquement la bio grâce à son soutien sur le terrain. Pronatura contribue également à redonner l’accès à la terre et stabiliser les fermes en bio, aidé en cela par la Fondation Terre de Liens qu’elle accompagne notamment financièrement. Enfin, Pronatura a décidé de se donner les moyens d’accompagner les magasins spécialisés qui sont plus que jamais ses partenaires privilégiés, dans le développement de leur rayon de Fruits et Légumes. Partageant la même vision de la Bio, contrairement à la grande distribution dont Pronatura s’est fortement désengagé ces dernières années (elle ne pèse plus que 15% de son activité contre 40% il y a quelques années), ils doivent être les acteurs de la redynamisation de la consommation en offrant à la fois le choix, la qualité et les conseils nécessaires.

Warana et Origine Contrôlée

Si l’année 2012 s’annonce exceptionnelle pour Guayapi, c’est qu’aura lieu un événement de taille pour notre filière : la finalisation du projet d’acquisition de la « Denominação de Origem » au Brésil pour le Warana (Guarana en langue Sateré Mawé), produit Sentinelle de Slow Food, soit l’équivalent de l’A.O.C. française. Le Warana sera le 3ème produit de l’histoire brésilienne à recevoir cette appellation. Le Warana, qui ne cesse de renforcer sa différence avec

le Guarana conventionnel, représente des mythes des peuples autochtones et ne peut en aucun cas être comparé à toutes les autres qualités de Guarana disponibles au Brésil et dans le monde – cultures qui se sont toutes parsemées, rappelons‐le, à partir des terres ancestrales des Indiens Sateré Mawé. Imaginez, ces Indiens Sateré Mawé, privés de droit de vote jusqu’en 1988, menacés tour à tour par les envahisseurs pour leur autonomie, inquiétés par les géants de la boisson disposés à cloner ce Warana, leur plante mythique ! Imaginez, la résistance sans faille de cette tribu, décidée à s’autogérer, à conserver sa langue, ses mythes, ses traditions. Ils sont les gardiens de la banque génétique du Warana qui fait l’objet d’un disciplinaire très strict. Imaginez enfin, ce Warana, élu Sentinelle lors de l’exposition universelle de Hanovre en l’an 2000 grâce à l’appui du mouvement Slow Food : ce Warana sera dorénavant protégé par la loi brésilienne. Le Ministère de l’Agriculture Brésilien, l’Institut Brésilien de Protection Industrielle, le Consortium des Producteurs Sateré Mawé ont abouti à l’obtention de la « Denominação de Origem » qui garantira dès lors qu’un produit appelé « Warana » ne pourra provenir que de la terre indigène des Sateré Mawé délimitée (in situ).

60ème magasin pour Naturalia

Après l’acquisition de 3 magasins de l’enseigne Serpent Vert en Alsace et l’ouverture de ses premiers points de vente en province ainsi que son dernier magasin à Paris (8 boulevard Bonne Nouvelle, dans le 10ème arrondissement) d’une surface de 172 m², Naturalia compte désormais 60 points de vente. L’enseigne renforce ainsi son réseau et son positionnement de magasin biologique de proximité au coeur des villes.
Acquisition de 3 magasins Serpent Vert

Naturalia a acquis 3 magasins de l’enseigne alsacienne Serpent Vert, à Strasbourg, Schiltigheim, et Sausheim. Cette acquisition permet à Naturalia de s’implanter dans l’est de la France, une région où le marché du bio est dynamique, du fait de la proximité avec l’Allemagne. Les fondateurs de Serpent Vert apporteront leur connaissance des attentes des consommateurs de la région, soutiendront l’exploitation des magasins existants, et resteront associés au développement de nouveaux magasins dans l’est de la France pour les prochaines années. Rappelons qu’en 2011, Naturalia a ouvert 6 nouveaux magasins en France et pour la première fois des magasins en province, à Marseille et Antibes. L’enseigne Naturalia, créée en 1973, prévoit pour 2012 l’ouverture d’une dizaine de points de vente, dont plusieurs en province, à Lyon, et Marseille notamment. Le premier magasin Naturalia de Lyon a ouvert le 6 janvier 2012.

 

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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