Apparue il y a quelques années la publicité bio à la télévision s’intensifie. Après les débuts timides de marques historiques de la bio et de marques conventionnelles proposant du bio, la vitesse supérieure est enclenchée depuis quelques mois avec, toutes catégories mêlées, des réseaux de magasins spécialisés, de nombreuses marques nationales du conventionnel, et la GMS au complet avec un discours typé filière bio ou qualité alimentaire.
➜ Signal faible : nouvelle ère – La présence soutenue du bio dans le plus grand média de masse révèle que le secteur, désormais accepté de tous, atteint un stade critique de banalisation de l’offre marqué par l’arrivée définitive des marques et distributeurs conventionnels. Cette reconnaissance, somme toute positive, annonce une croissance encore plus élevée du marché biologique mais cependant avec plus d’acteurs.
Autre constat, rassurant pour le secteur spécialisé, qui sera toujours moins compétitif que la GMS : qui dit marché désormais mature dit marché segmenté avec plusieurs offres prix low-cost – prix moyens – premium – luxe… Ces deux faits doivent inciter les magasins bio historiques à se positionner qualitativement en relevant constamment le niveau d’exigences, pour mieux se distinguer de la GMS, orientée volumes.. Communiquer généreusement sur ses différences est aussi devenu vital, en particulier dans les grands médias, pour sensibiliser les « primo-entrants ».
Sauveur Fernandez
Extrait de “Signaux faibles de la bio et du monde – L’actualité décryptée…”, paru dans Bio Linéaires N° 82 – Mars / Avril 2019 (à lire en intégralité ici / et dans notre boutique pour les non-abonnés).
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