À l’occasion des Rencontres Distribution & Consommation Bio organisées par Initiative Bio Bretagne (IBB) le 1er décembre dernier, Bio Linéaires fait le point avec Maryse Deniaud, directrice du magasin Alré Bio à Auray (Morbihan) sur le marché bio et ses attentes.
Bio Linéaires : Bonjour, je suis en compagnie de Maryse Deniaud, directrice de Alré Bio. Vous êtes présente à la journée de l’IBB, les Rencontres de la Distribution, qu’est-ce qui vous a fait venir ici ?
Maryse Deniaud : Bonjour, je suis venue ici parce que je suis comme tous les magasins bio en ce moment, je me pose des questions sur l’avenir des magasins bio spécialisés. En effet, on constate une baisse – même si elle est légère pour le moment – sur la fréquentation du magasin, on a donc le besoin et l’envie – et peut-être l’urgence – de trouver des solutions pour se différencier de tout ce qu’on trouve en bio aujourd’hui.
«Comment redonner une nouvelle vie aux magasin bio et savoir se différencier par rapport à ce qu’on propose aujourd’hui dans le monde de la bio»
Là où on est, à Alré Bio à Auray, sur 500 m² , il y a cinq acteurs bio ! On a un Super U qui a un gros rayon bio, un Lidl, un Leclerc, une Biocoop et nous, nous qui sommes là depuis 22 ans. On voit bien qu’on est plus sur des croissances à 20 %, qu’on est sur des nettement plus petites croissance – si on parle de croissance – sur les deux dernières années… Donc c’est comment redonner quelque part une nouvelle vie, si je peux dire, aux produits bio, aux magasin bio… et puis savoir se différencier par rapport à ce qu’on propose aujourd’hui dans le monde de la bio.
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BL : J’ai vu que vous êtes venue avec une partie de votre équipe, est-ce que c’est une démarche de management que vous faites ?
M. D. : Tout à fait. Pour moi, l’essentiel dans un magasin bio, c’est l’équipe puisque c’est bien eux et non moi toute seule qui fait vivre ce magasin, qui donnent des informations aux clients et qui doivent être convaincus par l’alimentation bio. Et, pour moi, il n’y a rien de mieux pour les convaincre que de les faire participer, de leur donner confiance, de déléguer, qu’ils aient des possibilités d’initiatives pour se sentir bien dans l’entreprise et s’y sentir investi. Donc en faisant venir trois de mes collaborateurs, en effet, c’est l’occasion aussi qu’ils entendent la même chose que moi aujourd’hui.
Propos recueillis par Antoine Lemaire
Retrouvez la suite des entretiens des Rencontres IBB dans notre prochaine newsletter, jeudi 8 décembre 2022.
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