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Pacte d’avenir : So.Bio et Ecolience

Marlène Castan, fondatrice d’Ecolience, Pierre-Yves Fournet, directeur général de So.bio, et Frédéric Grünblatt, fondateur d’Ecolience, ont présenté ce partenariat.

Bio Linéaires était invité par So.bio, le 5 octobre, à visiter le concept de Ecolience (Ecosystème & Résilience). Un projet un peu fou, pharaonique, qui allie production et transformation, ouvrant de nouveaux champs des possibles pour l’agriculture de demain. Plusieurs références (légumineuses, pâtes, huiles, bières…) seront dans les rayons de So.bio et Bio c ‘Bon.

 

Au milieu d’une ferme de 260 hectares, à Genouillé dans la Vienne, Marlène Castan et Frédéric Grünblatt ont créé un outil qui permet de partir de la graine sortie des champs jusqu’aux produits finis. 12 ateliers de transformation assurent la production de plus de 60 produits et de 140 références (conditionnements différents, vrac, sachets, fût…).

Nous y retrouvons, huilerie, meunerie, brasserie, atelier pastier, boulangerie (à l’arrêt), biscuiterie (bons produits – nous avons goûté : c’est réussi), ensachage des graines et farines et, en cours de finalisation ou de développement, un atelier traiteur, une légumerie, une laiterie.


Objectif bas carbone à tous les niveaux 

Le concept réside dans une recherche à tous les niveaux d’un objectif de bas carbone. Les déplacements entre la production agricole et les ateliers sont les plus courts possibles (20m entre les ateliers) ainsi qu’une optimisation circulaire des matières (même la poussière de l’atelier de tri est recyclée).

La pierre angulaire de l’écosystème est, finalement, la partie de triage des matières premières. Un outil dernier cri qui ouvre la possibilité de réaliser la séparation des cultures associées.

En bio, cette technique est un des piliers agraires : la capacité de réaliser un tri qualitatif après récolte apporte un plus de performance à cette méthode vertueuse de culture. Jusqu’alors, la valorisation est complexe car les outils de tri, très techniques et onéreux, sont plutôt rares ou souvent dédiés à une transformation de l’une des graines récoltées (l’autre étant utilisée en alimentation animale).

 

Ecolience en images

Une marque entre production agricole et transformation

Le projet Ecolience est donc basé sur une recherche d’optimisation bas carbone et « Sans Détour » (la marque) entre production agricole et transformation.

Niveau prix, « Sans Détour » se présente comme positionnée plus compétitive qu’un artisan (la production est bien artisanale : moulin 30 kg/H, presse à huile 100 kg de graines par heure soit environ 32 L d’huile/H, et à aucun moment les graines ne sont chauffées excessivement) mais pas au niveau tarifaire des industriels.

Un projet ambitieux, une utopie qui devient réalité et présente une approche de la souveraineté alimentaire de nos territoires possible.

 

Plusieurs références chez So.bio et Bio c’Bon

Lors de cette visite, Pierre-Yves Fournier, directeur général de So.Bio, et son équipe (Sandie Leblanc, directrice Marketing et Communication, Sandie Gellibert, directrice Offre et Pricing, Hélène Turpin, Responsable alimentaire) ont présenté le partenariat qui lie les enseignes So.bio et Bio c’ Bon à l’exploitation. Ce soutien de So.Bio au projet Ecolience se concrétise notamment par un partenariat commercial d’engagement sur les volumes et les conditions de manière pluriannuelle.

Comment cela va-t-il se traduire en rayon ? En plus des graines de courge en vrac, déjà référencées, les deux enseignes vont accueillir des lentilles et pois chiche en vrac, 16 références de pâtes, 9 références différentes d’huiles (colza, cameline, chanvre, lin brun, tournesol, pépins de courges…) et 10 de bières artisanales. En 2024, l’assortiment sera élargie aux  farines.

« So.bio est fier de soutenir ce projet d’une dimension unique en France, dont les fondateurs peuvent inspirer la filière Bio à se réinventer en proposant une démarché de distributeurs, tournée vers le consommateur, tout en maintenant un niveau d’exigence et de qualité important. Pour un distributeur comme So.bio, il est indispensable de se tenir à leurs côtés », conclut Pierre-Yves Fournier.

Philippe Delran

Particularité du domaine agricole

Ecolience a notamment un élevage de 250 chèvres qui devrait quasiment doubler à l’avenir.

Les animaux ne sont pas oubliés dans ce projet d’Ecolience avec un élevage de 250 chèvres (qui devrait monter jusqu’à 450) ainsi qu’une dizaine de bovins (Limousine).

Lors de l’acquisition de cette ferme, une « bassine » (réserve d’eau très décriée) était présente sur son territoire, l’ancien propriétaire ayant une activité de maïsiculteurs. Les nouveaux propriétaires ont largement diminué la culture de maïs (1,5 ha de maïs pop-corn et 5 ha pour l’alimentation des animaux).

Il est bon de constater que l’utilisation à bon escient de l’eau en agriculture biologique comporte des avantages indiscutables. Pour la levée après semi, un ajout d’eau permet une accélération des premiers développements des plantes, période durant laquelle les nuisibles peuvent détruire la totalité du semi. L’eau par aspersion est aussi utilisée comme insecticide sur les ravageurs hydrophobes dans certaines cultures.

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