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Eczéma et psoriasis… les compléments à privilégier

L’ eczéma ou dermatite atopique

On appelle dermatite, toute inflammation de la peau. Il en existe plusieurs types et les causes sont très variées. L’eczéma atopique, une variété de dermatite atopique, est une maladie chronique et héréditaire. Il se manifeste par des plaques rouges, sèches et qui démangent.

Chez le bébé et le jeune enfant, ces plaques se situent généralement au niveau des plis, des joues et il n’est pas rare que l’enfant se gratte à l’endroit affecté, ce qui ne fait qu’aggraver le problème et peut provoquer une infection.

L’eczéma se développe le plus souvent vers l’âge de 3 mois pour disparaître généralement vers 4-5 ans. Toutefois, 30% des personnes ayant été atteintes dans l’enfance présentent encore des signes à l’âge adulte.

Les causes ne sont pas encore bien établies et sont plutôt multifactorielles : génétique, sensibilités alimentaires, exposition à la pollution, excès d’hygiène

En cas de fortes poussées, le médecin prescrit fréquemment des corticostéroïdes, efficaces sur le moment mais qui ne résolvent absolument pas le problème.

 

L’eczéma de contact

A côté de cet eczéma atopique, se rencontre chez l’adulte un eczéma de contact qui est une réaction allergique dite retardée, c’est-à-dire généralement pas au premier contact mais lors des suivants. C’est le plus souvent une allergie à des produits ou matériaux directement en contact avec la peau : cosmétiques, produits d’entretien, lessive, latex, chrome ou nickel. Cette réaction ne repose pas sur l’action des anticorps mais sur des lymphocytes mémoire qui, lors d’un deuxième contact, migrent dans la peau et tentent de détruire l’allergène en créant des lésions.

 

Perméabilité intestinale, gliadine du blé et caséine de lait

Le rôle de l’allergie alimentaire dans l’eczéma est suspecté depuis longtemps. De plus, dans un certain nombre de cas, on note une hyperperméabilité intestinale et donc une augmentation du passage d’antigènes alimentaires à travers la barrière intestinale qui se retrouvent au niveau cutané.

Ainsi, sans parler d’allergie, il existe très souvent une sensibilité à certaines protéines, et en particulier aux gliadines et caséines, qui peut s’accompagner de signes digestifs (selles molles, diarrhées etc.).

La L-glutamine est une des rares substances à pouvoir agir sur l’hyperperméabilité intestinale et sa prise orale va donc améliorer non seulement la prolifération de la flore intestinale mais également garantir l’intégrité de la paroi.

Des probiotiques

D’après le rapport de février 2005 de l’Afssa sur l’effet des probiotiques, certaines études finlandaises ont suggéré que Lactobacillus rhamnosus et Bifidobacterium lactis favorisaient la diminution des symptômes de dermatite atopique chez des enfants allergiques aux protéines du lait de vache.

Même si les mécanismes d’action des probiotiques dans la prévention des allergies chez les enfants ne sont pas encore clairement élucidés, on pense que leur activité protéolytique favoriserait la dégradation des antigènes alimentaires.

En effet, ils seraient capables de dégrader des protéines allergènes en petits peptides et acides aminés de moindre poids moléculaire et ainsi de limiter les réactions.

La consommation de probiotiques chez les nourrissons améliore donc significativement les signes cliniques de l’eczéma avec en parallèle une diminution notable des marqueurs de l’inflammation allergique systémique.

De plus, lorsque l’on donne des souches de lactobacilles GG à des femmes qui allaitent, les bébés présentent une amélioration de leur eczéma, comparés aux autres enfants dont la maman ne reçoit pas ce probiotique.

De la quercétine

Comme tous les flavonoïdes, elle possède des vertus anti- inflammatoires naturelles mais son atout supplémentaire est son action antihistaminique, c’est-à-dire antiallergique.

D’après des études menées en laboratoire, elle stabiliserait les membranes des cellules qui libèrent l’histamine, la substance naturelle responsable des démangeaisons et des inflammations typiques des allergies.

La totale innocuité de la quercétine en fait un supplément de choix même chez les plus jeunes enfants victimes de plaques d’eczéma disséminées. Dans ce cas, il est toujours préférable de coupler avec la prise de zinc, de probiotiques et d’acides gras essentiels.

Du zinc

Après le fer, c’est l’oligo-élément trace le plus abondant dans l’organisme. Il a un rôle essentiel au niveau du système immunitaire et un déficit entraîne différents troubles : baisse de l’immunité, lésions de la peau, retards de cicatrisation.

Selon certaines études, un apport quotidien de zinc permettrait de réduire l’inflammation des lésions cutanées.

De l’huile d’onagre

Cette huile qui contient un bon pourcentage d’acide gamma-linolénique (GLA), un métabolite de l’acide linoléique (oméga-6), est utilisée pour le traitement de l’eczéma dans divers pays nordiques et européens. En effet, contrairement aux autres membres de cette famille d’acide gras, le GLA possède des vertus anti-inflammatoires.

Dans le cadre de l’eczéma atopique et probablement d’autres syndromes allergiques, l’organisme, du fait d’un déficit enzymatique en delta-6-désaturase, ne peut synthétiser correctement ce GLA à partir des apports en acide linoléique. Il faut donc le lui apporter directement.

Ainsi, même si toutes les études ne s’accordent pas sur ce point, vous pouvez conseiller sur plusieurs mois, l’huile d’onagre ou de bourrache, en complément des probiotiques, en interne et/ou en externe.

De la vitamine D

Elle joue un rôle prépondérant dans le bon fonctionnement du système immunitaire et selon de récentes études, elle améliore significativement les dermatites atopiques.

Ainsi, dites à vos clients de s’exposer au soleil quand ils le peuvent, quelques dizaines de minutes par jour (pas plus sinon les risques dépassent les bénéfices) et pensez à bien supplémenter les enfants en vitamine D3.

Si les parents présentent des allergies, conseillez à la mère de prolonger l’allaitement aussi longtemps que possible, d’introduire l’un après l’autre les aliments potentiellement les plus allergisants ou réputés mal tolérés (aliments contenant du gluten, blanc d’œuf, fruits exotiques, fruits à coque) et d’éviter les suppléments issus de l’apithérapie (gelée royale, propolis).

Le psoriasis

Tout comme l’eczéma, c’est une maladie inflammatoire, où les cellules se développant trop rapidement, s’accumulent à la surface de la peau et forment d’épaisses plaques à plusieurs endroits du corps (coudes, genoux, cuir chevelu, paume de la main, plante des pieds) qui se desquament et laissent ainsi la peau rouge.

Comme pour l’eczéma, les causes ne sont pas clairement établies : facteurs héréditaires, stress physiques et psychiques, maladie inflammatoire auto-immune de la peau ou simple maladie dite « d’élimination » comme le spécifiait le Dr Jean Seignalet ?

La réponse n’est pas nettement tranchée mais des approches complémentaires peuvent éviter les traitements lourds de corticostéroïdes.

Faire perdre du poids

D’après une récente étude, des patients obèses atteints de psoriasis ont constaté une amélioration de leurs symptômes après avoir perdu des kilos. Le surpoids et l’obésité aggravent lepsoriasis, non seulement parce que les frottements sont irritants mais également parce que le tissu graisseux produit des cytokines, qui jouent un rôle dans le contrôle des réactions immunitaires et peuvent entraîner des réactions inflammatoires qui accentuent la maladie. Le régime Seignalet, sans gluten ni laitages, est donc tout à fait adapté dans ce type de pathologie.

Peu d’oméga-6 et plus d’oméga-3

Comme nous le voyons régulièrement, l’excès d’oméga-6 est délétère à long terme parce qu’il favorise toutes les maladies inflammatoires, dont le psoriasis. Il est donc important de conseiller un apport suffisant en EPA et DHA via la consommation de poissons gras ou via les suppléments d’huile de poissons ou de krill.

 

Des oméga-3 pendant la grossesse contre l’eczéma de bébé

Selon les résultats d’une étude australienne, il est possible de réduire le risque d’eczéma atopique chez le futur bébé par la prise d’un gramme d’EPA et DHA dès la moitié de la grossesse.

 

De la cannelle

Cette épice est riche en un composé volatil, le cinnamaldéhyde, qui aurait la capacité de diminuer l’activité de la 5-lipoxygénase, une enzyme associée à l’apparition de réactions inflammatoires ou allergiques comme dans le psoriasis.

 

Quelques conseils d’hygiène de vie dans les deux cas :

● Boire tous les jours au moins 1,5 litre d’eau

● Consommer des aliments riches en graisses polyinsaturées

● Appliquer aux endroits fragilisés un gel d’aloe vera ou de l’huile de lin.

 

Éviter :

● les excès d’alcool et de caféine

● le tabac

● les aliments riches en graisses saturées et trans

● les expositions à des températures extrêmes

● les douches ou les bains trop chauds et/ou trop fréquents

● la mauvaise gestion du stress (voir détails page 107)

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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