La certification bio des EAP avec Ecocert

Bio Linéaires : Comment ont évolué les contrôles dans les EAP ?

Sébastien Conan : On sait que sur les réseaux de magasin bio, la certification bio fait partie du parcours essentiel que mette en place une très grande majorité, sinon la totalité des magasins, lorsqu’ils ouvrent.

Du côté des EAP, et notamment des détaillants en vrac qui ont émergé ces dernières années, c’est probablement une démarche qui est un peu moins intuitive et se traduit comme l’étude le montre par une proportion inférieure de magasins certifiés.

Une rencontre avec Didier Onraita (Ndlr : My retail Box / Day by Day) et Célia Rennesson (Ndlr : Réseau Vrac) en 2019 nous a conforté dans l’idée de sensibiliser ces nouveaux acteurs de comprendre les enjeux réglementaires associés à la vente de produits bio en vrac et les exigences portées par le cahier des charges bio européen.

Depuis la mise en place de ce partenariat, on a fait des actions de sensibilisation, des webinars, des réunions d’information, y compris la mise à disposition d’un guide qui permet à ces points de vente d’appréhender le contexte de la certification bio.

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On observe aujourd’hui une progression dans le réseau puisque, depuis le début du partenariat, une centaine de nouvelles EAP ont été certifiées par Ecocert France. Ce qui, probablement depuis votre étude en 2021, a dû amener à une progression de la proportion de ces EAP qui sont certifiées.

Pour rappel, pour vendre des produits bio en détail en vrac, il faut se déclarer à l’Agence Bio pour apparaître sur l’annuaire national avec une obligation d’audit et de certification à partir de 20 000 € HT de chiffre d’affaires.

Cette évolution conforte l’idée que ces points de vente doivent, pour rassurer le consommateur, être certifiés. Il y a encore du progrès à faire et c’est ce à quoi on s’emploie avec l’ensemble des acteurs de la bio que ce soit les fabricants, les transformateur ou le Réseau Vrac.