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« En mars, on est en positif », Cédric Cadoret (Chlorophylle Nantes)

Cédric Cadoret, directeur de la coopérative Chlorophylle à Nantes. Photo Antoine Lemaire.

Lors du salon ProBio Ouest, Cédric Cadoret fait un état des lieux de la situation économique de la coopérative Chlorophylle (7 magasins). Malgré, le contexte et un surcoût supplémentaire en énergie de 200 000 euros, la coopérative tient bon.

 

Bio Linéaires : Cédric Cadoret, vous êtes le directeur de la coopérative Chlorophylle à Nantes. Vous êtes à nouveau présent au salon ProBio Ouest. Pourquoi ? 

Cédric Cadoret : Cela permet de découvrir des produits, d’échanger et surtout de sortir la tête de l’eau. Avec mes collègues, cela change du quotidien et c’est toujours sympa de participer à ce genre d’évènement.

BL : Par rapport à l’année dernière, avez-vous remarqué de nouvelles innovations ?

C. C. : Oui, j’ai vu des pains burgers qui m’ont bien intéressé ! On a pris quelques rendez-vous avec de nouveaux fournisseurs que l’on ne connaissait pas.

« On sent un petit frémissement depuis un mois ou deux »
BL : Le marché est plus compliqué en ce moment. Comment ça se passe pour vos magasins Chlorophylle ?

C. C. : Je pense qu’on suit à peu près le marché. On sent un petit frémissement depuis un mois ou deux. En mars, on est en positif. C’est bien de revoir les voyants au vert. Toutefois, on connaît encore une baisse de volume et la clientèle que l’on avait perdu il y a un an, on ne l’a pas encore récupérée. Par contre, on sent que le noyau actuel est solide, les foyers qui viennent chez nous consomment plutôt bien.

BL : De nombreux magasins sont impactés par le coût de l’énergie. Qu’en est-il pour vous ?

C. C. : Sur les huit structures, j’en ai six où les contrats arrivaient à terme au 1er janvier de cette année. Sur ces six structures, le surcoût supplémentaire en énergie représente 200 000 euros. C’est un réel problème.

« Je pense qu’il va y avoir un écrémage. Il y a eu trop d’ouvertures ces dernières années »
BL : Comment voyez-vous les perspectives à plus ou moins long terme ?

C. C. : Je pense qu’il va y avoir un écrémage. Il y a eu trop d’ouvertures ces dernières années. Je suis assez confiant car notre coopérative existe depuis longtemps et comme j’ai l’habitude de le dire, nous avons notre « trésor de guerre ». Notre trésorerie est très saine. Je n’ai pas peur dans l’immédiat mais je pense que ça va écrémer et permettre de faire un tri car aujourd’hui, finalement presque plus personne ne gagne sa vie.

Propos recueillis par Antoine Lemaire 

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