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Entretiens à Natexpo : Florame

Romain Ruth, PDG de Florame, rappelle au micro de Bio Linéaires pourquoi le conseil est si important dans le réseau spécialisé bio, héritier, comme il le rappelle des magasins de diététique.

Florame est au stand i10.

Écouter l’interview de Romain Ruth de Florame

 

Bio Linéaires : Je suis sur le stand de Florame, société historique dans le cosmétique bio et fidèle exposant de Natexpo depuis de nombreuses années, je suis en compagnie de Romain Ruth, le président, quelques petites questions à vous poser concernant l’ambiance du salon Natexpo dans ce contexte un peu morose… mais qui est peut-être pas le cas pour tout le monde !
Romain Ruth : C’est vrai que la morosité qui a existé dans certains points de vente, à mon sens, ne se traduit pas vraiment à Natexpo, je suis plutôt agréablement surpris ! Je pense que la surprise est collective ! C’est valable pour Florame bien sûr mais c’est valable aussi pour mes voisins et puis aussi pour tous les nouveaux entrants pour qui Natexpo est un peu, comme je le disais, un premier pas, un premier seuil pour rentrer dans la grande famille de la bio, pour se rencontrer, pour se connaître.

«On a pris des très mauvaises habitudes à avoir des croissances à plus de deux chiffres pendant des années»

Du côté de Florame, on vient chercher à Natexpo… c’est plus une valeur symbolique maintenant parce que c’est vrai qu’on est un petit peu connu, on est une marque presque un peu totémique, un peu signal d’ailleurs dans les magasins bio, on sait quand on arrive où il y a Florame, on arrive dans la cosmétique biologique et dans les huiles essentielles, dans la santé au sens général du terme. Et donc, pour nous, c’est plutôt une agréable surprise du côté de Natexpo. Là aussi on garde un bon espoir, pour dire les choses simplement, dans ce marché qui est effectivement un petit peu bousculé ; là où on garde un bon espoir c’est quand on voit que Florame va plutôt largement mieux que le marché, ce n’est pas un secret, les parts de marché clés ont d’ailleurs été publiés chez vous et font plutôt honneur à la marque donc, de ce point de vue là, c’est plutôt agréable et ça reste une bonne surprise.

Maintenant y a une chose qui est sûre, c’est qu’on a pris des très mauvaises habitudes à avoir des croissances à plus de deux chiffres pendant des années, peut-être que ça va se calmer un tout petit peu. Si on prend du recul, on peut se dire que en 2008, il y avait déjà eu un faux plat comme ça qui avait démarré en 2008, qui s’était bien poursuivi en 2009, et puis à nouveau c’était reparti parce qu’on s’était recentré, à mon sens, sur les fondamentaux… Mais je suppose que ça fait partie des choses dont on va parler maintenant !

«Le conseil c’est très important, c’est ce qui a fait la distinction»

BL : Justement en parlant de fondamentaux, quels conseils vous donneriez aux magasins spécialisés bio pour essayer – entre guillemets – de redynamiser ce marché ? Je pense que le conseil, entre autres, en fait partie…
R. R. : Oui
c’est sûr que le conseil c’est très important ! C’est ce qui a fait la distinction. Modestement, mais avec une certaine conviction, je passe ma vie à rappeler que le magasin bio est l’héritier direct – et il faut s’en rappeler en permanence – de la diététique de manière générale et donc on vient chercher, qu’on le veuille ou non, que le consommateur le dise ou pas, qu’il se pare de bonnes intentions : c’est-à-dire sauver la planète, sauver le monde ou pas, la vérité c’est qu’il vient chercher, pour lui et pour sa famille, de l’offre de santé immédiate, réelle donc d’innocuité et aussi de remèdes alternatifs.

Autour de nous, on a quand même eu un nombre assez considérable de personnes qui sont pour la première fois rentrées dans un magasin bio parce qu’ils n’arrivaient pas à trouver un remède pour telle ou telle difficulté, parce qu’ils avaient une peau atopique, parce qu’ils avaient des problèmes liés – alors, moi, dans mon domaine avec les huiles essentielles, il y a énormément de remèdes d’énormément de types de maux : ils trouvaient plus le sommeil, ou ils étaient trop stressés ou que sais-je. Donc il faut jamais oublier cette dimension-là et je pense que cette dimension-là est aussi très valable dans l’alimentation, il suffit de voir le rayon alimentation et compléments alimentaires, il s’agit pas simplement d’innocuité mais encore une fois d’efficacité et c’est vrai que du côté de Florame, je pense que la raison pour laquelle on continue à bien avancer, c’est parce que dans notre ADN, on a cette dimension d’efficacité prouvée et même si on fait pas des tests sur tout, quand on utilise des matières premières très concentrées comme nous dès le départ, et en particulier des huiles essentielles et des huiles végétales, je pense que personne ne conteste l’efficacité de nos produits, donc on appuie là dessus et je pense qu’il faut appuyer là dessus !

Propos recueillis par Antoine Lemaire

Natexpo 2022 : du 18 au 20 septembre à Eurexpo Lyon. 

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