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Les labels, pourquoi c’est important et comment s’y retrouver

La vocation du réseau bio est de sélectionner des produits qui offrent une valeur ajoutée supérieure. Dit comme cela, cela paraît enfoncer une porte ouverte mais c’est une condition sine qua non de futur pour lui…

La valeur ajoutée du réseau bio passe par la confiance du consommateur qui s’appuie sur trois thèmes importants : la vérité, l’information et la protection de l’environnement,  de l’éthique et de la santé.

C’est en restant fort sur ces points que le réseau bio conservera sa différence et son modèle économique. Les labels sont des systèmes qui couvrent ces 3 attentes.

L’importance des labels

Les labels sont des indicateurs de qualité précis, objectifs mesurables et contrôlés de manière indépendante et officielle.

Ils sont transparents et crédibles. Dans les lessives, ils sont contruits sur une attention spécifique à la protection de l’environnement et dans une moindre mesure à la santé. Ils apportent une plus value que la concurrence conventionnelle ne peut apporter, pour des raisons économiques et industrielles. Le label est ainsi une défense stratégique du réseau bio.

Lutter contre le méli-mélo écolo

On l’a compris, l’exigence dans la sélection des labels assure l’attractivité du réseau. C’est d’autant plus important que les labels comme marques de confiance pour le consommateur ont suscité des copies plus ou moins sincères de la part des marques de lessive conventionnelles.

Sûrs et certains

Ainsi le réseau doit absolument privilégier les labels et surtout les plus exigeants d’entre eux.

Les labels apparaissent comme un fouillis désordonné. Avec un peu de recul stratégique,  le problème se simplifie autour de quelques réflexes.

  • 1er réflexe, la rigueur. Un label n’est pas une simple déclaration  d’intention (bon pour la nature…),  un petit dessin ou un mot savant (comme  REACH qui est en fait le nom de la procédure d’enregistrement des produits chimiques en Europe).  C’est un système basé sur un cahier des charges contrôlé par un organisme indépendant accrédité. Ce point n’est pas neutre. La certification Ecocert ne se compare pas par ex. au logo WWF, certes sympathique, mais qui ne vient cautionner qu’un partenariat produits avec des entreprises qui s’engagent…
  • 2e réflexe, la vérité. Rechercher des démarches authentiques et scientifiques. Ici, le débat se résume à l’analyse de l’Ecolabel qui est depuis 1992 (1995 pour les lessives), géré par l’Union européenne. Son problème, c’est sa faible exigence : sur les matières premières d’origine végétale et animale, les dérivés pétrochimiques, les produits de synthèse, la  biodégradabilité… C’est affligeant mais c’est vrai, l’Europe a accouché d’un moins-disant trompeur. Préférer donc les labels dont la démarche s’appuie sur un projet scientifique et contrôlé sérieusement : Ecocert, Nature & Progrès et aussi  EcoGarantie, Nordic Swan ou Blue Angel. 

La santé arrive en force

Une étude récente du Credoc, révèle que 79% des Français considèrent que l’usage de produits d’entretien peut avoir une conséquence sur leur santé.

Le classement du  « top 3 » des motivations est donc : efficacité (80%), santé (79%)  et prix (50%).  L’environnement n’est que numéro 3.

La poussée de l’inquiétude sur la santé vient des scandales à répétition sur la santé et la consommation : allergies, cancers, explosion des maladies chroniques qui fait baisser l’espérance de vie en France…

Les lessives sont des produits de contact indirects mais elles peuvent induire des réactions de la peau. Les allégations principales revendiquées sur les emballages sont « hypoallergénique », « testé dermatologiquement » ou « sans allergènes ». Il faut savoir que ces allégations sont encore relativement laxistes et en train d’être encadrées mais qu’elles procèdent d’une bonne intention : réduire les risques d’allergie de contact par des tests de tolérance cutanée sous contrôle dermatologique.  Les lessives dites  « sans allergènes » doivent justifier que leur composition ne contient au moins aucun des 26 allergènes classés officiellement.

Tout à la fois

La santé est importante, pour autant l’environnement est un des piliers du réseau et du mouvement bio. On fait en France 20 millions de lessives par jour, ne l’oublions pas.  L’environnement reste et doit rester une raison d’être principale du réseau.

La santé le devient. Le bio est certainement l’offre la mieux placée pour rassurer le consommateur sur ses attentes de santé et d’environnement.

Les labels sont là pour garantir les attentes des consommateurs.

Bernard Ollié
bernard.ollie@agoodforgood.com
www.agoodforgood.com

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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