Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les steaks végétaux vont devoir changer de nom

Les alternatives végétales vendues en magasin bio concentrent 47 millions d’euros de chiffre d’affaires (CAM à fin juin 2021 – source : BioAnalytics). Dessin Christian Gasset.

Il ne sera plus possible d’utiliser la terminologie propre aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n’appartenant pas au règne animal. Le texte, passé dernièrement au Journal Officiel, entre en vigueur le 1er octobre 2022. 

Le Décret n° 2022-947 du 29 juin 2022 relatif à l’utilisation de certaines dénominations employées pour désigner des denrées comportant des protéines végétales couvre « les produits incorporant des protéines végétales (…) (ex : préparations à base de viande et de protéines végétales dont la présentation est proche d’un steak par exemple) et/ou des ingrédients d’origine non-animale contenant une teneur non négligeable de protéines (exemple : une galette constituée principalement de lentilles agglomérées et dont la présentation est proche d’un steak) ». 

À lire aussi -> Le marché des alternatives végétales pèse 47 millions d’euros en magasin bio

Le décret établit notamment qu’il est interdit d’utiliser « une dénomination utilisant la terminologie spécifique de la boucherie, de la charcuterie ou de la poissonnerie» ou « faisant référence aux noms des espèces et groupes d’espèces animales, à la morphologie ou à l’anatomie animale». Les termes steak, filet ou saucisse seront désormais donc interdits. INTERBEV, l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes, et le CNPO, l’interprofession des œufs, se sont félicités de la publication de ce décret «qui constitue une avancée majeure en en matière de transparence de l’information délivrée aux consommateurs». Le CNPO précise que «les dénominations traditionnellement dédiées aux produits d’origine animale leur sont désormais strictement réservées. C’est le cas par exemple des dénominations telles que blanc d’œuf, omelette, crème anglaise, île flottante, mayonnaise, etc.».

Au sens du présent décret, on entend par « protéines végétales » des «protéines issues ou apportées par des organismes appartenant à l’ensemble des règnes autres que le règne animal» et « denrées alimentaires d’origine animale » par des «produits d’origine animale et les denrées qui en sont issues».

 

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

Cookie policy
We use our own and third party cookies to allow us to understand how the site is used and to support our marketing campaigns.