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Actualité professionnelle

Bilan et avenir de Bio Partenaire

Les entreprises adhérentes de Bio Partenaire et plusieurs acteurs du développement s’étaient donné rendez-vous à Nantes le 29 mai à l’occasion de l’assemblée générale et du forum 2013 de l’association.

De nombreux points ont été abordés, voici les plus importants.

Sur le plan de la vie associative et sur les projets d’avenir :

● Vincent Lassalle Saint-Jean, Président de Maison Meneau, rejoint le conseil d’administration.

● Bio Partenaire envisage de reconduire ses formations dans les magasins bio spécialisés et va diffuser son expertise technique auprès des acheteurs-transformateurs pour le montage des alliances solidaires.

● l’association poursuivra sa collaboration historique avec l’orga – nisme de contrôle Ecocert. Michel Reynaud, Vice-Président d’Eco – cert, a présenté la stratégie déployée à travers le nouveau réfé – rentiel ESR (Echange Solidaire Equitable) qui défend une vision universelle du commerce équitable et se base sur la structure de l’ISO 26 000. Ecocert et Bio Partenaire participent ensemble à un rapprochement des différents systèmes de garantie européens du bio et du commerce équitable. Cette alliance « entreprise- contrôle » apporte une double crédibilité et va permettre de continuer le soutien des entreprises investies pour le développe – ment durable et équitable des territoires.

Quelles alliances pour une bio solidaire et équitable ?

Les intervenants du forum Bio Partenaire ont présenté leurs actions devant une quarantaine de professionnels dans les locaux historiques de Nature et Aliments. Leurs témoignages ont illustré la diversité des formes d’alliances ; aussi bien des alliances horizontales, via la création d’une gamme de produits Bio et Equitable, pour la restauration hors foyers, assemblant plusieurs marques du secteur, des alliances verticales comme dans la filière Bio Porc Atlantique, rassemblant éleveurs-céréaliers, abattoirs et charcutier, ou encore les alliances public-privé illustrées par l’installation de fours solaire pour les producteurs de quinoa de l’Altiplano en lien avec Euro-Nat (Priméal).

Le développement des filières biologiques durables passera par la mutualisation des compétences et la constitution d’alliances fortes entre tous les acteurs du développement.

Enfin, Bio Partenaire tiendra son forum 2014 à Bordeaux.

 

Bonne notoriété Bio Equitable et Bio Solidaire

Les résultats de la première étude de notoriété des labels ont été présentés. La perception des consommateurs sur les démarches solidaires et équitables est plutôt encourageante :

● le logo Bio Equitable bénéficie de 7,7% de notoriété spontanée (4,1% en BIO SOLIDAIRE).

● 92% des répondants jugent que ces deux labels sont fiables.

● la majorité des personnes interrogées assimile les deux labels, la principale différence évoquée étant la distinction des origines des produits France/UE vs Pays étrangers.

 

Succès du 2 ème Forum PME et Développement durable à Nantes chez Nature et Aliments

Après la société Pain de Belledonne en Savoie, c’était à la société Nature et Aliments d’organiser la deuxième édition du forum PME et Développement Durable. Rappelons, que l’objectif de cette manifestation est de montrer que l’engagement des entreprises pionnières en agriculture biologique ne se limite pas à la production de produits biologiques mais aussi à la responsabilité des entreprises en matière environnementale, sociale et économique. L’Homme et la Femme sont au cœur de ces engagements d’entreprise. Mission accomplie le 30 mai dernier pour la Société Nature et Aliments. En effet, cette journée a rassemblé plus de 70 personnes de tous horizons professionnels pour échanger avec des experts sur des concepts ou des thématiques liés au développement durable au sein de différents ateliers : Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), Co-révolution dans les entreprises, compensation carbone (un outil de gestion de son impact climatique pour les PME), finance solidaire.

 

 

L’autre moment fort très attendu fut aussi la conférence animée par Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire, chercheur à l’IBFA de Caen et fondateur du CRIIGEN, qui n’a fait que renforcer le combat de toutes ces entreprises historiques pour militer pour le développement d’une agriculture biologique. Pendant plus d’une heure, le spécialiste des OGM et des pesticides, nous a décrit, preuves à l’appui, tous les dangers de ces produits pour la santé et l’environnement et les liens de plus en plus significatifs entre pollution et cancer !

En conclusion, les deux organisatrices, Magalie Jost et Sybile Chapron nous ont fait part de leur sentiment sur cette manifestation : « Malgré la pluie, le forum c’est terminé dans la convivialité et la bonne humeur dans un lieu chargé d’histoire !! Une journée riche, conviviale et pleine d’espoir pour l’avenir. Nous sommes sûres que la troisième édition, organisée par Vincent et Philippe Lassalle Saint-Jean, maison MENEAU, sera dans les mêmes tonalités d’échanges et de convivialité…Alors rendez-vous en 2014 à Saint-Loubès »

 

Liens avérés entre pesticides et impact sanitaire : deux mesures d’urgence s’imposent

L’INSERM a publié le 13 juin une étude bilan des recherches qui font le lien entre pathologies et exposition aux pesticides. L’étude est sans appel sur ces liens positifs et appelle à de nouveaux travaux notamment sur les « effets cocktails » des molécules aujourd’hui utilisées massivement par l’agriculture conventionnelle. La FNAB fait deux propositions d’urgence pour protéger la santé des populations et engager la transition écologique et sociale de notre agriculture. Les pratiques de l’agriculture biologique ont fait leurs preuves.

 

 

On ne peut plus dire qu’on ne savait pas

L’enjeu est aujourd’hui de connaitre les effets à long terme d’une exposition aux faibles doses de ces nouvelles molécules et des « effets cocktails » entre elles (la dose ne faisant plus le poison). Le même jour, l’association « les Amis de la Terre » a publié une autre étude montrant que trois français sur dix présente des traces de glyphosate dans leurs urines. L’alimentation et l’eau sont clairement en cause. Les ventes de pesticides poursuivent, elles, leur progression malgré les millions dépensés pour en rationnaliser l’usage. Les agriculteurs en sont les premières victimes.

Il faut interdire les pesticides sur les zones de captage de l’eau

Depuis novembre 2011, la FNAB a fait la proposition d’une interdiction pure et simple de l’usage des pesticides de synthèse sur les zones prioritaires de captage de l’eau (508 captages dit « Grenelle »). Force est de constater que la circulaire de janvier 2013(1) ne mentionne pas le recours à une agriculture non consommatrice de pesticides notamment dans l’élaboration des plans d’actions sur ces captages dits « prioritaires ». La FNAB a proposé la mise en place de diagnostics de conversion pour les agriculteurs volontaires sur ces zones et la multiplication des sites pilotes « eau et bio » partout en France.

Il faut une fiscalité incitative pour l’abandon des pesticides de synthèse

Au-delà des zones prioritaires, tout doit être mis en œuvre pour atteindre l’objectif de la qualité de l’eau dans notre pays. C’est pourquoi la FNAB soutient le principe d’une fiscalité incitative (2) pour abandonner ou réduite fortement les pesticides et sa redistribution vers l’agriculture biologique, pour une garantie de zéro pesticides de synthèse dans nos sols, l’air et l’eau.

Pour la santé des habitants, pour faire cesser la gabegie d’argent public, des mesures exemplaires doivent être prises par le gouvernement et la représentation nationale. Rendez-vous pris pour la Loi d’Avenir de l’Agriculture.

Contacts Presse Stéphanie Pageot – (Présidente de la FNAB) – Tél. : 06 76 41 81 26

Concours national de la création agroalimentaire bio : 2ème édition

La CCI du Gers, le Conseil Général du Gers et Gers Développement, l’agence départementale de développement économique ont lancé officiellement le 3 juillet dernier la seconde édition du « Concours National de la Création Agroalimentaire Bio » dédié aux entreprises de la filière agroalimentaire française.

Parrainé par Ecocert®, leader européen de la certification de produits biologiques, le « Concours National de la Création Agroalimentaire Bio » a pour objectif d’encourager le développement de la filière agroalimentaire biologique française en soutenant la création et le développement d’entreprises proposant des produits innovants certifiés Agriculture Biologique.

Deux prix récompenseront les lauréats : le « Prix Création » et le « Prix Développement ».

● le « Prix Création » distinguera un créateur ou une jeune entreprise agroalimentaire biologique pour le caractère innovant/ original de son projet et son potentiel de développement.

● le « Prix Développement » récompensera une entreprise agroalimentaire de moins de 50 salariés ayant commercialisé en 2013, ou dont le lancement est prévu en 2014, un produit agroalimentaire certifié AB particulièrement innovant.

 

 

Au global 30 000 € de dotations seront attribués.

Les lauréats de chacune des 2 catégories bénéficieront de prestations offertes par les différents partenaires : essais et mis au point par le CRITT-CTCPA, analyse du projet par un pool d’experts (MPI, OSEO, Agrimip), adhésion au service de veille d’Agrimip Innovation, adhésions offertes à l’ARIA Midi-Pyrénées et Interbio Sud Ouest, un an d’abonnement au magazine Bio Linéaires, une communication nationale en partenariat avec le magazine Bio Linéaires, un accompagnement personnalisé par l’équipe de Gers Développement.

Le Prix Création est doté d’un chèque de 5 000 € offert par nos partenaires. Enfin, en cas d’installation dans le Gers, le lauréat du Prix Création pourra bénéficier d’un hébergement gratuit pour une durée de 3 à 6 mois dans l’un des trois Agroparc®, ateliers de fabrication agroalimentaires d’Auch et de Seissan, loués clés en main.

Les candidatures sont ouvertes du 3 juillet au 31 octobre 2013 et la remise des prix aura lieu en décembre 2013 au siège social du Groupe Ecocert®.

3 CQP bio à l’IFOPCA en 2013

L’Ifopca, le centre de la branche dédié aux métiers de l’alimentaire (FNDE), est heureux de nous informer des résultats de sa session 2012/2013 de son CQP bio : 13 avis favorables sur 14. Cette session qui était composée de 12 salariés de l’enseigne NaturéO et de 2 salariés de magasins indépendants avait commencé en octobre 2012 pour se terminer fin juin dernier. Comme nous l’indiquions dans notre édition de mai – juin dernier, l’Ifopca, conforte sa place de spécialiste dans le secteur de la formation par alternance en bio avec pour la rentrée 2013, 3 sessions en activité : une session pour les enseignes NaturéO et Naturalia et une pour les magasins indépendants. Ainsi, pour 2013 et 2014, ce seront plus d’une trentaine de personnes qui pourront prétendre à ce titre. Rappelons que le CQP Bio est une formation qui a maintenant fait ses preuves. Elle a été mise en place par les professionnels du bio sous l’impulsion de la FNDE (Fédération Nationale de l’Epicerie) et du Synadis, qui ont défini son contenu et son référentiel de compétences, en le calant au plus près des besoins des magasins. Une nouvelle mouture du CQP Bio sera opérationnelle en 2014 avec 3 niveaux. Nous aborderons en détail dans notre prochain numéro ces nouvelles mesures.

 

 

Quelles relations entre les magasins et les marques ?

Bio Linéaires en partenariat avec l’agence conseil en Marketing Attitudes et Marques ont réalisé une étude pour savoir quelles étaient les relations entre les magasins bio et les marques. Nous sommes partis du constat que la distribution spécialisée en produits bio évolue depuis quelques années. Cette étude d’une vingtaine de pages qui a été effectuée en mars 2013 auprès de 179 responsables de magasins représentant 270 points de ventes apporte des réponses aux questions que se posent les acteurs de la filière bio (fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques, grossistes, distributeurs, etc.) comme :

● Pour les magasins, est-ce que les marques répondent bien aux attentes des consommateurs ?

● Quel intérêt portent les magasins pour l’histoire et la vie des marques ?

● Comment les magasins perçoivent-ils les informations fournies par les marques et à quelle fréquence ?

● Quels sont les critères de choix attendus par les magasins pour la sélection de leurs marques ?

● Quels sont les sources et les moyens qu’utilisent les magasins pour recevoir les informations de la part des marques ?

● PLV, Promotion, Animation : comment sont perçues les aides à la vente par les magasins?

 

Recevez le magazine internet BIO- Marché.info et le magazine Bio Linéaires pour seulement 112 euros !

BIO-Marché.info et Bio Linéaires proposent aux professionnels de la filière bio un abonnement commun à un tarif préférentiel. En effet, pour tous ceux qui désirent recevoir à la fois le magazine Bio Linéaires et le magazine internet BIO- Marché.info une remise de 40% sera accordée.

C’est-à-dire qu’il est possible de souscrire un abonnement à 70 euros TTC à Bio Linéaires et de bénéficier en plus d’un abonnement d’un an au magazine internet BIO-Marché.info à 42 euros TTC au lieu de 70 euros TTC soit un total pour les 2 abonnements de 112 euros TTC.

BIO-Marché.info : Magazine en ligne de la filière bio

Bio-Marché.Info met tous les jours des brèves gratuites à disposition des personnes impliquées dans le marché bio. Pour avoir accès à tous les articles un abonnement est à souscrire pour être informé deux fois par semaine de manière pointue, régulière et professionnelle par internet. Vous serez ainsi informé des dernières évolutions dans les différentes filières bio, des ouvertures de magasins, des tendances et des créations d‘entreprises ou des nouvelles gammes de produits bio présentées en France et en Europe. Par ailleurs, vous trouverez sur www.Bio-Marche.Info en français et www. Organic-Market.Info en anglais des articles et des brèves sur le marché bio en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, en Asie, en Australie, en Afrique et en Amérique du Sud.

Des milliers d’articles et de brèves en langue française, anglaise et allemande sont archivés sur les trois sites et lus dans 212 pays majoritairement européen. La fréquentation des sites a nettement augmenté ces dernières années : on recense plus de 50.000 visiteurs par mois et les newsletters gratuites en trois langues sont distribuées à plus de 16.000 abonnées deux fois par semaine (en Allemagne 3 x par semaine).

 

 

Canada : 1 ère étude globale du marché bio

La Canada Organic Trade Association (COTA) vient de publier un dossier de 6 pages sur le marché bio canadien. Intitulé «Organic Market. National highlights, 2013», l’étude présente les données 2012 concernant la valeur des ventes des produits biologiques et des parts de marché, la croissance des différentes catégories de produits, le «Top 10» des produits cultivés, transformés ou emballés au Canada et une analyse du choix des consommateurs. L’étude couvre également le volet «comportements d’achat» et en particulier une analyse des motivations d’achat du consommateur. Selon COTA, il s’agit de la première étude globale sur le marché bio canadien depuis l’entrée en vigueur de la réglementation nationale bio en 2009.

Selon l’étude, le marché du bio (alimentaire, pet food, cosmétique, écoproduit, alcool, compléments alimentaires, exportations…) au Canada a atteint les 3,7 milliards de dollars en 2012. La partie alimentaire certifiée biologique et des boissons non alcoolisées représenteraient environ 3 milliards de dollars. La valeur du marché des aliments biologiques au Canada a triplé depuis 2006, dépassant de loin le taux de croissance des autres secteurs de l’agro-alimentaire. Côté consommateurs, 58% d’entre-eux achèteraient des produits bio chaque semaine.

 

Belgique : la Wallonie veut accélérer le développement de la Bio

Le ministre de l’Agriculture du Gouvernement wallon, Carlo Di Antonio, a lancé fin juin un plan stratégique de développement de l’agriculture biologique et de la consommation de produits bio. Ce plan repose sur le développement de la recherche, avec une dotation de deux millions d’euros, de la formation, et de la promotion des produits bio auprès du grand public.

Son objectif est de faire passer le nombre d’exploitations agricoles wallonnes de 1100 à 1750 à l’horizon 2020 et de doubler la surface agricole bio pour la faire passer de 7,5% à 15% en 2020. Selon le Ministre, ce plan permettra non seulement de mieux répondre à la demande locale en augmentation constante, mais aussi de développer l’exportation et de conforter ainsi l’avenir économique des agriculteurs bio wallons.

Selon le ministre de l’Agriculture Carlo Di Antonio, la demande en produits bio en Wallonie dépasse l’offre locale. «Cette demande non rencontrée constitue une opportunité de développement économique pour les agriculteurs wallons qu’il convient d’encourager», estime le ministre.

Côté distribution, selon le rapport 2013 de BioForum, les magasins spécialisés ont augmenté leur part de marché de 2,3% en 2012. Ils représentent dorénavant 31,5% contre 36% en France.

 

 

Le top des marques en Allemagne dans les magasins spécialisés : Rapunzel leader.

Dans l’article de notre partenaire Bio Marché-Info qui était consacré au 10 ans de Biovista, l’éditeur de la lettre internet répond à une question forte intéressante : Quels sont les marques qui dans l’ensemble marchent le mieux pour le commerce de détail en Allemagne ?

Verdict selon Bio Vista : Rapunzel reste incontestablement le leader du marché dans le domaine des produits secs en 2012. Elle déteindrait 19 % de part de marché, contre 6,5% pour Dennree, 4,8% pour Allos, 4,6% pour Lebensbaum, 4,4% pour Davert et 3,4% pour Zwergenwiese. A noter que Rapunzel a même réussi à augmenter sa part de marché par rapport à 2011 de 0,4 % et Dennree de 0,2 % alors que d’autres fabricants ont dû encaisser de légères pertes.

Si le marché des produits bio a augmenté dans l’ensemble de 6 % en Allemagne, signifiant que le chiffre d’affaires de certaines entreprises ait été en hausse, il n’en demeure pas moins qu’en terme de parts de marché, il a subi un léger recul.

 

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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