Rares sont les entreprises qui prospèrent depuis si longtemps, à l’image de la Maison Chancerelle. Elle demeure la plus ancienne conserverie de poissons au monde encore en activité, elle est située en Bretagne, à Douarnenez. Sa marque Phare d’Eckmühl s’adresse depuis 1999 aux consommateurs bio à la recherche de bons poissons en conserve, souhaitant préserver l’équilibre de la mer et de leur santé. Leader sur son marché, Phare d’Eckmühl a su préserver ce savoir-faire et cette qualité intacts.
« Les poissons gras, comme nos sardines, maquereaux ou encore anchois sont recommandés par le Programme National Nutrition Santé, pour leurs apports en oméga 3. Ils sont issus de méthodes de pêche sélective, et leur conservation à bord des bateaux est soigneusement contrôlée. Ainsi préservées les qualités nutritionnelles et organoleptiques du poisson sont pleinement restituées aux consommateurs. La conserve reste une valeur refuge, qui se vérifie à chaque période crise. »
La marque privilégie les poissons sauvages (sardine, thon, maquereau, harengs, anchois), et propose également des poissons bio, issus de l’aquaculture bio (saumon, truite). Phare d’Eckmühl propose aujourd’hui une cinquantaine de produits en conserves.
« La santé est la première motivation d’achat en magasin bio, c’est donc un axe très important pour le positionnement de notre marque. On trouve ainsi l’ensemble des bénéfices santé de nos produits, directement sur le packaging. C’est un atout différenciant vs la GMS. »
Depuis deux ans Phare d’Eckmühl a développé sa gamme « -50% de sel », dont les ventes ont progressé de 14% l’an dernier, avec les sardines à l’huile d’olive -50% de sel, suivies en 2025 par les sardines au naturel -50% de sel. Sur ce même axe nutritionnel, on note aussi le développement de la gamme sans huile : filets de sardines, sardines, filets de maquereaux citron. La marque accompagne ses lancements par de nombreuses communications auprès des consommateurs, via les réseaux sociaux et la presse féminine axée bien-être.
L’originale reste depuis toujours les sardines à l’huile d’olive vierge extra bio, sans aucun doute parmi les meilleures du marché, mises en boîte à la main. Régulièrement, Phare d’Eckmühl propose sur son site internet de nouvelles recettes à faire découvrir aux gourmets: autres espèces de poissons en conserve pour de nouvelles sensations gustatives. Une démarche qui permet de réduire la pression de la pêche sur les espèces les plus demandées.
La marque propose différentes formations à ses clients, entreprises et magasins, afin de clarifier le sujet complexe de la pêche responsable, seule démarche contrôlée et validée chaque année par un organisme certificateur indépendant, Bureau Veritas. Une grille de 46 critères (dont 10 nouveaux en 2025) est mise en place pour permettre d’évaluer chaque lot de poissons selon les impacts qualité, ressources et sociétaux.
Chaque poisson doit évidemment être issu d’une population renouvelable, et prélevé selon des méthodes de pêche qui préservent au mieux non seulement la population de l’espèce pêchée, mais également d’autres éléments de son environnement : oiseaux, mammifères, juvéniles et autres espèces.
Dès sa pêche, chaque poisson est suivi selon diverses modalités: sur les ports bretons nos acheteurs de quai renforcent les liens avec les pêcheurs, et pour les pays plus éloignés (thons tropicaux) avec des partenaires de confiance. Pour ces derniers, la transparence promise par la marque est vérifiable directement par le consommateur sur le site pharedeckmulh.com avec le numéro de lot de chaque boîte, qui permet d’accéder à la méthode de pêche et au nom du bateau.
Chaque trimestre, les produits emblématiques passent par un panel de consommateurs pour être comparés à la concurrence. L’objectif est de contrôler leur qualité, via de véritables utilisateurs, afin de s’adapter en permanence à leurs attentes. Une action complétée en interne par des dégustations réalisées via un panel « maison » et des contrôles qualité sur chaque production.
Depuis 5 ans l’équipe marketing et commerciale s’est étoffée, démontrant la volonté de la marque de continuer de développer le marché dans le réseau bio.
Phare d’Eckmühl investit en publicité dans la presse bio et en digital. Les communications sur les réseaux sociaux ont également été développés ces dernières années pour toucher de nouvelles cibles de consommateurs. « Nous avons créé un blog, So Phare, très apprécié des internautes, générant une communauté riche par ses engagements autour de l’écologie de la mer, au-delà de notre marque. Nous avons le désir de partager et d’éclairer nos consommateurs. »
« Le taux de pénétration de la catégorie poissons en conserve est plus faible en magasin bio qu’en GMS, elle est moins visible, souvent implantée sur un seul élément. » D’où l’importance d’adopter un marketing promotionnel fort et efficace. Phare d’Eckmühl propose an particulier, 4 temps forts d’animations dans l’année, suivant la saisonnalité en ventes :
« Il existe un potentiel important pour nos produits en magasin bio, mais les clients les inscrivent peu sur leur liste de courses, il est donc essentiel de les sortir du rayon et les rendre plus visibles. En tant que capitaine de catégorie, (NDLR: 8 boites sur 10 vendues en MSB portent la marque Phare d’Eckmühl), c’est notre rôle de développer cette catégorie, pour le bénéfice de tous. Avec une croissance de 9% en 2024, nous sommes sur le bon chemin. »
C’est l’événement de 2025, avec la refonte de toutes les recettes de tartinables. Tous les texturants ont été retirés, même ceux acceptés par le règlement bio, pour une gamme très « Goûm »: trois nouvelles rillettes de la mer à liste d’ingrédients très courte, proche du « fait maison » pour offrir l‘authentique gout du poisson, et une grande nouveauté 100% végétale, le premier tartare d’algues Phare d’Eckmühl!
Depuis ses origines, la conserverie est un acteur clé du développement économique et social sur son territoire. D’abord pour l’achat du poisson, local dans la mesure du possible, via des engagements auprès des pêcheurs, qui leur garantissent volumes et prix d’achat pour la sardine ou le thon blanc breton avant même le démarrage de la saison.
L’entreprise veille aussi à la qualité de vie de ses quelques 500 salariés, par la recherche d’amélioration continue de leurs conditions de travail.
Cela se traduit entre autres, par des actions préventives pour prévenir les troubles musculo-squelettiques, comme des échauffements avant le travail sur ligne. Sur le plan environnemental, un maximum d’actions sont mises à l’œuvre pour réduire les consommations d’eau et d’énergie, et pour améliorer le retraitement des effluents.
Une réelle démarche RSE de la Maison Chancerelle, labellisée PME+, avec la 17è meilleure note sur plus de 200 entreprises en France en 2024.
1% du chiffres d’affaires générés par la vente des des conserves de thon albacore et de thon listao est reversé à des protecteurs de la nature : l’association Bretagne Vivante, la Fondation TARA OCEAN et l’ONG Project Rescue Ocean.
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