Distribution VRAC et EAP N°110- interview EAP Lot en vrac
4 décembre 2023
À l’heure où ces lignes s’écrivent, les chiffres de ventes du réseau Bio se stabilisent. Cette stabilisation relative confirme les impressions et les retours positifs du réseau.
La reprise serait là. Pour autant, cette crise n’a pas été causée uniquement par une poussée violente de l’inflation.
L’agence Good a analysé cinq ans d’historique du panel BioAnalytics. Et les a replacés dans leur contexte général : une concurrence entre GMS, hard discounters ou pharmacies. Et leurs conclusions sont claires : la Bio a souffert de sa réussite.
Ses propositions ont en effet été copiées avec des prix ou des rapports qualité/ prix perçus meilleurs. Une pression concurrentielle continue, sans réponse par le réseau Bio, qui a généré trois facteurs qui le mettent sous tension, même si on voit sa chute s’arrêter.
« Concurrence avec la GMS, les hard discounters ou les pharmacies… L’offre du réseau Bio a été copiée avec des prix ou des rapports qualité/ prix perçus meilleurs. »
Le premier facteur, c’est l’indifférenciation des propositions du réseau Bio. Ses labels ont été repris ou piratés.
Le second facteur est en lien avec le premier, c’est le manque d’innovation. Le réseau Bio est depuis sa création un lieu d’innovation alternative, de consommation et de société. Ce n’est plus le cas.
Et le troisième, c’est l’expérience de vente qui passait aussi par l’expertise des commerçants : santé ou environnement.
Ces trois facteurs portent en eux-mêmes les solutions pour une reprise réelle dont des exemples réussis seront présentés lors du Forum des Bio Tendances.
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