Une exploitation agricole ou d’élevage qui s’engage à améliorer son bilan carbone, soit en diminuant ses émissions soit en séquestrant davantage de carbone dans le sol et/ou dans la végétation, peut bénéficier du label bas carbone et donc de crédits carbone. Le principe est simple : l’exploitation s’engage à réduire son empreinte carbone, c’est-à-dire à améliorer son empreinte nette (émissions moins séquestration). Elle peut ainsi obtenir le label bas carbone, et vendre ses crédits carbone à des entreprises, souvent industrielles, voulant améliorer leur bilan carbone. Un système qui leur permettra d’atteindre le niveau de réduction exigé ou souhaité. Le problème, c’est que le bilan carbone global sera inchangé puisque le carbone économisé par l’agriculteur sera émis par l’acheteur du crédit carbone. Cela présente cependant un avantage lorsque cela amène l’agriculteur ou l’éleveur à mettre en œuvre des améliorations de son bilan qu’il n’aurait pas entreprises sans la compensation financière que […]
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