Le groupe Natimpact a été créé en février 2019 par Didier Suberbielle et Frédéric Grünblatt, deux managers à l’expérience reconnue dans l’univers de la Bio. L’acquisition, la même année, de la société Naturgie, leader français de la confiture bio, a été la première étape de constitution du groupe. Puis a suivi en février 2020 la reprise de Bovetti, artisan chocolatier d’exception et ensuite, en mars 2021, celle de la société Le Coq Noir, fabricant de sauces et condiments du monde.
L’ambition du groupe Natimpact est de créer une fédération de PME agroalimentaires bio, fabriquant en France, et d’accompagner leur croissance, notamment en mutualisant et en renforçant leur structure commerciale, tout en maintenant leur autonomie (industrielle, R&D, Qualité, RH…). L’objectif du groupe ne se limite cependant pas à participer à l’augmentation de la part de la Bio dans le marché alimentaire. La volonté de Natimpact est en effet de développer une approche exigeante, afin de conjuguer la nécessité d’un mieux-être individuel avec la dimension collective, sociale et environnementale de la Bio. D’où un accompagnement fort des entreprises du groupe dans leurs engagements RSE, pour un impact environnemental et sociétal positif.
Pour cela, Natimpact peut s’appuyer non seulement sur les idées et l’expérience des deux associés fondateurs Didier Suberbielle (président) et Frédéric Grünblatt, mais aussi de Frédéric Terrisson, son directeur général, entourés d’hommes et de femmes eux aussi expérimentés et engagés.
Les entreprises du groupe sont des PME ancrées dans leur territoire, au milieu d’un riche terroir agricole, et possédant des savoir-faire artisanaux uniques, issus d’une transmission continue des connaissances. Leur CA cumulé se monte à 25 Mio €, dont la moitié est réalisée dans le réseau bio (75 % des ventes sont des produits bio). L’objectif, à l’horizon 2025, est de doubler ce CA, par croissance interne et externe.
À la date du 1er semestre 2021, le groupe Natimpact, ce sont 115 collaborateurs : 60 chez Naturgie, 25 chez Bovetti et 30 chez Le Coq Noir. Pour ces collaborateurs, le modèle de fédération de PME permet de conserver une grande autonomie dans les tâches de chacun, dans un cadre et une ambiance de travail où ils peuvent se sentir bien, avec une proximité du management, ce qui donne du sens à la mission de chacun, en phase parfaite avec la volonté du groupe d’avoir un impact sociétal positif.
Naturgie, première entreprise intégrée dans le groupe Natimpact, est basée à Villeneuve-sur-Lot, au cœur des vergers aquitains. Son savoir-faire est né avec la confiturerie créée par le pruniculteur Pierre Chabrié au tout début des années 1960, et reprise par Jean Verdier en 2005. Inspirée par le talent culinaire et gastronomique du Sud-Ouest, Naturgie propose ses confitures et ses préparations aux fruits aux magasins bio et épiceries fines sous les marques Saveurs & Fruits et Favols.
L’entreprise utilise un procédé unique de cuisson des fruits à basse température, qui permet de conserver toutes leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles. Elle est le leader français des préparations 100 % issues de fruits, où le sucre de canne est remplacé par du jus de raisin concentré. Ceci permet une diminution d’un tiers du taux de sucre, d’où également un index glycémique plus bas.
Naturgie vient de mettre sur le marché d’une part une gamme de confitures baptisée Sublime, avec seulement 40 % de sucre, et d’autre part la toute première gamme de confitures bio aux fruits français. Naturgie a en effet structuré des filières d’approvisionnement locales, ayant recruté une personne spécialement dédiée à leur création. D’où la plus large gamme de fruits français du marché des confitures et préparations de fruits.
Certifié bio depuis plus de 30 ans, le site de production est également certifié IFS depuis 2010. Naturgie est labellisée PME+ et Bioentreprisedurable®. Parmi ses nombreuses actions dans le domaine du développement durable, outre l’utilisation majoritaire de matériaux recyclables, notamment le verre, l’entreprise vient d’investir dans un système de récupération d’eau qui permet d’économiser chaque jour l’équivalent d’une piscine de 10 mètres de long. Et d’ici un an, une station de prétraitement des effluents sera mise en place.
Fondée en 1994 par Valter Bovetti, Bovetti est une chocolaterie artisanale réputée pour ses créations innovantes, haut de gamme, bio et équitables, commercialisées dans les magasins bio spécialisés et les épiceries fines. Installée à Terrasson-Lavilledieu, en Dordogne, l’entreprise regroupe sur un même site son atelier, sa boutique-vitrine et son musée du chocolat.
Les tablettes de chocolat sont fabriquées sur ce site par des artisans chocolatiers à partir de fèves de cacao bio broyées, issues d’une sélection des plus grands crus de cacao dans les meilleures plantations (Saint-Domingue, Madagascar, Pérou, Sierra Leone), avec toujours le souci d’une rémunération équitable des planteurs, garantie par le label Max Havelaar. Un soutien particulier est apporté aux filières en reconstruction, comme celle en Sierra Leone, après la guerre civile qui a durement frappé le pays entre 1991 et 2002. Certaines origines, comme la Côte d’Ivoire, sont à l’inverse exclues, parce que les conditions de travail ne sont pas considérées comme y étant acceptables. Quant aux noisettes et aux amandes, elles proviennent uniquement d’Italie, pour leur qualité supérieure.
Bovetti a toujours écarté l’utilisation de lécithine et d’arômes dans ses produits. Les tablettes sont par ailleurs conditionnées dans des étuis en carton recyclable et des sachets compostables à domicile. L’aluminium a toujours été exclu des emballages. Les pâtes à tartiner sont élaborées sans huile de palme ni de coco. À ce propos, il faut souligner que Bovetti est l’inventeur de la pâte à tartiner à base de chocolat pur beurre de cacao et de 40 % de noisettes. Tous les produits bio de Bovetti sont garantis sans gluten.
Troisième entreprise ayant rejoint le groupe Natimpact, Le Coq Noir est un fabricant de sauces et de condiments bio du monde, inspirés des traditions culinaires des cinq continents, vendus dans le réseau bio sous la marque Le Voyage de Mamabé.
Forte d’une trentaine de personnes, cette entreprise familiale fondée en 1979 est basée à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Le nom de la marque est un hommage à une des grands-mères des fondateurs, dont la famille est installée depuis le 17e siècle à La Réunion puis à Madagascar : en malgache, Mamabé signifie grand-mère.
Le Coq Noir travaille depuis l’origine sans colorants, conservateurs, texturants ni autres additifs. Les approvisionnements sont gérés le plus localement possible, avec des ingrédients cueillis juste mûrs et travaillés une fois l’an, au moment de la récolte, puis cuisinés avec soin. S’appuyant sur 40 ans de métier, Le Coq Noir est le spécialiste de la conservation par un procédé dit hurdle effect technology, avec un recours limité à la pasteurisation, ce qui permet de conserver les qualités organoleptiques et nutritionnelles des ingrédients, de façon très naturelle.
100 % des produits de la marque Le Voyage de Mamabé sont bio et 50 % des matières premières sont sourcées en France, s’appuyant sur les filières qu’elle a créées et développées : tomate, basilic, citronnelle… En 2016, Le Coq Noir a même créé une filière de piments bio de Provence.
Depuis 40 ans, l’entreprise applique les gestes de l’éco-responsabilité : l’atelier de fabrication est équipé d’une station d’épuration par les plantes (phytoépuration), les déchets (papier, verre, métal, cartons) sont recyclés , les papiers de bureau sont broyés et utilisés en emballage et les packagings s’orientent autant que possible vers l’éco-conception : les produits sont proposés en pots de verre 100 % recyclables, les suremballages sont évités au maximum, toutes les impressions sont faites sur papier recyclé ou FSC, les imprimeurs sont agréés Imprim’Vert, etc.
La société est très engagée dans une démarche de RSE. Elle est d’ailleurs certifiée ISO 26000 (responsabilité sociétale des entreprises) depuis 2015 et labellisée « « PME+ engagée ». Le Coq Noir est une entreprise qui fonctionne en mode « libéré » : il n’y a pas de hiérarchie « en râteau » mais des « capitaines d’équipe », avec un organigramme en cercle de compétences.
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